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De Jeune-Europe au PCN : histoire du
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De Jeune-Europe au PCN : histoire du Communautarisme européen




___30 juin 1998 : 30ieme anniversaire de la mort au combat de Roger Coudroy
___Le sacrifice de Roger Coudroy
___Message pour les 15 ans du PCN (1999)
___Histoire du PCN (1984-1999)


3 JUIN 1998: 30ème ANNIVERSAIRE DE LA MORT AU COMBAT DE ROGER COUDROY

Le 3 Juin 1998 à Bruxelles avait lieu une réunion présidée par Luc MICHEL ,président du PCN, qui visait à commémorer la mort de Roger COUDROY, tombé 30 ans plus tôt au champ d'honneur dans les rangs du Mouvement National de Libération de la Palestine "EL FATAH". Le P.C.N. assume en effet l’héritage de l’"Association Européenne Roger COUDROY", fondé au début des années 70 et qu’animait Gilles MUNIER et le sénateur communiste belge Désiré MOTTE, grande figure de la Résistance armées aux nazis.

Notre défunt camarade, né en 1935 ,avait dans la fleur de l'âge quitté son poste d'ingénieur chez Peugeot pour les terres de Palestine, afin de représenter l'avant-garde des Brigades Européennes mises en branle par feu Jean THIRIART.

! Notre regretté conseiller politique avait, en effet, théorisé l'envoi de militants de "Jeune-Europe" sur le théâtre des conflits anti-impérialistes, Roger COUDROY fut l'un des premiers à partir.

La revue "Conscience Européenne", sous la plume de Luc Michel, dans un étude historique intitulé "De Jeune-Europe aux Brigades Rouges", livra une explication exhaustive du concept des "Brigades Européennes" théorisé par THIRIART:

"...la lutte armée dans le cadre d'une insurrection anti-américaine en Europe est une hypothèse sérieusement envisagée par THIRIART. Dés lors celui-ci va rechercher les moyens de doter "Jeune Europe" d'un appareil politico-militaire et de trouver un terrain où l'entraîner et le former. C'est dans cette optique qu'intervient le projet de création de "BRIGADES EUROPEENES" au départ de l'organisation et encadrées par elle .

En raison du dogmatisme chinois et ce malgré la rencontre de THIRIART avec le premier ministre Zou Enlai à BUCAREST en 1966, celui-ci ne se fait rapidement plus d'illusions sur une aide venant de Pékin. Il lui faut donc trouver d'autres alliés: ce seront les pays arabes progressites en lutte contre l'impérialisme israélo-sioniste et son inséparable allié américain. Les conditions sont favorables: un mouvement de résistance palestinien naissant et embryonnaire; des pays arabes humiliés par Israël et avides de revanche (ce sentiment ne fera que s'accentuer après l'agression sioniste de 1967); un manque de cadres de haut niveau et de haute technicité; des gouvernements révolutionnaires , nationalistes et non-marxistes. Un terrain existe donc incontestablement. Reste à l'occuper. Ce sera l'occasion pour Jean THIRIART de développer son concept des "BRIGADES EUROPEENNES":

"le caractère inéluctable d'un prochain affrontement militaire entre Israël et les Arabes - tout le déterminisme historique y conduit - devrait porter à encourager la création de Brigades Internationales recrutées ici même, en Europe, et destinées à former des divisions de type hautement mécanisé, hautement spécialisées, à utiliser pour la rupture. Je l'ai dit plus haut: la guerre de libération de Palestine nous intéresse au plus haut degré car c'est une guerre anti-américaine. Les nationalistes pan-européens doivent former des cadres, les éprouver, les décanter. Une participation militaire à l'action de libération de la Palestine constituerait à la fois pour les arabes un apport matériel et moral et pour nous l'occasion de la mise sur pied d'une formation armée d'intervention qui pourra certes resservir après la campagne de Palestine, sur d'autres théâtres".

Il s'agit donc de créer une force politico-militaire européenne, développée suivant le modèle des "BRIGADES INTERNATIONALES", mise sur pied par le KOMINTERN lors de la guerre civile espagnole (1936-39). Ces "BRIGADES EUROPEENNES" encadrées par des militants de "JEUNE EUROPE " auraient joué le rôle de "cubains d'Europe" animant partout la lutte anti-américaine . "Dans le cadre d'une action planétaire contre les empiétement planétaires de l'impérialisme des Etats-Unis, c'est à dire dans le cadre d'une action quadricontinentale contre Washington il faut y envisager une présence militaire européenne ... Cette présence militaire européenne, en Europe même, est pour l'instant prématurée. Mais cette présence militaire peut et doit s'affirmer sur d'autres théâtres d'opérations, en Amérique du Sud, Proche-Orient".

THIRIART expose clairement les avantages qu'il attend de cette opération politico-militaire: "l'avantage pour nous patriotes européens serait de former sur le terrain les cadres de la future Armée Populaire de libération de l'Europe. Des guerres d'entraînements nous sont indispensable à la mise en place d'un cadre militaire entièrement neuf. Il faut pouvoir nous faire la main en Bolivie ou en Colombie avant de le faire ici même en Europe. Ce sera en quelque sorte le style "garibaldien" - un des multiples aspects de la libération européenne . Dés qu'il sera possible de déboucher sur le terrain européen nous aurions ainsi le cadre entraîné pour une action militaire insurrectionnelle et libératrice"

Le but de THIRIART est évident: déboucher rapidement sur une action militaire anti-américaine, ici même, en Europe. "La formation de ces brigades doit se faire dans un style et dans des structures formellement européennes dés le départ. Il ne peut être question de noyer nos éléments dans d'autres éléments mais de les prêter pour des campagnes précises . En effet, le but final de toutes ces opérations sera de déboucher sur le théâtre européen avec un outil politico-militaire dûment structuré, encadré , hiérarchisé et éduqué".

Le concept de ces "Brigades européennes" étant défini, il restait à trouver le "poumon" où les développer .

"Où entraîner ces Brigades ? Dans les pays qui sont réellement déterminés à casser l'impérialisme américain".

Nous allons voir ci-après les raisons pour les quelles ces "Brigades" ne verront pas le jour.

"Dés 1968, THIRIART va tenter d'importantes démarches auprès des pays arabes progressites, et principalement de l'Algérie, afin de concrétiser son projet de "Brigades Européennes"... Le bras droit de THIRIART, Gérard BORDES, directeur de la "Nation Européenne", se rend en Algérie pour tâter le terrain. Il est reçu par de hautes personnalités algériennes, telle Cherif BELKACEM (coordinateur du Secrétariat exécutif du Parti FLN), Mohamed BEL-HADJ TAYEBI (responsable des relations extérieures du Secrétariat exécutif), tous deux membres du "conseil de la Révolution", ou Djemil BEN DIMRED (directeur de l'organe central du FLN, "REVOLUTION AFRICAINE").

Les résultats de ce voyage sont encourageants. Cherif BELKACEM ne déclare-t-il pas à Gérard BORDES "Nous connaissons les prises de position de votre mouvement, notamment en ce qui concerne la crise du Moyen-Orient...nous le considérons comme un allié".

Les contacts vont se poursuivre, notamment par l'intermédiaire du correspondant accrédité de "LA NATION EUROPEENE" à Alger, Gilles MUNIER.. En Avril 1968, BORDES se rend à nouveau à Alger où il remet un Mémorandum au gouvernement algérien. Dans celui-ci, THIRIART et BORDES proposent notamment une "contribution européenne à la formation de spécialistes en vue de la lutte contre Israël", la "préparation technique de la future action directe contre les américains en Europe", la "création d'un service de renseignements anti-américain et anti-sioniste en vue d'une exploitation simultanée dans les pays arabes et en Europe".

Effrayés par ce projet révolutionnaire, les dirigeants algériens n'y donneront pas suite et les contacts tourneront court.

THIRIART, qui est déjà en contact avec des officiels syriens et irakiens, va alors se tourner vers les pays arabes qui font directement front à Israël. A l'automne 1968, il entreprend une importante tournée politique au Proche-Orient, dont rend compte "LA NATION EUROPEENNE" de novembre 1968.

En Egypte, il est reçu par le président NASSER et assiste comme observateur accrédité aux travaux d'ouverture du Congrès de l"'UNION SOCIALISTE ARABE", le parti gouvernemental égyptien. Il est également reçu par divers officiels dont les ministres Hafez GHANEM et Ahmed EL MORSHIDY.

Il est l'invité officiel du gouvernement irakien et rencontre plusieurs ministres et directeurs généraux.

Cette tournée politique a un grand retentissement dans la presse arabe. THIRIART donne des interviews à trois journaux irakiens, une interview unique à toute la presse libanaise et à la Radio-télévision de ce pays.

"LA NATION EUROPEENNE" expose les buts de cet important voyage:

"La grande préoccupation de Jean THIRIART est la coordination de l'information politique arabe en Europe et la lutte contre le gigantesque lobby de la presse pro-sioniste en Europe ....Notre conseiller politique estime que le tout premier effort que les arabes devront faire consiste à organiser leur information en Europe. Qu'ensuite il est souhaitable d'organiser la mise sur pied de formations militaires de volontaires européens pour aider et participer à la lutte de la Résistance palestinienne".

Les résultats pratiques de ce voyage seront extrêmement décevants comme l'expliquera THIRIART lui-même:" J'ai rencontré les gens de l'OLP à Bagdad, d'une OLP tout à fait élémentaire , rudimentaire, presque embryonnaire. J'ai rencontré les ministres irakiens dans le but d'organiser une force militaire européenne moderne en pays arabes. Le veto soviétique a été instantané ... J'ai rencontré NASSER qui m'a fort déçu immédiatement ; C'était un homme de théâtre. Je serais tenté de dire un homme de mots plus que d'actes". "LES BRIGADES EUROPEENNES" resteront donc au stade embryonnaire."

! L'engagement de Roger COUDROY ,dit Salah pour les arabes, ne fut le fait ni d'un aventurier, ni d'un romantique mais celui d'un élément conscient de l'avant-garde héroïque de la jeunesse révolutionnaire européenne.

