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L'OTO : une secte au coeur de l'extrême-droite

___Sectes et Extrême droite : Le retour du Groupe de Thèbes
___Sectes et Extrême-droite : L'OTO en France
___Sectes et Extrême-droite : Le CESNUR et l'Université
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___Le PCN fait juger les néo-nazis satanistes... et les terrorise !
___Sectes et extrême-droite : les Editions du Chaos

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___Loges mixtes ? Extrême-droite, secte et Francs-maçons à Nice
___Nice , nazisme et ésotérisme : que sait on de Nice ?

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___Le retour des Barbouzes : Provocateurs "rouge-bruns", sectes et réseaux pédo-nazis
___Génération THIRIART ! Contre l’imposture et les mensonges des "nouveaux nationalistes", seule la vérité est révolutionnaire… Préface



Sectes et Extrême droite :

Le retour du Groupe de Thèbes

http://www.multimania.com/tussier/rev9709.htm

Ces universitaires qui flirtent avec les sectes

L'Événement du Jeudi

18 septembre 1997, p. 14-18, par Serge Faubert

Les plus honnêtes se sont fait embrigader dans une mauvaise croisade. Les autres poursuivent un combat militant, en s'abritant derrière le masque de la rigueur scientifique. Enquête sur les errements de quelques sommités universitaires.

[Résumé]

L'article démarre par des propos de Régis Dericquebourg, maître de conférences à l'université Charles-de-Gaulle de Lille, "connu pour ses études complaisantes sur la Scientologie", au sujet des opposants aux sectes, tenus lors du premier colloque du CESNUR : "Qu'une poignée de personnes religieusement incultes et agressives soient devenus les maîtres à penser d'une génération de politiciens, de journalistes, de gauchistes, de syndicalistes, d'administrateurs n'est pas anodin".

S. Faubert espère que ce dérapage n'engage que son auteur et non les sommités qui composent le CESNUR, comme "Émile Poulat, directeur d'études à l'[EHESS] et directeur de recherche au CNRS, ou Antoine Faivre, titulaire de la chaire d'histoire des courants ésotériques et mystiques dans l'Europe moderne et contemporaine à l'École Pratique des Hautes Études." L'auteur souligne que le CESNUR attire également ponctuellement d'autres spécialistes renommés comme "Jean Baubérot, professeur à l'EPHE et directeur du groupe de sociologie des religions et de la laïcité au CNRS". Mais il estime que si "les scientologues et les sectes sont passés maîtres, on le sait, dans l'art de solliciter et d'instrumentaliser les propos de gens qui ne leur sont pas favorables (...) en l'occurrence, les universitaires ont largement prêté le flanc à cette opération."

Tout a commencé par une critique du rapport parlementaire, basé sur un document de travail des Renseignements Généraux, et dont les rapporteurs ont refusé d'entendre les universitaires. Faubert reconnaît d'ailleurs que ce rapport, "s'il représente un progrès par rapport au laisser-faire qui prévalait auparavant en matière de sectes, reste une réponse maladroite et expéditive". L'essentiel du congrès du 5 et 6 février 1996 de l'Association Française de Sociologie Religieuse, initialement consacrée aux "nouveaux mouvements religieux et logiques sectaires", fut consacrée à cette critique.

"La levée de boucliers des universitaires en serait restée là s'il n'y avait eu Massimo Introvigne. Étonnant personnage que cet avocat italien de 42 ans. C'est lui qui, en 1988, a fondé le CESNUR international en compagnie d'un archevêque, Mgr Casale. Catholique conservateur, Introvigne a d'abord milité dans les rangs des royalistes, avant de rejoindre une formation de droite, l'Alliance catholique. A côté de ses activités professionnelles au sein du cabinet turinois Jacobacci et Perani, Introvigne enseigne l'histoire et la sociologie religieuse à l'Ateneo Regina Apostolorum, un établissement universitaire reconnu par le Saint-Siège et qui appartient à la congrégation des Légionnaires du Christ." Bénéficiant de l'appui de cette société secrète similaire à l'Opus Dei, prospectant dans les élites, Introvigne, qui a une réputation brillante depuis la publication en 1990 d'une "étude sur les sociétés secrètes contemporaines et leur filiation historique", va "structurer et développer le mouvement de protestation des universitaires".

