En Septembre 1996, le "Front Européen de Libération" (FEL) se ralliait au PCN. le "Front européen de libération" a été fondé comme structure informelle de coordination des mouvements nationaux-révolutionnaires et nationaux-bolcheviques en 1991.

En 1993 il a doté sa direction inter-nationale, située en France, d'une structure légale, de statuts et d'un exécutif statutaire en se constituant en Association-Loi de 1901.

Entre 1993 et 1996, le FEL a été se-coué par une longue crise interne, qui a vu s'opposer deux lignes, d'une part une ligne opportuniste, d'au-tre part une ligne radicale qui sui-vait la ligne du PCN .

Le PCN avait adhéré au FEL en 1992, le départ de celui-ci du Front en 1993, en décaccord avec son anarchie doctrinale et organisation-nelle, ayant provoqué une cassure interne qui ira sans cesse en s'élar-gissant.

Entre 1993 et 1996, le PCN, rompu au travail d'appareil, ménera une ac-tion interne au FEL en vue d'en prendre le contrôle. Parrallélement, le PCN organisera une offensive idéologique afin de gagner la majo-rité de la direction du FEL à ses thé-ses, publiant notamment sous la plume de Luc MICHEL, président du PCN, "OU VA L'OPPOSITION EUROPEENNE ?", où s'affrontent les deux lignes concurrentes;

En septembre 1996, le bureau exécutif statutaire du FEL, una-nime, se ralliait au PCN, suivi par sa section française, "NOU-VELLE RESISTANCE" (la plus im-portante). La Suisse suivra bientôt (NOUVELLE RESISTANCE SUIS-SE rejoint directement le PCN en Août 1997), ainsi que des militants espagnols, allemands, polonais et italiens.

Cette nouvelle ligne de marche de-vait conduire à une réorientation des activités de celui-ci, en structure de contact pour des adhérents directs, des associations ou des publica-tions, à l'exclusion des formations politiques, ceci afin de ne pas faire double emploi avec la structure et européenne du PCN.

Toujours fin 1996, le FEL deve-nait organisation adhérente du "Front Noir-rouge-vert" du PCN. Alors que de nombreux adhérents se ralliaient à la nouvelle ligne de marche, plusieurs des groupes poli-tiques qui avaient constitué le FEL originel reprenaient alors leur liberté.

Créé en Avril 1996, le "FRONT NOIR-ROUGE-VERT" est l’asso-ciation sœur du PCN, à laquelle il est uni dans une fédération, et vise à organiser politiquement et électora-lement , en Belgique et en France principalement, la mouvance asso-ciative qui soutien l’action du PCN. En font partie notamment l’"Associ-ation EUROPE-ECOLOGIE" (correspondante pour l’Espace fran-cophone de la structure écologiste radicale internationale EARTH FIRST), le collectif antinazi " RE-SISTANCE EUROPEENNE - EU-ROPAÏSCHE WIDERSTAND ", les Comités anti-Mc do " NEFAST FOOD ", la coordination antiimpéria-liste " LA CAUSE DES PEUPLES ", le FEL ou l’association "NOU-VELLE RÉSISTANCE ".

Le "FRONT NOIR-ROUGE-VERT" du PCN veut organiser un Front uni des ennemis du Système : Natio-naux-révolutionnaires et Nationalis-tes radicaux, Nationaux-communis-tes et Léninistes, Socialistes radi-caux, Ecologistes radicaux. Ce que représentant les trois couleurs noir, rouge et vert.

Un tel front est déjà une réalité en Russie avec l’Opposition patrioti-que rassemblée derrière nos cama-rades du " Parti Communiste de la Fédération de Russie ". Ou en-core en Serbie où il formait la coalition au pouvoir sous Milosevic, qui regroupait les néo-communistes du "Parti Socialiste Serbe", les nationalistes radicaux et

nos camarades nationaux-com-munistes de la JUL, la "Gauche Unie Yougoslave".

"RESISTANCES", la principale re-vue antifasciste belge, sous la plume de Simon HARRYS, a évoqué lon-guement dans sa dernière parution (n° 6, Printemps 1999) le combat victorieux du PCN pour le contrôle du FEL. .