A 30 ans de distance, il est juste d'honorer l'esprit de sacrifice qui anima le jeune membre de "Jeune-Europe", qui symbolise à la fois l'esprit de résistance à l'oppression et à l'exploitation mais aussi l'amour de la justice et de la liberté .

Roger COUDROY ne peut être oublié tant son geste est lourd de signification.

A travers notre jeune héros, nous voulons également rendre hommage à tous les européens et arabes qui sont morts, ou qui ont connus des privations de liberté et des tortures, parce qu'ils luttaient pour la libération du peuple palestinien. C'est avec fierté que les Communautaristes européens peuvent se réjouir de voir que les premiers des trop rares volontaires furent issus de nos rangs.

Nous ne pouvons que constater et regretter qu'aujourd'hui en Palestine la guerre n'est pas terminée.

L'extrême-droite israélienne a redoublé d'atrocités dans la purification ethnique qu'elle a programmé depuis 1948.

Le gouvernement du bantoustan Palestinien, sous l'autorité d'un chef vieillissant, divisé par la corruption de ses membres, semble incapable de sortir son peuple de l'état concentrationnaire dans lequel le plonge chaque jour davantage l'entité sioniste.

La cause de la liberté manque de Roger COUDROY, de combattants lucides et solides. L'opinion mondiale a l'esprit fermé et les yeux clos par la propagande sioniste, et se désintéresse totalement du martyr palestinien. Faute d'avoir su construire un puissant lobby médiatique , les Arabes n'ont que trop peu de soutien dans nos contrées . Ils perpétuent la même erreur depuis 30 ans, celle de tenter de s'appuyer ici en Europe occidentale, sur les rebus anarcho-sociaux-démocrates de la contestation post-soixante-huitarde.

Les récentes manifestations qui entourèrent le cinquantenaire de la création de l'Etat sioniste furent sur bien des points révélatrices. Le contraste des milliers d'amis d'Israël rassemblés dans la cohésion sur le parvis du Trocadéro Parisien avec les quelques dizaines de pro-arabes aux propos outranciers s'agitant au même endroit une semaine plus tard donne une image concrète de l'état dans lequel se trouve la cause arabe en Europe.

Déjà peu nombreux et rejetés par les médias, les groupes pro-palestiniens se payent le luxe d'avancer divisés et d'orchestrer de désolantes provocations. Organiser une manifestation à vingt dans un quartier parisien bien connu pour sa forte concentration de membre de la communauté israélite, outre la volonté de provocation infantile et dérisoire, ne permit qu'à conforter l'assurance que face à de tels ennemis l’impérialisme israélien avait encore de beaux jours devant lui.

Le drame des arabes progressistes est de s'imaginer traiter un problème de politique internationale en prenant en compte les divisions politiques particulières dans tel ou tel pays . Ainsi, ils vont s'interdire de travailler avec un groupe ou un autre pour pouvoir conserver les vieilles ganaches pique-assiette du lobbying pro-arabes et les professionnels du tiers-mondisme alimentaire.

Qu'il est stupéfiant d'entendre les fumeurs de joints de l'anarcho-écologisme condamner KADHAFI (pourtant dernier hérault du nationalisme et du socialisme arabe), alors que cela fait plusieurs années que l'on croise leurs sandalettes crasseuses dans les conférences libyennes et qu'ils sont là pour ne rien y faire si ce n'est du tourisme à dominante "cannabis" !

Il faut malheureusement constater que c'est avec le cloaque anarchiste que les représentants des organisations du refus palestinien essayent d'organiser un mouvement de sympathie. Comme notre camarade THIRIART, il y a plusieurs années, nous pouvons leur dire qu'ils se fourvoient (sic).

C'est de nombreux Roger COUDROY déterminés dont la cause arabe a besoin et non de quelques Malheureux Idiots des Banlieues et autres Cénétistes (CNT).

Nous savons que le "Communautarisme européen et son socialisme de lutte anti-impérialiste" est capable de donner des combattants lucides et généreux.

Nous ne pouvons admettre que Roger COUDROY soit mort en vain....

+ Ibrahim BOUDIA &

Didier LOMBARD.






Le Sacrifice de Roger COUDROY

On se souvient encore trois décennies plus tard des nombreuses campagnes de presse pour la libération de Régis DEBRAY, ou bien encore des reportages à sensation consacrés aux tribulations du mercenaire Bob DENARD. Dans tous ces cas, la presse française s'était montrée fort prolixe.

Pourtant, lorsque le 3 juin 1968, un certain Roger COUDROY tomba, derrière les lignes des occupants israéliens en Palestine, à la tête d'un commando d'El Assifa, un black-out quasi total fut imposé sur la diffusion de cette affaire. Nos marchands de papier n'ignoraient cependant pas l'identité du dénommé "Salah": il s'agissait d'un jeune français du nom de Roger COUDROY.

En raison des conditions particulières de sa mort, on comprend aisément pourquoi, en l'occurrence, la presse française n'a pas entendu la voix du sang et a observé un mutisme obstiné. La savante sélection opérée par notre presse entre les nouvelles opportunes et celles qui sont gênantes nous indique à l'évidence où sont les intérêts des fabriquants d'opinion. Ainsi, début 1968 la résistance palestinienne était un sujet tabou.

Che est mort en Palestine:

" Mon nom: Roger COUDROY, je suis français... Je suis ici pour en savoir plus sur la lutte menée par le peuple palestinien... Je suis depuis deux mois dans ce camp d'entraînement... J'ai déjà participé à quelques combats contre les sionistes... J'ai assisté à la bataille d'El Karamé... Les feddayins sont l'avant-garde du peuple palestinien... Je ne suis pas un expert militaire, mais je peux affirmer que la lutte armée est l'unique voie menant à la libération de la Palestine... "

C'est au Caire que les dirigeants du Mouvement National de Libération Al Fatah ont fait entendre en juin 1968 la dernière interview de Roger COUDROY. La bande magnétique était depuis longtemps mise à disposition des correspondants de presse accrédités auprès du gouvernement de la R.A.U. Bien entendu, la presse dite européenne n'en a jamais fait état, à l'exception de la revue "LA NATION EUROPEENNE" que dirigeait Jean THIRIART.

En Angleterre, un journal osa prétendre que "Roger COUDROY s'était tué accidentellement, en nettoyant son arme ! " On reconnaît ici aisément la patte des services israéliens de propagande et d'action psychologique: il leur fallait absolument dénigrer et travestir une réalité dangereuse, de nature à entamer le prestige de l'entité sioniste.

Dans les bureaux d'El Fatah, on pouvait pourtant consulter un important dossier où était regroupés tous les articles consacrés au jeune combattant européen par la presse du Moyen-Orient.

Né en Belgique, Roger COUDROY fit ses études et travailla en France, où il milita dans le réseau de "JEUNE EUROPE" et du Parti Communautaire Européen, avant de se rendre au Moyen-Orient où il fut employé dans différentes entreprises entre Beyrouth et Koweït. Trois années lui permirent, non seulement d'assister à la tragédie du peuple palestinien, mais de se rendre compte que le combat contre le sionisme dépassait largement les frontières de la Nation Arabe. Il quitta son poste d'ingénieur à la firme Peugeot à Koweït et rejoignit la résistance palestinienne. En camouflant sa mort en 1968, les sionistes et leurs alliés voulaient faire croire qu'ils n'avaient en face d'eux que quelques "arabes fanatiques et revanchards". La participation active d'Européens et de Latino-américains au combat de libération est, on le conçoit aisément, une chose trop dangereuse pour les sionistes pour qu'ils acceptent de gaieté de cœur de laisser la presse s'emparer de la nouvelle.

Moins d'un mois après son entrée dans un camp d'entraînement d'Al Fatah, Roger COUDROY insistait déjà pour prendre part aux actions de commando: " parce que ceux qui combattent sont les seuls hommes qui savent substituer l'espoir à la détresse ".

C'est parce qu'ils ont pris conscience de leur force et de leur responsabilité historique que les Palestiniens remporteront la guerre de libération nationale contre l'Etat Hébreu. Ce ne sont pas les arabes qui libéreront la Palestine, mais l'héroïsme et le sacrifice des feddayin.

L'Histoire prouvera que Roger COUDROY, tout comme Che GUEVARA, n'est pas mort en vain !






Message pour les 15 ans du PCN (1999)

Ces dernières années ont vu notre Parti franchir une étape décisive de son développement. Nous sommes aujourd'hui dans la réalité, et non plus dans la virtualité de la volonté doctrinale, un Parti européen qui anime des réseaux transnationaux. Pour la premiere fois depuis la disparition de la "JEUNE-EUROPE" (1960-1965) et du "Parti communataire européen" (PCE, 1965-1970), à la fin des années 60, notre Organisation communautariste a rebatit un appareil politigue européen transnational et intégré qui réunit des militants issus de plusieurs groupes linguistiques, de plusieurs pays ou nationalités, dans une même unité de pensée, de combat et d'action et sous une direction collective unique. Pour le P.C.N., c'est une étape décisive dans la construction du Parti communautariste, auquel nous avons consacré toutes nos forces depuis 15 ans.

En cette occasion, je pense avec émotion aux camarades, jeunes d'âge ou d'esprit, que la mort a frappé et qui nous ont quitté, et en particulier à notre ami Jean THIRIART, sans lequel notre aventure ne serait pas aujourd'hui.

Je pense aussi avec tristesse à ceux qui nous ont quitté par lâcheté, par lassitude, ou parce qu'ils n' ont pas véritablement compris le sens de notre combat.

Je pense avec mépris à ceux, heureusement fort rares, qui nous ont trahi, sali, ou renié, qui ont rejoint les rangs de nos adversaires et qui combattent aujourd'hui notre cause et nos idéaux. Les uns par veulerie ou par vénalité, les autres parce que la grandeux de notre tâche et de notre dessein historique écrasait leur médiocrité. Que ceux-là sachent que nous ne les oublierons pas...