Il crée le CESNUR France en juin 1996. "Le secrétariat est confié à l'avocat Olivier Séguy. Ce dernier est l'organisateur, en 1993, d'un colloque sur les Témoins de Jéhovah à l'Assemblée Nationale, en compagnie d'un de leurs défenseurs attitrés, l'avocat Jean-Marc Florand." Il publie dans la foulée "Pour en finir avec les sectes".

En fait, il s'agit surtout d'en finir avec le terme "secte", jugé péjoratif, pour le remplacer par "nouveaux mouvements religieux". Faubert fait alors remarquer que ce dernier terme n'est pas "neutre" mais bénéficie bien d'une connotation positive. La démarche "objective" et "neutre" des sociologues du CESNUR France semble donc ne pas se préoccuper d'être également une démarche de caution.

Introvigne agit également individuellement pour défendre sa conception de la "laïcité ouverte" (faisant remarquer que le terme de laïcité est un concept uniquement français, "d'ailleurs intraduisible en italien ou en anglais"), allant jusqu'à voler au secours des Témoins de Jéhovah en septembre 1996 dans leur procès contre l'ADFI, ou jusqu'à témoigner en faveur de la Scientologie, peu après, lors du procès de Lyon, à leur demande.

La démarche d'Introvigne et du CESNUR est critiquable au moins sur deux points essentiels. Tout d'abord, "il y a quelque malhonnêteté intellectuelle de la part d'Introvigne à se présenter comme le porte-parole d'une communauté universitaire qui se révèle extrêmement plurielle sur la question des sectes".

Ainsi, dans une interview à l'hebdomadaire, Jean Baubérot, à une question sur Introvigne, "Partagez-vous ses idées ?", répond : "Ses positions ne sont pas les miennes. Je ne suis pas catholique. Je défends la liberté religieuse au même titre que les autres libertés. En revanche, je considère qu'il est dangereux de placer celle-ci au-dessus des autres.". Et à une question sur les dérives de l'observation participante (démarche des sociologues du CESNUR), Baubérot répond : "Il faut que les gens qui ont recours à cette méthode se rendent compte de ce que le groupe leur laisse voir, mais aussi de ce qu'il leur cache. Les documents officiels doivent être l'objet d'un décryptage. Tous les témoignages sont à prendre en compte. Ceux des anciens adeptes comme ceux des adeptes heureux d'être dans le mouvement. dans les deux cas, c'est du vécu." Baubérot précise d'ailleurs que : "il m'est arrivé d'inciter des étudiants à cesser d'étudier certains groupes [avec cette méthode] à cause de la fascination qu'ils commençaient à éprouver pour le mouvement en question".

L'autre point essentiel sur lequel le CESNUR est critiquable est son indépendance de façade. Ainsi, Jean-François Mayer, un des intervenants du colloque international du CESNUR a Montréal en 1996, s'est fait payer à cinq reprises ses voyages d'études dans le monde sur la secte Moon... par les moonistes. S. Faubert détaille en note de commentaire le parcours de Mayer : "Avant de devenir, en 1991, expert de l'Office Central de la Défense (OCD), l'état-major du Conseil fédéral helvétique, Mayer a frappé à de nombreuses portes. A 16 ans, il demande son admission comme membre numéraire de l'Opus Dei. Puis il passe tour à tour par l'Eglise catholique schismatique, les quakers, les intégristes de Mgr Lefebvre et les orthodoxes. Il a 19 ans et il réside à Lyon. Il assiste aux conférences de Jean Madiran, l'actuel directeur du quotidien Présent, "presse amie" du FN. Responsable du comité Alain Escoffier (du nom d'un militant d'extrême droite qui s'est immolé par le feu pour attirer l'attention sur le goulag), Mayer est également membre du groupuscule Horizons Européens et du comité de diffusion de la revue néo-fasciste Défense de l'Occident. Début 80, il s'installe à Genève et milite dans les rangs de l'extrême droite locale, le Nouvel Ordre Social. "Oui, j'ai eu un engagement politique, répond Mayer quand on l'interroge sur sa jeunesse. Et alors ? Je ne suis pas de ceux qui s'excusent de leur passé."