1° Plusieurs quotidiens (Le Monde, Libération...) se sont fait l'écho du ralliement d'un quarteron de militants néofascistes au "Front National", prétendant représenter "Nouvelle Résistance", suite à un pseudo 3^ème congrès du Mouvement. Il n'en est rien;

2° Nouvelle Résistance a été secoué par deux crises en juillet et septembre de cette année. Suite au Congrès d'Alençon, l'Aile progressiste (3 Fédérations et 13 Groupes de Base) quittait le mouvement le 21 juillet.

En septembre, la majorité du Bureau Exécutif refusait l'OPA menée par le "Front National" sur le mouvement et excluait les meneurs de cette tentative: Christian BOUCHET, les frères BECK, Fabrice ROBERT (conseiller municipal FN de la Courneuve et leader du groupe rock skin "Fraction Hexagone") et Grégory OMBROUCK (éditeur du fanzine "Nalpalm Rock");

3° Derrière cette tentative, on retrouvait la main du FN et singulièrement de la Mairie d'Orange, qui emploie A.Y. BECK, finance C. BOUCHET et son entreprise d'édition et promotionne "Fraction Hexagone";

4° Désireuse de mener une action unitaire, sur une ligne claire de rupture et de combat contre la réaction lepéniste, la direction majoritaire légale et légitime de Nouvelle Résistance fusionnait fin septembre les structures du mouvement avec celles des réseaux belge, français et hongrois du P.C.N., le "Parti Communautaire National-européen", principal adversaire du "Front National" en Belgique. En même temps, elle engageait diverses actions juridiques, notamment pour faux, usage de faux, abus de bien sociaux contre C.BOUCHET;

5° La réaction de celui-ci et de ses amis du FN sera de tenter de passer outre et de convoquer un "3^ème congrès" fantôme à Aix-en-Provence début novembre, démarche isolée qui ne recevra le soutien que des membres des Groupes de Base de Nice, Aix et Orange déjà membres du FN;

6° L'immense majorité des Groupes de Bases de Nouvelle Résistance a approuvé l'exclusion du groupe pro-FN, la ligne anti-lepéniste adoptée et la fusion unitaire avec le PCN, que ce soit dans le Nord, le Centre, la Région parisienne ou le Midi (où les groupes du Languedoc, de Toulouse, de Béziers ou de Marseille se sont ralliés).

Les structures annexes de Nouvelle Résistance, "Résistance Verte", "Jeune Résistance", "Résistance Ouvrière" ou le "Front Européen de Libération" ont également approuvé et soutenu l'épuration du mouvement et la fusion avec le PCN;

7° L'Association - Loi de 1901 "Nouvelle Résistance", seule détentrice légale du sigle, a par ailleurs engagé des poursuites judiciaires contre C. BOUCHET et ses affidés pour utilisation illégale du sigle de Nouvelle Résistance, préjudice grave (nous considérons comme une insulte la qualification néofasciste abusivement appliquée au mouvement) et abus de confiance.

L'Association engagera toutes les actions nécessaires pour mettre un terme rapide à cette situation;

9° Nouvelle Résistance n'a donc pas rejoint le Front National, mais bien au contraire, avec l'appui de la majorité de ses Fédérations, Groupes de Base et militants, adopté une ligne claire de combat contre la réaction lepéniste;

10° Le refus de l'OPA tentée par le FN sur Nouvelle Résistance est aussi celui de la dérive sectaire de Christian BOUCHET et de Grégory OMBROUCK, liés au milieu des sectes sataniques et du "Black Metal" et dont la presse (en juin dernier comme ce mois-ci) dénonçait, à juste titre, l'influence sur les profanations de cimetières dans le Midi.

Tout cela relève de l'asile et non pas de la politique;

11° Le Bureau de Nouvelle Résistance tient également à mettre en garde la presse contre la politique systématique de mensonges et de désinformation pratiquée par C.BOUCHET, qui vient de donner à ses derniers affidés isolés des consignes écrites en ce sens.