En ces moments où notre combat prend une extension nouvelle, je regarde egalement avec fierté la nouvelle génération de cadres du Parti qui vient de rejoindre nos rangs, à ces camarades, jeunes d'esprit ou de coeur, qui comptent déjà parmi nos meilleurs militants. Je vois alors que nos sacrifices de tant d'annees n'ont pas été inutiles.

Je remercie aussi la poignée de camarades qui nous a accompagné depuis les débuts et qui a osé affronter les fatigues et les coups de ce qu'un journaliste bruxellois a appelé notre "longue marche". Je remercie particulièrement avec chaleur ceux qui nous ont rejoint au coeur de ces terribles années 1987-89, ou nous étions isolés et terriblement seuls au regard de la tâche gue nous nous étions fixée. C'est à ceux-là que le P.C.N. doit aujourd'hui de pouvoir réaliser ses ambitions européennes.

Je n'oublie pas non plus la dette morale que notre Parti a envers certains de ses cadres et de ses militants, qui se sont éloignés du combat direct, rattrappés par les obligations de la vie, mais qui restent de coeur et d'esprit à nos côtés, continuant à nous apporter encouragements, informations et aide. Je remercie particulièrement notre première Secrétaire-générale sans qui notre aventure n'aurait pa connu un succès que tous disaient improbable ou incertain.

Le chemin que nous avons parcouru depuis notre Premier Congrès, en juin 1984, a été considérable. Nos débuts semblent tellement loin aux quelques militants qui ont connu ces années de solitude et d'isolement, où nous étions obligés de tracer le chemin et d'éclairer la voie, seuls, en tête, souvent incompris, toujours combattus. Le petit parti isolé de 1984 est aujourd'hui devenu une référence inévitable pour l'Opposition européenne, qu'elle soit nationale-révolutionnaire, nationale-bolchevique ou nationale-communiste, tous ces vocables qui ne désignent qu'une seule et même famille: ceux des combattants de l'Europe libre, le front du refus contre l'impérialisme américain, la décadence, la désunion et la sujétion de notre Patrie européenne.

Ces 15 années de combat ont été aussi des années de répression et de censure. Le Système ne nous a épargné aucun coup, surtout les plus bas. Ses media aux ordres nous ont systématiquement censuré ou diffamé. Nous avons vu arriver années après années ses flics et ses barbouzes, ses provocateurs et ses indicateurs. Ils ont pu nous retarder, mais ils ne nous ont pas arrêté, car on n'arrête pas une idée juste et une cause noble.

En 15 ans, le PCN a inscrit son action dans la durée. Et c'est là la vocation première d'un Parti révolutionnaire : dépasser les contingences humaines, l'épuisement ou le découragement des militants, pour construire un corps collectif capable de renouveller ses équipes et ses animateurs. Notre Parti n'y a pas failli. La première force du PCN est ce sens de la durée, la capacité de pouvoir attendre l'occasion ou l'événement, de surmonter l'chec ou le recul passager. LENINE, parlant du combat épuisant du Parti bolchevique, évoquait le "un pas en avant, deux pas en arrière" des processions moyen-âgeuses. Le combat du PCN a toujours été rythmé par "deux pas en avant, un pas en arrière". Et nos succès ont toujours été suivi d'une avancée réelle. Année après année, nous avons ainsi usé et absorbé tous nos concurrents.

Aujourd'hui nos thèses sont incontournables, qu'on les accepte ou qu'on les combatte. Le P.C.N. est la figure centrale de l'Opposition européenne, une figure qu'il est impossible d'éviter ou de dissimuler, comme de nombreux adversaires en ont fait l'expérience. Les thèses de notre Parti sont suivies, débattues, reproduites ou discutées. Grâce à notre travail inlassable, nous avons semé, defriché, ouvert de nouvelles terres à notre camps. Le large mouvement que constitue aujoud'hui l'Opposition européenne de Lisbonne à Moscou est sorti de cet inlassable labeur. Le sourire méprisant avec lequel nous étions regardés au début de Années 80 a fait aujourd'hui place à une triste grimace où à des cris de haine chez nos adversaires.

A côté de notre combat doctrinal et politique, nous avons aussi bâti, à partir de rien, au départ uniquement du courage de nos militants et de nos sacrifices, une Centrale européenne et une Organisation dont les moyens matériels ne cessent d'étonner nos concurrents et nos adversaires. Il va nous rester, au cours des prochaines années, à partir de cette organisation, à développer le corps des militants du parti, à structurer son appareil et à le développer au niveau européen.

Certes l'heure n'est pas encore venue pour le P.C.N., notamment au niveau électoral. Les solutions que nous proposons, l'alternative que nous incarnons face à la faillite du Régime et à sa crise politique, sociale, économique et morale profonde, sont des solutions radicales, une rupture totale avec le passé, que seul le désespoir pourra pousser à adopter. Il est plus facile aujourd'hui pour les déqus du Système d'écouter les sirènes réactionnaires des provocateurs de l'extrême-droite ou faussement alternative de l'écologie régimiste. Il est plus facile aussi de croire que demain tout ira mieux, plutôt que d' accepter ceux qui promettent du sang et des larmes. Pourtant Frédéric NIETZSCHE disait déjà il y a plus d'un siècle que l'Europe se ferait au bord du gouffre. Ce sera alors l'heure de notre Parti, au bord même de ce gouffre qui n' effraye que les faibles, parce que nous nous savons qu'il sera la condition même de notre renouveau, de la renaissance de notre Patrie continentale et le début de la libération quadricontinentale.

Le régime avance à pas de plus en plus rapides vers ce gouffre. Sa crise et sa faillite sont totales. Crise politique avec l'arrivée de la guerre partout en Europe suite à l'effondrement du Bloc soviétigue, effondrement et guerres provoqués par l'impérialisme américain, qui applique en Europe "le testament de RICHELIEU". Crise économique surtout, qui malgré les beaux parleurs de la particratie traditionnelle, ne fera qu'empirer. Crise que nous avions déjà annoncée dès 1984 au milieu des rires de beaucoup, et que nous anoncions s' aggravant pour les années 2000- 2005, ce qui sera le cas.

L'Europe, qui aujourd'hui compte déjà plus de 20 millions de chômeurs, sans oublier une vingtaine de millions d'autres sans-emplois et de pauvres formant ce que l'on appelle "le quart-monde", sera alors prête pour une explosion gigantesgue. Cette explosion, il nous appartiendra de l'exploiter, de l'encadrer, de nous y engouffrer pour faire la Révolution européenne, pour apporter au Peuple européen la liberte et la dignité qui lui manquent depuis tant d'années.

Au seuil de cette nouvelle étape pour notre parti, je ne peux promettre à nos militants en particulier que des sacrifices et du travail. Notre ami THIRIART concevait le militantisme comme un "sacerdoce politique " . Je ne peux que lui donner raison. Que ceux qui cherchent les honneurs, la vie facile ou les plaisirs de la vie s'écartent de notre chemin. Que ceux qui, par contre, veulent donner un sens à leur existence, et veulent surtout redonner grandeur à notre Patrie européenne nous rejoignent, ils ne seront pas déçus.

A tous ceux qui rejoindront nos rangs, ou qui y combattent déjà, je ne ferai gu'une promesse : vous vivrez dans la liberté et la dignité, car le P.C.N. depuis 15 ans c'est surtout celà, l' exemple vivant que l'on peut vivre debout, libre et dignement face à ce Régime de déshonneur et de bassesse, face à ses valets et es hommes de main, à ses flics et à ses barbouzes. Notre combat, nos symboles, notre doctrine exprimés chaque jour sont la preuve que dans ce Régime on peut vivre sans courber la tête, que certains ne se résignent pas.

Notre combat est d'ailleurs celui de la liberté. Liberté contre le conformisme et la déshumanisation de notre société. Liberté pour notre peuple. Liberté pour notre Patrie continentale. Liberté pour les peuples du monde. Non pas certes la liberté de se detruire, la liberté de se livrer à la décadence que propose le libéralisme usé, mais la liberté de devenir ce que l'on est, la liberté de devenir et d'être plus, cette liberté qui est l'indispensable accompagnatrice de la puissance. Car nous pensons que les peuples ont besoin non pas du bonheur mais d'un destin, d'être et non d'avoir.

A nous tous qui n'avons qu'une nostalgie, celle de l'Empire romain, de la grandeur romaine, de la Paix romaine, qui sommes habités par ce que l'historien René GROUSSET appelait le "grand tournant de l 'unité", je ne peux que relire les paroles du grand poète romain VIRGILE gui résonnent au delà des siècles comme l'écho de notre combat : "qu' il te souvienne, ô Rome, que ta part est de régner sur terre et d'ordonner la paix, d'epargner les vaincus et d'abattre l 'orgueil des puissants !"

Dans ces quelques lignes est inscrit tout le sens de notre combat, toute la grandeur de notre tâche et de notre grand dessein historique. Que ceux qui combattent dans nos rangs, que ceux qui viennent de nous rejoindre ou nous rejoindront bientôt, le sachent : un jour prochain ou lointain, nous en faisons le serment, nous relèverons les Aigles, nous ferons à nouveau entendre le pas des légions, nous ferons à nouveau régner la paix sur notre continent, nous porterons le fer et le sel sur la terre de la nouvelle Carthage yankee.

Notre Europe, libérée et rendue à elle-même, offrira alors sa jeunesse et son avenir au Monde. Alors des décombres du monde bourgeois, marchand et exploiteur, surgira "L' Homme nouveau" qu'annonçait NIETZSCHE, la figure héroïque et prométhéenne du Travailleur, qui mettra un terme définitif au monde vétuste et sans joie que nous subissons. Cet homme nouveau, nous le savons au fond de nos coeurs comme de nos cerveaux, ne pourra s'élever que de la nouvelle Rome que sera la Grande Nation européenne, la République impériale communautariste de Reykjavik à Vladivostok, l'Etat géoidéologique qui préfigurera l'Etat universel. Une nouvelle Rome qui aura brisé définitivement la moderne Carthage dont les capitales sont aujourd'bui Washington et Wall-Street.