M. Introvigne lui-même, à la fin des années 80, "a participé aux activités d'une société secrète, le Groupe de Thèbes. Cette structure prétendait rassembler les animateurs d'autres groupes ésotériques et constituer ainsi la société secrète des sociétés secrètes." Il fut ainsi amené à côtoyer "Christian Bouchet, le dirigeant d'un groupe nazi maoïste, Nouvelle Résistance, dont une partie des troupes a aujourd'hui rejoint le Front National".

Le Groupe de Thèbes se dissout lorsque l'Événement du Jeudi révèle son existence, mais se reconstitue alors autour de la revue l'Originel, et M. Introvigne et C. Bouchet se retrouvent à la tribune du colloque de cette revue en février 1996.

Mais ces parcours personnels côtoyant l'extrême droite ne sont pas des dérives isolées. La revue Politica Hermetica, animée par A. Faivre et E. Poulat, "a accueilli lors de deux colloques des figures de l'extrême droite comme Alain de Benoist, Alexandre Douguine ou Philippe Baillet". S. Faubert détaille ces participations et la biographie de ces personnes dans un encadré.

"L'été n'a pas ralenti l'activité du CESNUR. Les 2 et 3 août derniers, une association américaine, le Rutherford Institute, organisait à Paris un colloque sur la liberté religieuse en France. Parmi les intervenants, figuraient Massimo Introvigne, Olivier Séguy et Jean-François Mayer. Le Rutherford Institute - dont c'était la première manifestation en France - milite activement contre l'avortement et professe que toute loi doit être compatible avec la loi divine sinon "elle tend vers l'arbitraire et le despotisme"."






Secte et Extrême-droite :

L' "OTO" en France

Extraits de :

Ein Leben fuer die Rose (Arnoldo Krumm-Heller)

(By: Peter-Robert Koenig)

This is the internet-version of a book with the same title. This internet-version does not contain any picture-material. The interested reader is referred to the book, ISBN 3-927890-21-9 -- available through: ARW, box 500 107, D-80971 Muenchen, Germany 4 of 13 books on the OTO are electronically available (copyright: P.-R. Koenig)

Frankreich

Der "Caliphats"-Logenleiter Christian Bouchet wird infolge seiner rechtsorien-tierten politischen Beschaeftigungen aus dem "Caliphat" verstossen. Weiterer Grund ist, Bouchet habe Kopien der Crowley-OTO-Initiationsrituale an seine Mitglieder verteilt. Bouchet erhaelt nun, wie Fogagnolo, zwei zurueckdatierte Chartas von Lamparter (Krumms OTO und Webbs AA), was zu folgender Proklamation fuehrt. Das "Caliphat" "se trouve depuis plus de 10 ans dans les mains de responsables successifs plus soucieux de satisfaire leur ego (et vraisamblement aussi leur portefeuille...) que de construire un Ordre Thelemite... La mesquinerie, l'incoherence et l'inaction ... nous a entraine a rompre tous nos rapports structurels avec celui-ci. Par contre une charte vient d'etre accordee a quelques freres pour creer une Grande Loge Francaises de l'OTO dans la filiation Reuss/Krumm-Heller."

Anfang der 90er Jahre doktoriert Bouchet als Historiker ueber Aleister Crowley. Der Tenor seines Arbeit ist offensichtlich, da er "Konig" als "sous-homme plein de ressentiment" gegen "Notre Pere Aleister Crowley" tituliert.420* P.R.

Koenig, als europaeischer Repraesentant von Webbs AA, Bertiaux OTOA und nicht

nur Lamparters FRA/OTO, annulliert daraufhin Bouchets Chartas421* - dies als

Versuch, einmal aktiv im ethnologischen Untergrund zu wirken, zumal Bouchet

ausserdem auch noch politisch rechtsorientiert auftritt.

Bouchets Freund Remi Boyer versucht nun vergeblich, vom Herausgeber des "OTO-

Phaenomens" FRA-Titel zu erlangen, da die Chartas des Gabriel Ramirez aus

Kolumbien seit deren Anullierung durch Duval Ernani de Paula ja Nonsens gewor-

den sind. "Je considere necessaire le developpement de cette structure

traditionnelle pour proposer aux chercheurs une alternative aux multinationa-

les rosicruciennes. Il me semble important que la F.R.A. soit implantee soli-

dement dans plusieurs pays d'Europe, beaucoup de personnes n'ont pas d'autres

possibilites que l'AMORC ou l'association rosicrucienne de Max Heindel, cette

derniere etant la plus interessante."422*

Jetzt moechte man mit dem adligen Franzosen Jean-Pierre Giudicelli de Cressac

Bachelerie mit einem Schreiben nach Rio an eine FRA-Charta herankommen. Giudi-

celli (OTO-Phaenomen, 257) tritt seit vielen Jahren als Rosenkreuzer auf der

Buehne seiner verschiedenen Schloesschen auf. Duval Ernani aber: "We were not

impressed!"

Notes

420* "Thelema," VIII:26, Chateau Thebaud November 1991

421* Bouchet hat fuer seine Doktorarbeit mit falschen Versprechungen Material

vom Herausgeber bekommen. Anstatt versprochene Unterlagen im Austausch zu

schicken, verlangte Bouchet sogar noch einen Happen Geld fuer eine fotoko-

pierte Fruehversion seines Manuskripts, das zu diesem Zeitpunkt noch wie Pro-

pagandamaterial des "Caliphats" wirkte

 

Das OTO-Phaenomen. An Agony in 22 fit

(By: Peter-R. Koenig)

This is the internet-version of a book with the same title. This internet-

version does not contain any picture-material. The interested reader is

referred to the book, ISBN 3-927890-14-6 -- available through:

ARW, box 500 107, D-80971 Muenchen, Germany

4 of 13 books on the OTO are electronically available

(copyright: P.-R. Koenig)

Auch in Frankreich macht sich das OTO-Phaenomen bemerkbar: "A la fin des an-

nees 70, un certain Bernard Freon-Montenay crea a Paris l'Ordo Argenteum

Astrum le groupe QBLH, la Fraternite Hermetique du Dragon Lunaire, ainsi

qu'une loge de l'OTO. Dans un premier temps il a demande une reconnaissance a

l'OTO-Califat, puis a pretendu a une filiation avec l'OTO-Antiqua [1983]. De-

puis il semble que ce groupe soit devenu l'Ordre des Anges de

l'Apocalypse."1479*

Dazu William W. Webb, Kopf der QBL Alchemist Church und des Ordo Argenteum

Astrum: "In Regard Bernard Freon. In 1980 he wrote me... then I did not hear

from him until 1988... he had gone out of his mind... (he was Nuts)."1480*

Motta nimmt Freon ebenfalls in seine Liste der Verunglimpfungen auf.1481*

Der Italiener Fogagnolo knuepft Beziehung zum franzoesischen Ordenssammler

Christian Bouchet, einem Mitglied des dortigen "Caliphats," der am 24.6.1991

von Lamparter eine MM-Charta erhaelt, angeblich "to f[...] the Caliphate" in

Sachen Copyrights. Folgerichtig ruft nun Bouchet die Nationale franzoesische

Grossloge des Krumm-Hellerschen OTO aus, ungeachtet der Tatsache, dass seine

Lamparter-Charta dazu voellig unzureichend ist, da diese keine OTO-Wuerden ue-

bertraegt.

Da Lamparter erst im Herbst 1991 Memphis-Misraim-Grade erhaelt, sind die von

ihm an Bouchet erteilten MM-Grade null und nichtig. Am 1.10.91 wird Bouchet

durch Jean-Gilles Malliarakis aus der politisch nationalistischen Bewegung

"Troisieme Voie" verstossen.1482* Daraufhin gruendet er die politische

Organisation "Nouvelles Resistance" in Nantes.1483*

Bouchets Freund, Remi Boyer (angeblich Berater am franzoesischen

Justizministerium)1484* gruendet einen "Cercle d'Alexandrie," der sich nicht

nur rituellen Praktiken, sondern auch theoretischen Studien (d.h. Materialsam-

meln) verschrieben hat. Es ist nicht ganz ersichtlich, ob diese Organisation

identisch mit einer sog. Gruppe Thebe ist, wo dieselben Mitgliedernamen auf-

tauchen.