Tel est le sens de notre combat, le poids écrasant de notre tâche commune. Face à sa grandeur qui nous élève, les imbéciles peuvent ricaner, les ordures de la politique et des media peuvent tenter de nous salir, les flics et les barbouzes peuvent comploter. Nous laissons aux opportunistes leurs calculs mesquins, leurs visées sordides, leurs appétits dérisoires. Que nous importe leurs élections truquées, leurs querelles ubuesques, les faux débats du Régime. A l'ombre de sa légalité, nous forgeons tous ensemble le glaive qui l'abattra. Nous sommes l'étincelle sous la cendre, l'espoir au fond de la longue nuit qui s'est abattue sur notre Patrie continentale et sur tous les peuples du monde. Nous sommes l'Europe Combattante !

 

Luc MICHEL, président du PCN-NCP.






Histoire du PCN (1984-1999)

 

L'histoire du PCN depuis 1984 et ses multiples péripéties prendraient des centaines de pages et obligerait à consulter des milliers de documents, les témoignages et souvenirs de nos militants, mais aussi d'observateurs et journalistes étrangers (A ce jour, plusieurs milliers d'articles, une vingtaine de livres et plusieurs thèses universitaires ont été consacrés au PCN, sans parler de mentions dans des centaines d'autres ouvrages. D'autres sont en préparation).

Nous retraçons brièvement ici les grands moments de la construction du parti, qui témoignent de la "la longue marche" (suivant les termes d'un journaliste belge) accomplie par le PCN et de ses progrès constants, malgré la répression, la censure et l'absence d'aides financières extérieures.

Ce texte est une version courte d'un article qui sera publié en feuilleton dans notre Hebdomadaire communautariste, accompagné d'une revue de presse très complète.