In den bunt zusammengewuerfelten Reihen dieser Zirkel finden sich nicht nur

"serioese" "Forscher," wie Serge Caillet (Memphis-Misraim) oder Robert Amadou

(Pretre de l'Eglise Syrienne), der oft bei den Zuercher Freimaurern zu Gast

ist, sondern auch illustre Persoenlichkeiten, wie Jean-Pierre Giudicelli de

Cressac Bachelerie (Memphis-Misraim in Nizza),1485* der das Lebenselixier ver-

kauft oder Jean-Pascal Ruggiu (Golden Dawn in Paris)1486* u.a. Boyer versucht

vergeblich, eine FRA-Charta zu erhalten.

Im Herbst 1991 loest sich Fogagnolo von den Franzosen, da er als Linksextre-

mist diese Herren als zu "faschistoid" empfindet. Fogagnolos "Agape-Prometeo"

ist fuer den "revolutionary political fight for Spiritual communism."1487* Der

vom Dalai-Lama anerkannte buddhistische Meister Namkhai Norbu verkehrt eben-

falls in Fogagnolos Gruppe.1488*

Boyer lehnt den Vorwurf "faschistoiden" Verhaltens ab und kontert, dass die

FRA-Charta Fogagnolos sowieso nur unter der Bedingung erteilt worden waere,

nach der marxistisch-revolutionaeren Linie der italienischen Agape-Gruppe Fo-

gagnolos zu arbeiten.1489* Auf jeden Fall hat Lamparter genug von den Franzo-

sen und bricht den Kontakt voellig ab "as I am very disappointed with occul-

tists, esoterists, orders and fraternities, the most of them being lunatic,

dogmatic, swindler, paranoiac, egoistic, ignorant, etc."1490*

1992 verbreitet Courtney Willis vom amerikanischen OTOA Unstimmigkeiten in Eu-

ropa, da er diverse Bertiaux-Chartas nicht anerkennt. Bertiaux als sein Chef

schweigt sich aus.

Julijan Naskov leitet den OTOA und die Couleuvre Noire in Jugoslawien. Mit dem

von Bertiaux persoenlich geweihten Ziorad Mihajlovic {13, 15} besteht ein ge-

spanntes Verhaeltnis. Am 22.2.1980 verweist Israel Regardie (Sekretaer Crow-

leys) Naskov an den "European representative" des OTO: "Our good friend" Her-

mann Joseph Metzger. Naskov wird bei Metzger vorstellig, als es aber um die

Frage weltweiter Autoritaet geht und Naskov den Namen Motta fallen laesst,

wird er von Metzger vor die Tuer gesetzt.1491*

Notes

1479* Christian Bouchet, Brief vom 29.7.89

1480* Webb, Brief vom 10.11.89

1481* Motta: "Sex and Religion," Nashville 1981, xiv

1482* "Mise au Point," Rundschreiben vom 21.9.91

1483* "Vouloir" 94-96, 1992. Bouchet schreibt ueber einen politischen Kongress

in London, und ebenso ueber Crowley, 22 und 30

1484* Boyer, Brief vom 30.11.91

1485* Briefe vom 22.7. und 9.9.91

1486* "Mages & Magies" Nr. 0, Frankreich 1991, 13

1487* Brief an die Redaktion AHA, am 6.5.92, unpubliziert

1488* "Ascesi" 1, 15 und 2, 29. Die politischen und weiteren neu-religioesen

Zusammenhaenge in: Ascesi 5

1489* Brief vom 30.11.91. Weitere Mitglieder: Francesca Gargano und Enrica

Ferrari

1490* Lamparter, Brief vom 13.1.92

1491* Mehr zu Naskov und der yugoslawischen OTO-Szene in: AHA 4/93

1492* Symonds, King, 167

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Das OTO-Phaenomen

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An Agony in 22 fits

 

 

By: Peter-R. Koenig

This is the internet-version of a book with the same title. This internet-

version does not contain any picture-material. The interested reader is

referred to the book, ISBN 3-927890-14-6 -- available through:

ARW, box 500 107, D-80971 Muenchen, Germany

4 of 13 books on the OTO are electronically available

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copyright: P.-R. Koenig

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"Ich sinke nieder, ich stammle verwirrtes Zeug -

der Weltgeist kommt mir wieder so gross vor -

zu gross!"

 

Paul Scheerbart

DAS OTO-PHAENOMEN

An Agony in 22 fits

0. Einfuehrung

1. Zusammenfassung

2. Notes Historiques sur le Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraim

3. Damals hinterm Mond

4. Veritas Mystica Maxima

5. Von denen Buchhaendlern und Grossmeistern

6. In Nomine Demiurgi Nosferati

7. Treffpunkt der Traeumenden

8. Von der Tribuene zur Gnosis

9. Thelema im Appenzell?

10. Verlag Psychosophische Gesellschaft

11. Illuminaten und Templer

12. Tradicion Huiracocha

13. Mysteria Mystica Maxima

14. Kennen Sie Oscar R. Schlag?

15. Die Wandernden Bischoefe

16. Aleister Crowley und die haitianischen Goetter

17. Die Geschichte des O.T.O.A (1921 - 1985)

18. Non c'e due senza tre

19. Per Aftera ad Astra

20. Reaktionen auf die Artikelserie

21. Dank fuer Material und/oder Auskunft

22. Bildmaterial und Personenregister

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0. EINFUEHRUNG

Kontext: Der vorliegende Text steht in der Tradition folgender Studien, die

jedoch alle zwischen Information und Meinungsaeusserung nicht klar unterschei-

den. Eine diesbezuegliche Auseinandersetzung mit diesen Werken findet aus

Platzmangel nicht statt:

Ellic Howe: "The Magicians of the Golden Dawn" (London 1972)

Karl R.H. Fricks "Licht und Finsternis"-Baende (Graz 1973-86)

Ellic Howe/Helmut Moeller: "Merlin Peregrinus" (Wuerzburg 1986)

John Symonds: "The King of the Shadow Realm" (London 1989)

Ergaenzend als Hintergrundinformation hat der Autor folgende Reader

herausgegeben:

P.R. Koenig: "Der Kleine Theodor Reuss Reader," Muenchen 1993

P.R. Koenig: "Materialien zum OTO," Muenchen 19941*

P.R. Koenig: "Der OTOA-Reader," Muenchen 1994

P.R. Koenig: "Ein Leben fuer die Rose," Muenchen 1995

P.R. Koenig: "Abramelin & Co," Muenchen 1995

P.R. Koenig: "Das Beste von Heinrich Traenker," Muenchen 1996

P.R. Koenig: "How to make your own McOTO", Muenchen 1996

P.R. Koenig: "Der Grosse Theodor Reuss Reader", Muenchen 1997

In Vorbereitung:

- Das Beste von Friedrich Lekve

- Gnostisch Katholische Kirchen

- In Nomine Demiurgi Saturni

- Noch Mehr Materialien zum OTO

Akteure: Alle "irgendwie" betroffenen Personen der Zeitgeschichte. Entspre-

chend finden sich Referenzangaben im Text oder als Fussnote, da dieselben als

solche zum "Phaenomen" beitragen.

Konzept: Das Konzept besteht aus der muendlichen Darlegung des

Inhaltsverzeichnisses: in grossen Teilen eine massive Erweiterung und Korrek-

tur von Artikelserien.2* In den Artikeln wurde der Schwerpunkt einerseits auf

ein bestimmtes Themengewicht, anderseits auf biographische Darstellungen ge-

legt. Diese komplizierte Strukturierung wird hier uebernommen und mit Unterti-

teln dargestellt. Ueberleitungen von einem Kapitel zum andern finden keine

statt. Dies macht die Studie schwer lesbar, sie soll jedoch hauptsaechlich als

eine Art Nachschlagewerk dienen.

Abkuerzungen werden nur einmal eingefuehrt. Es wird versucht, eine einheitli-

che Schreibweise bei "unsicheren" Begriffen einzufuehren, z.B. "Misraim," wenn

kein Zitat vorliegt. Ordensnamen sind in "spitzen" Klammern und meist nur ein-

mal erwaehnt. Bibliographische Quellen sind mindestens einmal vollstaendig

aufgefuehrt.

Um den Anmerkungsapparat zu entlasten, wird bei Zahlenanhaeufungen gesamthaft

im Text auf entsprechende Referenzwerke hingewiesen. Das Personenregister ent-

haelt aus Platzgruenden nur Namen mit mindestens 2 Eintraegen: darin entfallen

die haeufig auftretenden Namen Crowley, Reuss, Metzger und Germer.