  • Juin 1984 : Congrès de fondation du PCN, dont Luc MICHEL devient le Président. Y participent des cadres nationaux-révolutionnaires, communistes, écologistes, neutralistes et pacifistes (proches de la Gauche neutraliste allemande). Ouverture de la première Maison du Parti à Charleroi. Aménagée par nos militants, elle abrite une imprimerie et un atelier de reliure et nos premiers bureaux, sur près de 300 m2. La façade, spectaculaire, noire ornée d'un gigantesque sigle rouge du Parti, est connue de tous les Carolorégiens.
  • Jean THIRIART, leader de l'organisation JEUNE-EUROPE (active dans 11 pays européens entre 1960 et 1969) et du PCE (Parti communautaire européen, 1965-1970), soutient activement notre nouveau Parti et collabore à la presse du PCN et à "CONSCIENCE EUROPEENNE", notre revue de l'époque. Le PCN devient la nouvelle expression politique de l'Organisation communautariste fondée en 1962 par Thiriart. En 1985, Thiriart dépose notamment la première liste électorale du PCN-NCP présentée à Bruxelles.
  • 1984 : les Editions MACHIAVEL, fondées en 1983 par Luc MICHEL, deviennent la Maison d'Edition du PCN. Nous publions ou rééditons en 9 langues (dont le Russe et le Bulgare) les grands classiques de la Doctrine nationale-européenne, dont l'intégrale de l'oeuvre de Jean THIRIART. Nos éditions en langue russe sont diffusées jusqu'en URSS, où elles éveillent un intérêt, discret mais réel, pour nos thèmes pan-européennes. Grâce à notre travail, une nouvelle génération découvre partout en Europe les thèses du Communautarisme européen.
  • Décembre 1984 à décembre 1985, Affaire des CCC : la Belgique est alors secouée par les attentats anti-américains, anti-Otan et anti-capitalistes d'un groupe d'action directe, les "Cellules Communistes Combattantes" (CCC). L'influence idéologique du PCN, qui a renouvelé l'anti-américanisme en Belgique et en France, est alors particulièrement vive dans l'extrême-gauche. De nombreux textes théoriques des CCC reprennent l'argumentation anti-américaine et anti-impérialiste de notre parti. Ce qui va permettre aux polices politiques belges d'assimiler notre parti aux CCC et de présenter celui-ci comme étant leur inspirateur politique. Des fuites, à partir de fausses informations, sont soigneusement diffusées dans la presse et plusieurs provocations policières organisées. Le PCN réagira avec vigueur en portant le débat sur la place publique et en démontrant les mensonges des services policiers belges.
  • 1985 : Création des Comités de soutien de CONSCIENCE EUROPEENNE : le PCN dès le début est désireux de développer une structure européenne qui corresponde à sa vocation politique. Nous créons donc en France pour diffuser la revue CONSCIENCE EUROPEENNE des comités de soutien, notamment à Paris et à Marseille. La revue a aussi un comité de soutien en Espagne, qu'anime notre regretté camarade José Cuadrado COSTA, un des principaux rédacteurs de la revue.
  • 1986 : mise sur pied de la première Imprimerie du Parti, organisée de manière professionnelle. Tout le matériel de presse et de propagande du PCN y est réalisé en autarcie.
  • Juin 1986 : IIeme Congrès européen du PCN, qui adopte les STATUTS du Parti. Ceux-ci seront complétés au cours de plusieurs Conférences européennes ultérieures après 1990.
  • 1987 : création de l'Ecole de Cadres du PCN sur le modèle de l'Ecole de Cadre de JEUNE-EUROPE et des Ecoles de formation des Partis Communistes. Les cours, très complets, alliant connaissances théoriques et pratiques, sont organisés sur base d'une "Ecole élémentaire", puis de trois cycles complets, le dernier de niveau universitaire. Depuis 1995, les cours sont progressivement réalisés sur support vidéo, pour assurer la formation des nombreux éléments isolés, en France notamment, qui rejoignent le PCN.
  • 1987 : Première expérience européenne du Parti : en 1987, l'influence de la revue CONSCIENCE EUROPEENNE est certaine dans plusieurs pays européens, notamment en France. Nous essayons alors de développer notre parti hors des frontières belges, la revue CONSCIENCE EUROPEENNE lui servant de relais. Une campagne d'affiches sur le thème "Impérialisme américain, Sionisme, un seul ennemi pour la nation européenne !", très remarquée, est alors organisée en Belgique et en France, où de grands collage sont organisés à Paris, Lille et Marseille. Parallèlement nous organisons une série de réunions en France, notamment avec nos camarades Jean THIRIART, Yannick SAUVEUR et Thierry MUDRY de la revue le PARTISAN EUROPEEN à Marseille en juin'87. Plusieurs réunions sont également organisées à Paris, auxquelles participent nos camarades THIRIART, SAUVEUR et BATAILLE. L'expérience cependant tournera court en raison de contingences financières, mais aussi du manque de volonté concrète de certains des participants. Néanmoins, des contacts forts utiles seront pris à cette époque qui permettront directement la création de la structure européenne du PCN en 1993 et le lancement de la revue NATION-EUROPE quelques mois plus tard.
  • Elections législatives et provinciales de décembre 1987 : le PCN se présente dans un arrondissement (Charleroi-Thuin) et une seule province, le Hainaut. Déjà présent à titre expérimental aux élections législatives de 1985, le parti n'a certes pas d'ambitions électoralistes à ce stade, notamment parce que la disparité entre nos moyens financiers et ceux de nos adversaires ne le permettrait pas. Mais la participation aux élections prouve nos capacités d'organisation et notre volonté de ne refuser aucun terrain de combat. Les élections sont aussi une tribune et une vitrine pour nos thèses et notre action.
  • De 1984 à 1987 : le PCN, publie 25 numéros de la revue CONSCIENCE EUROPEENNE, qui devient le laboratoire d'idée de l'Opposition nationale-européenne et NR. Certains numéros sont tirés à plus de 20.000 exemplaires. Les textes publiés alors sont aujourd'hui les références doctrinales de notre mouvance partout en Europe, notamment "LE PARTI DE L'EUROPE" de THIRIART et les "ORIENTATIONS NATIONALES-REVOLUTIONNAIRES" de Luc MICHEL.
  • Le numéro le plus célèbre reste cependant le n° 13 de février 1986 , consacré sous le titre "LES COMMUNISTES DE WASHINGTON" à une critique sévère de l'"Eurocommunisme" et de la dérive proaméricaine des partis communistes et maoïstes européens. Adressé à des milliers de cadres et de candidats communistes belges (des anciens du PC et du PTB nous ayant obligeamment fourni leurs fichiers), la revue provoquera un large débat qui relancera l'antiaméricanisme dans l'extrême-gauche belge.
  • Juin 1988 : accord d'Association permanente entre le PCN et l'Association EUROPE-ECOLOGIE. Cet accord marque la volonté de déboucher sur un militantisme de terrain, par le biais d'une action associative (comités de quartier) et consacre l'intérêt du parti pour les questions écologistes et la défense du cadre de vie. L'arrivée de nos camardes écologistes va apporter un sang neuf au PCN, qui retentira notamment sur notre potentiel d'organisation électorale.
  • Elections communales d'octobre 1988 : le PCN dépose des listes dans deux communes, Charleroi et Fleurus (où nous faisons 1%). Le bon résultat de Fleurus, où sont bien implantés nos camarades écologistes, nous conduit à faire du groupe communal PCN de cette commune la section pilote du Parti.
  • Novembre 1988 : première action du PCN sur le terrain judiciaire. Confronté à des violations flagrantes de la législation électorale par nos adversaires du PS et à une fraude caractérisée aux élections communales d'octobre 88 à Charleroi, nous engageons une action devant le Conseil d'Etat. Rapidement confrontés à l'influence de nos adversaires "socialistes" sur des Magistrats qui ont été nommés sur base de leur appartenance politique (c'est hélas leur mode de désignation en Belgique), nous décidons de plaider en rupture et de nous servir de la tribune offerte. Le Conseil d'Etat nous donne évidemment tort sur la forme, sans aborder le fond, mais la presse relaie alors les plaidoiries de notre président et notre argumentation est au coeur des débats parlementaires qui visent alors au contrôle et à la limitation des dépenses électorales.
  • 1989 : Recours du PCN à la Cour d'Arbitrage contre la Loi organisant les élections européennes : il s'agit d'une nouvelle action du parti sur le terrain juridique et de notre première apparition à la Cour d'Arbitrage, l'équivalent belge du Conseil constitutionnel français, dont la législation vient d'être adaptée aux recours individuels des particuliers et des personnes morales. Nous y attaquons durement la Loi organisant les élections européennes et obtenant un succès important, puisque grâce à notre action la Loi est amendée et que désormais les 5.000 signatures nécessaires peuvent être recueillies n'importe où dans le collège électoral concerné. Le cauchemar du recueil des signatures dans les provinces peu peuplées des Ardennes (Namur et Luxembourg) étant enfin terminé.
  • Notre action permettra dans l'avenir à de nombreuses petites listes de pouvoir se présenter aux élections européennes et sénatoriales (organisées depuis 1995 sur la même circonscription).
  • 1990 : Action du PCN à la Cour d'Arbitrage contre la Loi de financement des partis belges : le 4 juillet 1989 est adopté par les chambres belges une loi organisant "le financement et la comptabilité ouverte des partis politiques". Cette législation, sommet d'hypocrisie, réserve en fait ce financement très important (il était en 1995 de l'orde d' 1 milliard de francs belges) aux seuls partis traditionnels représentés dans les deux chambres du Parlement.
  • Nous attaquons devant la Cour d'Arbitrage cette Loi, notre action ayant un important retentissement médiatique. La Cour d'Arbitrage, dont la moitié des juges sont nommés parmi les parlementaires sortant du Sénat, ne nous donnera raison que sur un point mais important, elle amende en effet la loi, permettant à tous les citoyens de poursuivre les violations de la Loi en cause, alors que le texte original réservait celle-ci à une commission de contrôle composée des seuls parlementaires.
  • Les débats qui auront lieu alors sont d'un niveau très élevés en droit constitutionnel et les interventions de notre président remarquées. Plusieurs travaux universitaires seront consacrés à notre action, ainsi qu'un numéro spécial du "COURRIER HEBDOMADAIRE DU CRISP", le centre de recherche de l'Institut des Sciences Politiques belge.
  • 1987 à 1990 : le PCN essaime idéologiquement partout en Europe : le travail idéologique que nous avons entrepris avec les Editions MACHIAVEL et la revue CONSCIENCE EUROPEENNE commence à porter ses fruits. Les thèmes que diffuse le PCN deviennent la base idéologique de la plupart des mouvements nationaux-révolutionnaires en Europe et touchent même de larges secteurs de la "Nouvelle-Droite" ou des milieux nationalistes. Des mouvements comme "Nouvelle Résistance" en France ou le "Front Européen de Libération" font directement référence au PCN, dans lequel ils voient leur origine idéologique.
  • Cette diffusion de nos thèses préparera bien entendu l'émergence européenne de notre parti à partir de 1993 et concrétisera notre rôle de pôle doctrinal et notre prééminence dans ce domaine au niveau européen, une influence qui dépasse largement les moyens humains et matériels de notre parti.
  • Septembre 1991 : Ouverture de la seconde Maison du Parti à Bruxelles, où est alors installé notre secrétariat-général européen, sur un plateau de bureaux modernes de plus de 300 m2.
  • Elections législatives et provinciales de novembre 1991 : le PCN présente des listes dans cinq arrondissements (Charleroi, Thuin, Nivelles, Bruxelles-Halle- Vilvoorde et Arlon-Bastogne-Marche-Neufchâteau-Virton) et dans trois provinces (Hainaut, Luxembourg et Brabant) et organise un "Rassemblement électoral", ouvert notamment à l' Association EUROPE-ECOLOGIE, aux derniers représentants de l'aile Nationale-Révolutionnaire du PFN à Bruxelles et à une dizaine d'autres petites formations (certaines écologistes ou régionalistes) qui se placent dans le sillage du PCN, qui seul dispose de l'organisation électorale nécessaire pour le dépôt des listes et pour faire face aux lourdes obligations administratives qui en découlent. A Charleroi, des listes complètes sont déposées pour la première fois.