Quellenkritik: Bei der vorliegenden Studie handelt es sich um die informelle

Darstellung eines Phaenomens, dessen Charakteristik massgeblich durch die Wi-

derspruechlichkeit und Subjektivitaet der Quellen gepraegt ist.3* Diese

schreiten als eine Art Literaturbericht so chronologisch wie moeglich den je-

weiligen Themenbereich ab und sprechen dokumentarisch fuer sich selber. Es ist

jede "irgendwie" zum Thema gehoerende zugaengliche Information verwendet wor-

den. Es gibt ausser den juristischen4* keine Auslassungskriterien. Die einzel-

nen Puzzleteile haben sich selbstaendig zu einem Bild formiert. Da auf

Schlussfolgerungen ohne Quellenmaterial weitgehend verzichtet wird, koennen

Teilbereiche aus Informationsmangel skizzenhaft wirken.

Obwohl das Quellenmaterial verschieden interpretierbar ist, will diese Arbeit

rigoros objektiv sein. Ganz anders sieht es ein Exponent5* des dargestellten

Phaenomens so: "Die Geschichte eines magischen Ordens laeuft nach anderen Ge-

sichtspunkten ab als die normale."6*

Diese Studie ist kein Einfuehrungswerk zu bestehenden Begriffen wie Freimaure-

rei (FM) und deren Fachterminologie, religioesen Sondergruppen und

entsprechenden Begriffen (wie z.B. "Magie," "apostolisch")7* u.a. oder Perso-

nen wie z.B. Aleister Crowley und seinen Lehren. Die vier oben unter "Kontext"

erwaehnten Werke sollten dem interessierten Leser als Vorstufe dienen. Die

dortigen Interpretationen von Ereignissen werden hier jedoch kaum uebernommen,

da hier erneut von Primaerquellen ausgegangen wird, die fuer sich selber spre-

chen sollen. Zitate ohne Quellenangabe beziehen sich auf Primaermaterial.

Inhalt: Die vorliegende Studie ist keine Diskussion der "Glaubensinhalte" der

OTOs oder die Beschreibung z.B. der Initiationsrituale, sondern primaer eine

Dokumentation des Verhaltens der OTO-Mitglieder untereinander. In der Folge

laesst sich auch die Historie der OTOs als Koerperschaften ablesen.

Aufgrund dieser Komplexitaet ist der Begriff "OTO-Phaenomen" gewaehlt worden.

Nach einer oberflaechlichen Uebersicht werden die einzelnen Themen und Perso-

nen naeher beleuchtet. Aufgrund der Komplexitaet ist es unumgaenglich, dass

einige Personen und Organisationen nicht sofort ausfuehrlich eingefuehrt wer-

den koennen, da sie erst in einem spaeteren Thementeil ihre Rolle spielen. Die

diesbezueglichen Querverweise im Text befinden sich in {geschweiften} Klammern

und beziehen sich auf das Kapitel, wo das Thema ausfuehrlicher zur Sprache

kommt.

Bibliographische Referenznummern erfolgen erst wieder nach folgender Zusammen-

fassung. Selbstdarstellungen der Protagonisten sind fuer diese Ausgabe

bearbeitet und enthalten nur notwendigste Referenzangaben. Originalzitate sind

stilistisch und faktisch unkorrigiert uebernommen.

Rechtliche Lage: Nach mehrfacher Pruefung sieht die Rechtslage wie folgt aus:

Briefe sind nur sehr bedingt des Copyrights faehig.8* Nach deutschem und

schweizerischem Urheberrecht besteht Zitatfreiheit im Sinne von Belegzitat-

freiheit zur wissenschaftlichen Dokumentation, was auch juristisch

"schuetzenswerte Kunst" anbelangt. Bei bisher unveroeffentlichten Stellen wird

es nur darauf ankommen, ob Persoenlichkeitsrechte (Intimbereich)9* tangiert

sein koennen. Je laenger die Vorgaenge zurueckliegen, insbesondere bei Ver-

storbenen, die nur eingeschraenkten Pietaets- und Persoenlichkeitsschutz ge-

niessen, um so eher kann man publizieren (siehe die "Mephisto-Entscheidung" zu

Gustav Gruendgens10*).11*

Bei allen OTO-Gruppen handelt es sich entweder um eingetragene

"gemeinnuetzige" Vereine oder durch Publikationen wirkende Organisationen. Die

in diese Bereiche fallenden Tatsachen duerfen grundsaetzlich verbreitet wer-

den.