  • Août 1992 : Voyage de Jean THIRIART à Moscou : c'est à cette date que la jonction a été effectuée entre l'opposition nationale-européenne et communautariste et l'opposition patriotique russe. Notre conseiller politique Jean THIRIART se rend à Moscou et y a une série d'entretiens avec les principaux représentants de l'Opposition nationale-patriotique, notamment Yegor LIGATCHEV, l'ancien secrétaire du comité centrale du PCUS (l'ancien numéro deux de l'état soviétique) et Guenadi ZOUGANOV, le président du Parti Communiste de la Fédération de Russie. Des liens de travail et d'amitiés sont liés à cette occasion avec l'Opposition patriotique russe.
  • Le PCN devient en particulier le représentant à Bruxelles du "Front du Salut National", l'organisation unitaire qui regroupe l'ensemble des forces de l'Opposition nationale-patriotique et communiste russe et qui sera interdit en octobre 1993 par le régime de Boris ELTSINE.
  • Ce voyage d'une dizaine de jours a un très important retentissement dans la presse russe, la télévision russe et dans le grand quotidien KOMZOLOYSKIA, diffusé à 16 millions d'exemplaires en rendant notamment compte et reprenant l'exposé de THIRIART sur "l'Empire européen de Dublin à Vladivostok", fait lors d'une conférence de presse. A l'issue de l'ensemble de ces journée, des décisions concrètes furent prises, qui ont été mises en oeuvres depuis, concernant la mise en place de moyens de liaison permanents pour l'échange rapide d'informations et la création de structures d'information et de presse entre l'Europe occidentale et la Russie.
  • Août 1992 : Sortie à Moscou du premier numéro de la revue ELEMENTY dirigée par Alexandre DOUGUINE et qui sert alors de plate-forme doctrinale à l'Opposition patriotique russe. Un long article sur les positions communautaristes de Jean THIRIART figure dans ce numéro. Dans son numéro 4 de novembre 1993, elle expose cette fois les positions communautaristes de Luc MICHEL sur les thèses économiques du Parti et la nécessité d'un Nationalisme économique et d'une Europe autarcique pour lutter contre l'impérialisme américain. Cette publication et l'intérêt qu'elle rencontre témoigne de l'impact idéologique de nos thèses en URSS, dont on retrouve notamment l'écho dans le programme économique du PCFR de Guenadi ZOUGANOV.
  • Novembre 1992 : décès de Jean Thiriart. Son épouse Alice Thiriart, ancien cadre dirigeant de Jeune-Europe, remet à Luc Michel les archives politiques de Jeune-Europe et de Thiriart. En 1999, à la mort d'Alice Thiriart, sa fille Frédérique confiera à Luc Michel les archives privées et la bibliothque politique de son père.
  • Juillet 1993 : Mise sur pied de sections régionales du PCN à Paris et Budapest, concrétisant la vocation européenne du Parti. Pour la première fois depuis "Jeune-Europe" disparue en 1969, un même Parti européen est présent dans plusieurs pays sous une direction unique. Le PCN acquiert une dimension européenne.
  • Novembre 1993 : Unité du Nationalisme-révolutionnaire en Belgique avec le PCN : Depuis son congrès de fondation en 1984, le PCN a mené une action inlassable pour l'unité du Nationalisme-révolutionnaire en Belgique. Dès sa fondation militent dans ses rangs les militants du "Front Nationaliste-Nationalistich Front" (F.N.F.), qui était alors la principale organisation nationale-révolutionnaire en Belgique. Des cadres du "Mouvement Socialiste Populaire", disparu en 1982, ont également rejoint à cette époque le PCN.
  • A l'occasion des élections législatives belges de novembre 1991, le PCN a noué une alliance électorale avec l'aile nationale-révolutionnaire du "Parti des Forces Nouvelles" (PFN), formation dont les dirigeants venaient de trahir la cause du nationalisme pour rejoindre les réactionnaires du pseudo "Front National" Belge (la pâle copie néo-libérale belge de la formation d'extrême-droite réactionnaire française). Des listes communes sous le sigle PCN-NCP furent à cette occasion déposées dans les arrondissements de Bruxelles et du Brabant wallon (Nivelles). Cette opération devait déboucher sur le lancement du PCN à Bruxelles et a permit à une autre branche de la famille nationaliste-révolutionnaire de s'intégrer au Parti.
  • En novembre 1993, le PCN réalise définitivement l'unité du Nationalisme- révolutionnaire en Belgique. En effet, les "GROUPES DE BASE DU BRABANT", qui publièrent entre 1989 et 1991 le journal "PARTISAN" (en continuation de la publication de la revue "LE PARTISAN EUROPEEN" éditée précédemment à Bézier et qui relayait les thèses de Thiriart en France), rejoignent le PCN et s'intègrent à ses structures. Une page est ainsi tournée pour le Nationalisme-révolutionnaire européen en Belgique : l'unité est faite et elle est définitive !
  • Février 1994 : lancement de la revue du Parti "NATION-EUROPE" publiée simultanément à Bruxelles et à Paris, avec un Comité de rédaction pan-européen. En France, "NATION-EUROPE" est diffusée en kiosques. En Belgique, tous les diffuseurs boycottent notre revue.
  • Elections communales et provinciales d'octobre 1994 : le PCN dépose des listes dans sept communes (Charleroi, Fleurus, Namur, Liège, Anderlecht, Auderghem et Saint-Gilles). Nous sommes présents dans toutes les grandes villes francophones. A Fleurus, devenue notre section-pilote, nous frôlons les 4 % et seule une fraude électorale scandaleuse nous prive d'un élu. Nous nous présentons également dans quatre provinces (Hainaut, Namur, Liège et Brabant).
  • Elections législatives et régionales de mai 1995 : le PCN présente, avec l'appui de près de 6.000 signatures régulières d'électeurs généraux, une liste au Sénat pour le Collège français (Bruxelles, Wallonie, Communauté germanophone). Nous présentons des listes à la Chambre et à la Région dans cinq provinces (Hainaut, Namur, Liège, Brabant et Bruxelles) et dans dix arrondissements (Bruxelles-Halle-Vilvoorde, Liège, Namur-Dinant- Philippeville, Charleroi, Thuin et Nivelles). Le PCN présente plus de 140 candidatures. En Wallonie et au Sénat toutes nos listes sont complètes. C'est le résultat du développement de notre organisation électorale.
  • A l’occasion des élections du 21 mai 1995, notre Parti, le PCN, s’était fixé deux objectifs : d’une part briser la montée de l’extrême-droite libérale et en particulier du "Front National", cette imposture électorale menée par des politiciens libéraux, d’autre part développer son appareil politique et apparaître comme une formation de niveau national.
  • Mai 95 : Le PCN brise la montée de l'extrême-droite néo-libérale belge : La première partie de notre programme nous l’avons tenue. C’est en effet le PCN qui a fait écarter, en révélant l’utilisation systématique de fausses signatures par le FN belge pour présenter ses listes, les listes de cette formation néo-libérale au Sénat, mais également à la Région à Thuin et à la Région et à la Chambre dans le Brabant wallon. La vague victorieuse qui devait porter le "Front National" belge s’est brisée sur notre action. Le FN belge est en effet bien loin des succès qu’il attendait : l’absence d’un sénateur le prive du financement public de l’Etat, c’est-à-dire des 54 millions de subsides que s’apprêtait à lui donner le Système en quatre ans. Ses députés ou ses conseillers régionaux sont en nombre bien moins important qu’ils l’espéraient. Et ses résultats électoraux, que l’on ne doit pas comparer à ceux de 1991 mais à ceux de 1994, sont en régression partout. A cela s’ajoute les crises internes qui ont fait éclater le Front National belge, mais aussi d’autres groupes d’extrême-droite comme "Agir", en une myriade de groupuscules rivaux et impuissants. Une implosion soutenue et entretenue de l'extérieur par le PCN.
  • Mai 95 : le PCN apparaît en Belgique comme formation de niveau national. Notre second objectif, apparaître comme une formation nationale, a également été atteint. Les commentateurs n’ont en effet pas relevé que le PCN, en se présentant au Sénat dans l’ensemble du collège français, c’est-à-dire dans toute la Wallonie, Bruxelles et la Communauté germanophone, est la seule formation d’opposition au Système qui ait été capable de récolter les 5000 signatures nécessaires d’électeurs et qui a su assurer l’effort militant que cela impliquait. A comparer d’ailleurs avec l’incapacité des formations d'extrême-droite (FN ou Agir), de droite belgiciste (Unie, BEB, etc.) ou gauchistes (LETD) à faire de même et qui ont dû baisser le gant ou ont tenté de se présenter avec de fausses signatures (FN, Unie). Le PCN s’est également présenté dans dix arrondissements, à la Chambre et à la Région à Bruxelles et dans toutes les grandes villes wallonnes. Il est maintenant présent dans des arrondissements où il ne s’était jamais implanté, comme le Brabant wallon, Thuin ou Liège. Enfin, à Bruxelles-Halle-Vilvoorde, nous avons mené une campagne bilingue, sous le sigle PCN-NCP.
  • La progression électorale du PCN de 1991 à 1995 : Nos résultats ne sont pas non plus décevants, malgré les critiques de la propagande des média du Système. Nous avons été en effet systématiquement privé de radio et de télévision, malgré le dépôt de notre liste au Sénat. Les juridictions administratives et judiciaires auxquelles nous nous sommes adressées pour obtenir un passage à la télévision ayant scandaleusement, au mépris de la jurisprudence du Conseil d’Etat, consacré cette interdiction légale.
  • Nos meetings, comme à Liège, ont été également interdits.
  • Malgré cela, et malgré nos faibles moyens financiers (le PCN étant légalement exclu du financement public des partis), nos résultats sont en progression constante quasiment partout. Au Sénat par rapport à 1991, nous avons multiplié par dix nos résultats. Dans la province du Hainaut, Nous les avons multiplié par cinq à la Chambre. Dans de nombreux cantons populaires, nous approchons ou nous atteignons enfin la barre des 1%. Notamment à Dour, La Louvière, Charleroi, Châtelet, Seneffe, Mons ou Seraing, où nous commençons à mordre sur l'électorat du PS. Et un vote PCN est un vote conscient et de rupture avec le Système, pas un mouvement d'humeur ! Des résultats qui confirment le score de notre section-pilote de Fleurus, un des fiefs "socialistes" de l'arrondissement de Charleroi, qui frôla les 4 % lors des dernières élections communales.
  • 1994-1995 : Médiatisation du Parti : A l'occasion des élections belges de 1994 et 95, le PCN, qui était ignoré des média, par une politique volontariste, par son action contre l'imposture de l’extrême-droite libérale et par ses recours judiciaires victorieux, s’est largement médiatisé. Plus de 400 articles ont parlé de nous dans la presse en quelques mois. Pour la première fois depuis sa fondation, nous avons également eu une bref interview télévisée sur RTL et de nombreuses mentions sur les radios de la RTBF, ainsi qu'une brève apparition significative aux "Décodeurs de l'Info", les "Guignols" de CANAL PLUS Belgique
  • 1995 : Le PCN s'attaque au mur du silence des media : face à notre parti, et à quelques exceptions près relevant de journalistes ou d'organes de presse honnêtes qui notamment parlent de nous après nous avoir lu, les media adoptent deux attitudes opposées : soit la diffamation pure et simple, soit le silence absolu, la censure. Face aux campagnes de diffamation, la législation belge nous accorde théoriquement la publication de droits de réponse. Dans la pratique, ceux-ci nous sont systématiquement refusés par les organes de presse auxquels ils sont adressés. Début 1995, nous décidons donc de réagir et nos assignons en justice pour des droits de réponse non-publiés un certain nombre d'organes de presse, que nous choisissons pour leur valeur exemplative, en particulier LE COURRIER HEBDOMADAIRE DU CRISP édité par le Centre de Recherche de l'Institut des Sciences Politiques belge. le Groupe de Presse pseudo-socialiste du PEUPLE et du JOURNAL, et SYNDICAT, le journal de la FGTB, le syndicat socialiste, dont nous assignons le président François JANSSEN. Nous traduisons également en justice une revue d'extrême-gauche, ALTERNATIVE LIBERTAIRE, et un toute-boîtes gratuit A.Z. Par ailleurs, à l'occasion de la campagne pour les élections législatives de mai 1995, et alors que nous présentons une liste complète au sénat présente dans toute la communauté française, la RTBF, la radio-télévision publique, modifie ses règles d'accès au tribunes électorales radio-télévisées et nous interdit d'antenne. Nous intervenons devant le Conseil d'Etat contre la RTBF et assignons celle-ci en référé. La juge, refusant d'appliquer la toute nouvelle jurisprudence du Conseil d'Etat, nous donnera pourtant tort ! Belle indépendance de la magistrature... Néanmoins nos actions vont contribuer à modifier la perception qu'ont de notre parti de nombreux journalistes qui citeront plus souvent le PCN et de façon plus objective, en cessant notamment de le classer à l'extrême-droite.
  • 1996 : le temps de l'expansion : 1996 a été l'une des meilleures années depuis la fondation du Parti en 1984. Notre émergence amorcée en 1995 n'a fait que se concrétiser. Le développement rapide du PCN, particulièrement en France suite à la fusion en septembre 1996 du Parti avec le mouvement "NOUVELLE RESISTANCE", fait passer notre structure de trois régions administratives et de deux bureaux d'information à quatorze régions et trois bureaux. Notre espace politique d'action directe va de l'Espagne à la frontière allemande et comprent tout l'Espace francophone. Le PCN exerce sans conteste la direction politique et idéologique dans l'ensemble de l'Europe au sein de la mouvance communautariste, nationale-révolutionnaire ou nationale-bolchevique.
  • Avril 1996: création du " FRONT NOIR-ROUGE-VERT " du PCN : Celui-ci est l’association sœur du PCN, à laquelle il est uni dans une fédération, et vise à organiser politiquement et électoralement , en Belgique et en France principalement, la mouvance associative qui soutien l’action du PCN. En font partie notamment l’ " Association EUROPE-ECOLOGIE " (correspondante pour l’Espace francophone de la structure écologiste internationale " EARTH FIRST "), le collectif antinazi " RESISTANCE EUROPEENNE-EUROPAÏSCHE WIDERSTAND ", les Comités anti-Mc do " NEFAST FOOD ", la coordination antiimpérialiste " LA CAUSE DES PEUPLES ", le " FRONT EUROPÉEN DE LIBÉRATION " (présent dans 7 pays européens) ou l’association " NOUVELLE RÉSISTANCE ". Le "FRONT NOIR-ROUGE-VERT" veut organiser un Front uni des ennemis du Système : Nationaux-révolutionnaires et Nationalistes radicaux, Nationaux-communistes et Léninistes, Socialistes radicaux, Ecologistes radicaux. Ce que représentant les trois couleurs noir, rouge et vert. Un tel front est déjà une réalité en Russie avec l’Opposition patriotique rassemblée derrière nos camarades du " Parti Communiste de la Fédération de Russie ", ou encore en Serbie où il forme la coalition au pouvoir.
  • Septembre 1996 : le "Front Européen de Libération" (FEL) se rallie au PCN. le "Front européen de libération" a été fondé comme structure informelle de coordination des mouvements nationaux-révolutionnaires en 1991. En 1993 il a doté sa direction internationale, située en France, d'une structure légale, de statuts et d'un exécutif statutaire. Entre 1993 et 1996, le FEL a été secoué par une crise interne, qui a vu s'opposer deux lignes, d'une part une ligne opportuniste, d'autre part une ligne radicale qui suivait la ligne du PCN (Le PCN avait adhéré au FEL en 1992, le départ de celui-ci du front en 1993 ayant provoqué une cassure interne qui ira sans cesse en s'élargissant). En septembre 1996, le bureau exécutif statutaire du FEL, unanime se rallie au PCN. Cette nouvelle ligne de marche devait conduire à une réorientation des activités de celui-ci, en structure de contact pour des adhérents directs, des associations ou des publications, à l'exclusion des formations politiques, ceci afin de ne pas faire double emploi avec la structure et européenne du PCN. Toujours fin 1996, le FEL devenait organisation adhérente du "Front Noir-rouge-vert" du PCN. Alors que de nombreux adhérents se ralliaient à la nouvelle ligne de marche, plusieurs des groupes politiques qui avaient constitué le FEL origniel reprenaient alors leur liberté.
  • Octobre 1996 : le "Comité National Anti-Mac Donald’s" et le bulletin "Néfast’Food" rejoignent le PCN et travaillent particulièrement avec l’Association de solidarité internationale " La Cause Des Peuples " et l’Association " Europe-Ecologie ", fraction radicale verte du PCN.
  • 1997 nous voit poursuivre notre action : En Belgique, le PCN va prolonger et amplifier de manière importante son offensive judiciaire et politique contre l'extrême-droite néo-libérale en vue de résoudre définitivement par son éradication les problèmes qu'elle pose. Les nombreux ennuis judiciaires et la tendance suicidaire des nombreux responsables de l'extrême-droite et du "Front National" en particulier face à notre Parti nous offrent de nombreuses opportunités. En France, nous sommes décidés à liquider rapidement les dernières séquelles de l'activité provocatrice, fractionniste et de sabotage de la petite camarilla d'extrême-droite liée au "Front National" français et qui avait conduit la mouvance nationale-révolutionnaire dans l'impasse. Après avoir recentré le débat idéologique, nous sommes aussi décidés à ce que pas un groupuscule national-révolutionnaire ne puisse subsister face à nous, situation à laquelle nous sommes arrivés en Belgique dès 1993 et qui nous a permis de nous développer rapidement en occupant seuls notre créneau politique.
  • Du groupuscule au Parti : Nos adversaires, aussi bien en Belgique qu'en France, tendent systématiquement à minimiser l'importance du PCN et à le présenter pour ce qu'il était il y a quelques années, à la fin des années 80, c'est-à-dire un groupuscule. Nous n'avons nullement honte de cette période et tous les connaisseurs de l'histoire des mouvements révolutionnaires savent qu'un Parti original a toujours été, au départ, un groupuscule. Toujours est-il qu'aujourd'hui, en particulier avec notre développement en France, le PCN n'est plus du tout un groupuscule, comme nos adversaires le savent trop bien. Le PCN est devenu le seul Parti national-révolutionnaire et national-communiste de l'Espace francophone et le premier Parti national-révolutionnaire en Europe. Déjà, à l'occasion des élections législatives et sénatoriales belges de 1995, il était évident que notre développement était conséquent. Nos adversaires de l'extrême-droite oublient particulièrement que pour avoir pu attaquer leurs listes dans tous les arrondissements de Belgique francophone, il fallait évidemment que nous y soyons présents. Nous avons en fait présentés plus de cent candidatures à l'occasion de ces élections en mai 1995 et il est notable de signaler qu'en Wallonie nos listes étaient partout complètes, ce qui était loin d'être le cas du "Front National". Pour nous présenter au Sénat fédéral, c'est-à-dire à un scrutin de liste unique pour le Collège francophone qui regroupe les Régions bruxelloises et wallonne ainsi que la Communauté germanophone, élection uniquement accessible aux grandes formations politiques, nous avons dû nous montrer capables de récolter plus de 6.000 signatures d'électeurs généraux, avec l'effort militant que cela suppose. Effort qu'aucune formation d'extrême-droite n'a jamais été capable de réaliser honnêtement. D'où les tentatives avortées suite à notre action du "Front National" et du groupuscule belgiciste d'extrême-droite "UNIE" de présenter leurs listes avec de fausses signatures. Un faux et usage de faux que nous leur avons fait payer cher.
  • Le succès de notre presse et le développement de notre appareil : "NATION EUROPE", la revue du Parti, qui est aujourd'hui notre vitrine principale vis-à-vis de l'extérieur, traduit également notre développement. Exemple unique depuis "LA NATION EUROPEENNE" de Jean THIRIART à la fin des années 60, près de trente cadres européens et de nombreux correspondants sur les quatre continents participent aujourd'hui à sa réalisation, tant intellectuelle, matérielle que technique. C'est aujourd'hui un exemple unique et la qualité de notre publication est le reflet de cette équipe qui la supporte. Nous devons également insister sur le poids de l'appareil de notre Parti et de son organisation, sur les vastes locaux que nous occupons à Bruxelles et à Charleroi et dont beaucoup de formations politiques plus importantes ne disposent pas d'équivalent. Sans locaux, sans imprimeries, sans infrastructures permanentes, nos critiques, belges ou français particulièrement, crient évidemment de dépit devant notre organisation. Il est patent que ceux qui nous critiquent le plus, sont ceux que nous avons appelés, à la suite de Jean THIRIART, "l'internationale des boîtes postales".
  • 1997: création du "Collectif antinazi RESISTANCE EUROPEENNE-EUROPAÏSCHE WIDERSTAND" : Au PCN, nous sommes particulièrement sensibles à la renaissance des thèses néo-nazies parce que nous n'avons pas oublié le combat et le sacrifice des nôtres. Le 4 février 1933, cinq jours après la prise du pouvoir par Adolf HITLER, les nazis effectuaient leurs premières arrestations en Allemagne. Ils n'ont pas arrêté des juifs ce jour là, ni des communistes, des socialistes, des francs-maçons ou des homosexuels, mais nos camarades nationaux-bolchéviques et nationaux-révolutionnaires de "LA NATION SOCIALISTE" de Karl Otto PAETEL et du groupe "GEGNER" de Harro SCHULZE-BOYSEN (qui dès 1936 se sacrifiera en dirigeant le réseau de résistance antinazi berlinois, improprement connu dans l'Espace francophone sous le nom d'"Orchestre Rouge"). Nous n'oublions pas non plus notre camarade Ernst NIEKISCH, animateur du réseau "WIDERSTAND", le premier réseau de résistance antinazi en Allemagne, créé dès 1933, qui sortira brisé des prisons nazies en 1945. Ou encore Fritz WOLFHEIM, leader du Conseil révolutionnaire de Hambourg en 1918, co-fondateur en 1919 du "National-communisme hambourgeois", membre de "La NATION SOCIALISTE", et qui porta dans les camps de concentration où il disparut et le Triangle rouge et l'Etoile jaune. 1997 nous voit donc créer une structure spécialisée dans la lutte contre l'extrême-droite, le Collectif anti-nazi RESISTANCE EUROPEENNE-EUROPAÏSCHE WIDERSTAND (en hommage au mouvement national-bolchevique d'Ernst NIEKISCH).
  • "A quoi sert encore le Front Anti-Fasciste ?": tel était le titre d'une tribune libre consacrée au PCN dans " LE SOIR " du 9 mai 1995 (alors que nous venions d'obtenir l'écartement de la liste du FN au Sénat pour le collège francophone pour faux et usages de faux dans ses signatures de présentation), et dont le titre fut refusé par le quotidien de la Place de Louvain. Aujourd'hui, il est bien certain que le seul Parti qui fait reculer l'extrême-droite, c'est le PCN. Et c’est un exemple unique en Europe ! Partout ailleurs où s'agitent les anti-fascistes de salon, l'extrême-droite croît et prospère, en France, en Autriche ou ailleurs. C’est la raison pour laquelle le PCN implante en 1997 dans tout l'Espace francophone son collectif "RESISTANCE EUROPEENNE-EUROPÄISCHE WIDERSTAND " de façon à élargir la base de notre combat contre l'extrême-droite néo-nazie.
  • La "Campagne 1997-99 pour l'interdiction du Front National et des autres groupuscules néonazis": La première action de notre nouveau Collectif est le lancement immédiat en Belgique en France d'une "Campagne 1997-99 pour l'interdiction du Front National et des autres groupuscules néonazis", mesure d'urgence et de salut public qui vise à écarter des élections une mouvance criminogène qui ne relève plus de la politique mais de l' association de malfaiteurs.
  • Juin 1997 : Un secrétariat germanophone est créé à Eupen, en Communauté germanophone de Belgique. il s'est attelé à la traduction en langue allemande de plusieurs travaux fondamentaux de notre Parti, première étape de notre réactivation dans l’espace alémanique.
  • 1996-1997 : haine et boue contre le PCN : A notre développement, à notre action décisive pour barrer la route à l'extrême-droite néo-libérale et pour chasser les voleurs du pouvoir, répond bien entendu la haine de nos adversaires. Cette haine nous galvanise. Elle est l'encouragement peut être le plus précieux, parce qu'elle montre que notre action porte, que nous faisons mal, que nous dérangeons. Nos adversaires les plus virulents, en France comme en Belgique, sont les mêmes. Il s'agit des mêmes réseaux liés aux polices politiques et au monde des sectes, notamment satanistes. En 1996-97, ceux-ci nous attaquent de la façon la plus basse ou la plus ignoble, avec la complicité active de la grande presse libérale et de la particratie. Une bassesse qui n'a d'égale que leur lâcheté. Mais nos adversaires ne connaissent visiblement pas les secrets de la propagande politique. Ils ne savent pas que ce que retiend le public des attaques qui sont menées contre nous, ce n'est pas la boue qu'ils tentent alors vainement d'agiter et qui ne nous éclabousse pas mais qui les salit inévitablement. Tout ce que le public retiend, c'est qu'aujourd'hui, face à l'extrême-droite, nous sommes l'adversaire principal et le seul qui peut la vaincre. Notre réponse a été elle aussi claire et nette. En France comme en Belgique, elle a été judiciaire. Partout nous ferons condamner nos diffamateurs. Nous amènerons les petits escrocs et les faussaires de l'extrême-droite devant leurs responsabilités. Nous leur ferons rendre des comptes devant les juridictions correctionnelles ou administratives. La Justice tranchera. Nous sommes sereins car nous savons que nos dossiers sont solides et que les erreurs de nos adversaires seront sans appels.
  • Juillet 1997 : première victoire judiciaire : En France, à Tours en juillet 1997, le PCN gagne son premier procès en diffamation et fait condamner pénalement en correctionnelle un militant sataniste néonazi qui l'avait insulté.
  • Aout 1997 : le PCN s'implante en Suisse: le mouvement "NOUVELLE RESISTANCE-SUISSE", section helvétique du 'FRONT EUROPEEN DE LIBERATION", dont la centrale est établie à GENEVE, s'auto-dissout pour constituer notre réseau régional dans ce pays.
  • 1998 : l' expansion continue : Depuis sa fondation en 1984, notre Parti s'est vu annoncer maintes fois sa disparition prochaine par des adversaires ou des "amis" mal intentionnés (beaucoup ont, depuis, disparu sans laisser de traces...). Il suffit que nous excluions un provocateur, un agent infiltré d'un quelconque service de police, ou un militant malhonnête pour que l’on annonce aussitôt notre démembrement. Il est à noter qu'en quinze ans d'existence notre Parti n'a jamais connu de scissions, ce qui prouve la rigueur de notre ligne doctrinale et de notre encadrement. Au risque de chagriner nos adversaires et nos concurrents, nous n'avons pas l’intention d'arrêter notre expansion. En 1998, de nombreuses implantations nouvelles sont apparues.
  • 1998 : en France, le PCN se structure : nous poursuivons en 1998 notre implantation selon le rythme constant adopté depuis automne 1996. De nouvelles sections régionales sont créées, en Bretagne-Pays de Loire, Provence-Alpes-Côtes d'Azur, Franche-Comté-Bourgogne ou encore en Ile-de-France. Nos camarades sont très actifs, ils participent à de nombreuses manifestations unitaires à retentissement médiatique, notamment celles du "Collectif pour la levée de l’embargo en Irak". Et plusieurs de nos militants animent des comités de chômeurs. A noter, les actions menées dans le Nord, notamment devant le siège du P.S. à Valenciennes qui a eu un large écho dans les média locaux. Nos camarades se sont également présentés à toutes les élections organisées en France depuis deux ans.
  • 1998 : en Belgique le PCN continue le combat : notre Parti poursuit le cours de son développement et de sa restructuration. A Liège, la répression avait stoppé notre implantation entamée en 1994, frappant durement notre secrétaire provincial, qui fut emprisonné pendant plusieurs semaines pour un tract politique. Là aussi, notre pugnacité a payé et nous menons une offensive judiciaire rigoureuse contre nos adversaires. Nous obtenons notamment du Conseil d'Etat belge la réouverture de nos locaux fermés par un arrêté abusif de l’administration communale régimiste de Liège.
  • Relations internationales : Le travail accompli par notre Direction des Relations internationales est particulièrement remarquable, puisque le PCN a développé singulièrement son action de solidarité internationale et est aujourd'hui reconnu de Tripoli à Piong Yang. Le sérieux de notre organisation, qui contraste avec le battage médiatique et les provocations de quelques groupusculets n'agissant qu'à usage des media, est particulièrement apprécié dans le monde arabe. Ainsi, Tripoli a choisi début 1998 notre camarade Fabrice BEAUR, membre de notre Bureau politique, comme coordinateur général pour l'espace francophone (France, Belgique et Suisse) du " Mouvement des Comités révolutionnaires ", la structure anti-impérialiste qui est le fer de lance de la Révolution libyenne et qui se structure maintenant à l’échelon mondial.
  • 1998 : le Collectif RESISTANCE EUROPEENNE présent partout ! Notre action spectaculaire contre l'extrême-droite et particulièrement les Fronts nationaux belge et français, s'est structurée et élargie par la création du collectif antinazi " RESISTANCE EUROPEENNE-EUROPAÏSCHE WIDERSTAND ". C’est par dizaines que nous faisons interdire les réunions de l’extrême-droite néonazie en Belgique. A cette opération pugnace, s'ajoutent de nombreuses actions et recours admnistratifs en justice. Afin de barrer la route à l’extrême-droite en France, nous présentons un candidat à l’élection législative partielle de Toulon dont l’intitulé se passe de commentaires puisque la liste s'appelle " PCN : les Jeunes contre LE PEN et pour l’interdiction du FRONT NATIONAL ".
  • Février 1998 : EUROPE-ECOLOGIE redéfinit et amplifie son action : Nos autres structures spécialisées, notamment l’Associatlon " EUROPE-ECOLOGIE " et l’" ACTION SYNDICALE COMMUNAUTAIRE ", la structure syndicale du Parti, se développent harmonieusement. L’association " EUROPE- ECOLOGIE " s'insère depuis févier 1998 dans le réseau mondial de l’Ecologie la plus radicale, puisqu' elle représente "EARTH FIRST" dans l’espace francophone.
  • Mai 1998 : Le PCN donne un cadre à son action internationale en créant l' Association "LA CAUSE DES PEUPLES". Celle-ci publie une revue du même nom, diffusée en kiosques en Fance, qui s'impose très vite comme la meilleure revue de solidarité internationale de l'Espace francophone et où s'expriment de nombreux militants antiimpérialistes des quatre continents.
  • 1998 : Notre militantisme et notre activisme sont particulièrement visibles sur INTERNET. Nous fûmes le premier Parti en Belgique à disposer d'un site sur INTERNET, fait que les média ont passé sous silence. Au premier site, créé en 1996, s'ajoutent maintenant ceux de notre courant national-bolchevique et du courant léniniste-européen (qui a été accueilli sur le site officiel du "PARTI DU TRAVAIL DE COREE").
  • Décembre 1998 : IVeme Conférence européenne du PCN : La croissance de notre Parti et élargissement de sa base de recrutement nous ont conduit à développer notre démocratie interne. A la suite de la réunion du Comité central en décembre 1997, le Parti reconnaît en son sein l'existence de courants officiels qui sont actuellement au nombre de sept : National-bolchévique, Léniniste-européen, Syndicaliste révolutionnaire, National-révolutionnaire, Vert radical (écologiste), Socialiste radical, Démocrate européen (démocratie directe et citoyenneté européenne).
  • 1998-99 : l’image de notre Parti vis-à-vis des média s'est nettement améliorée. Depuis notre fondation en 1984, nous avons été systématiquement victimes de campagnes de diffamation organisées principalement par le pseudo " PARTI SOCIALISTE " belge et par certains journalistes qui lui sont proches. Ils prétendaient que notre Parti était une " formation d’extrême-droite " (nos adversaires libéraux et d'extrême-droite, eux, parlent de " parti communiste " ). Las de cela, nous avons lancé en 1994 une importante offensive judiciaire et médiatique visant à redresser cette situation. De nombreux éditeurs responsables de publications dans lesquelles nous étions diffamés ont été cités en justice. Notre action judiciaire et celle que nous menons contre les Fronts nationaux belges et français et autres groupes néonazis assimilés, a débouché sur de nombreuses victoires morales, notamment la reconnaissance par des revues scientifiques belges (tel le "Courrier hebdomadaire du CRISP", le Centre de recherche de l'Institut des Sciences politiques de Bruxelles) du fait que notre Communautarisme européen était un phénomène politique original qui n'avait bien entendu aucun lien avec la mouvance réactionnaire - il suffit de lire notre programme pour s'en convaincre.
  • 13 Juin 1999 : Elections européennes, sénatoriales, législatives et régionales en Belgique. Le PCN dépose pour la première fois une liste en Belgique aux élections européennes dans le Collège français (une méga circonscription qui regroupe toute la Belgique francophone et recouvre les régions de Bruxelles-capitale et de Wallonie). Le PCN est aussi parmi les douze partis francophones de niveau national qui se présentent une liste à l'élection sénatoriale fédérale (organisée dans une circonscription qui regroupe Bruxelles, la Wallonie, la Communauté germanophone de Belgique et l'arrondissement flamnd de Halle-Vilvorde). Le PCN confirme sa capacité d'organisation militante en recueillant les Douze milles signatures d'électeurs nécessaires à la présentation de ses listes.
  • Avril-Juin 1999 : répression de l'Etat belge contre le PCN. Le but du PCN à ces élections est d'achever en Belgique l'extrême-droite, divisée et affaiblie. Le Régime en décidera autrement. Les listes du "FRONT NATIONAL" et de ses 7 dissidences (!?!) sont présentées comme d'habitude avec de nombreuses fausses signatures. Dans de nombreux arrondissements des faux et des abus de confiance sont découverts. Le PCN dépose systématiquement plaintes et recours. Les Bureaux électoraux, composés de magistrats aux ordres, qui reçoivent leurs instructions du Ministère de l'intérieur, rejettent toutes nos plaintes et permettent même dans certains cas aux faussaires néonazis de remplacer leurs fausses signatures par d'autres, que personne ne vérifie ! Par contre, le Régime lance une véritable chasse aux sorcières contre le PCN : obstructions administratives, procédures policières illégales (à Liège on saisit même illégalement nos signatures), tracasseries systématiques des bureaux électoraux. Plusieurs de nos listes législatives et régionales, à Bruxelles notamment, sont ainsi illégalement écartées. Nous en tirerons évidemment les conséquences qui s'imposent...
  • Notre action actuelle n’est qu’un début : Le PCN est aujourd’hui plus que jamais le fer de lance de l’opposition au Régime et la seule alternative au Système. De plus en plus de camarades le comprennent et soit rejoignent nos rangs, et ce, malgré certaines frilosités idéologiques, soit commencent à travailler avec nous. Ce n'est qu'un début, continuons le combat pour plus de justice sociale, pour plus d’équité, pour la construction d’une Europe sociale et nationale des citoyens, pour l’avenir de notre peuple et pour chasser les voleurs du pouvoir !