Secte et Extrême-droite :

Le CESNUR et l'Université

L'HUMANITE - 27 Juin 2001 - SOCIETE

Les liaisons dangereuses

des universités lyonnaises

Lorsque le scandale Plantin (voir ci-contre) éclate à Lyon, en avril 1999, plusieurs professeurs sont accusés de complaisances avec l'extrême droite. Parmi eux, Régis Ladous, directeur de la maîtrise de Jean Plantin, se défend, en rappelant la tribune libre qu'il avait cosignée dans le Monde, le 9 avril 1999, condamnant le révisionnisme. Le professeur Ladous bénéficia d'ailleurs du soutien d'universitaires réputés (1) mettant judicieusement en garde contre les amalgames et les chasses aux sorcières. Ils accordaient leur soutien " à la personne et au travail scientifique " du professeur Ladous, qu'ils disaient " tous " savoir " étranger au monde sectaire du négationnisme ".

Ce qu'ils ignoraient sans doute, c'est que Régis Ladous est l'un des responsables du CESNUR (Centre d'études des nouvelles religions), passerelle entre les sectes les plus dangereuses et les droites extrêmes dans le monde. Plusieurs documents internes du CESNUR présentent Régis Ladous comme membre de son " Boarding of Directors ". Pour le CESNUR, les sectes ne sont que de " nouveaux mouvements religieux " qu'il convient de protéger contre les méfaits du laïcisme et des législations qui limitent leur pouvoir de nuisance.

Créé en 1988 à Turin par l'avocat Massimo Introvigné, il s'est illustré en France par ses interventions systématiques en faveur des sectes traduites en justice : Témoins de Jéhova, Scientologie, Ordre du Temple solaire, etc.

Moon, secte AUM (responsable d'un attentat meurtrier dans le métro de Tokyo en 1995), toutes les sectes savent pouvoir compter sur le CESNUR. Même l'incroyable Société transylvanienne Dracula, dont Massimo Introvigné est le correspondant italien. Logique retour des choses, le CESNUR bénéficie d'aides très concrètes de ces organisations sectaires, pour des voyages et des " études ".

Massimo Introvigne n'a jamais nié ses liens avec Tradition-Famille-Propriété, une secte brésilienne dévouée aux grands propriétaires, hostile au communisme et à toute réforme agraire. Introvigne entretient, via le CESNUR, des relations avec Alleanza nazionale, l'ex-MSI, le parti néo-fasciste italien. Et avec la Fondation Nova Res Publica de Sylvio Berlusconi. Quant aux liens entre Massimo Introvigne et Régis Ladous, ils sont tels que le professeur lyonnais a respectueusement dédicacé un de ses livres au fondateur du CESNUR.

Au moment où Plantin débutait sa carrière d'éditeur révisionniste, Lyon accueillait, du 6 au 8 avril 1992, " Le défi magique ", un colloque coorganisé par l'université Lyon 2 et... le CESNUR. Régis n'y est pas intervenu en tant que dirigeant du CESNUR, mais en qualité de professeur à Lyon 3. Parmi les autres intervenants, l'inévitable Massimo Introvigne, Bruno Gelas, président de Lyon 3, et plusieurs figures emblématiques du CESNUR. Parmi elles, Christian Bouchet, figure notoire de l'extrême droite paganiste et néonazie, pilier de l'Ordre du Temple d'Orient, une secte tournée vers le satanisme, la magie sexuelle et le fascisme, par haine du judéo-christianisme. Bouchet a fondé, en 1998, Unité radicale, fusion de groupuscules fascisants (dont le GUD et Jeune Résistance) qui prônait un soutien actif au Front national. Bouchet est aussi le promoteur des groupes musicaux qui polluent, par leurs idées pro-nazies, le hard-rock. Autre pilier du CESNUR, Jean-François Mayer, ancien activiste d'extrême droite en France, diplômé à Lyon 3 et aujourd'hui professeur à Fribourg en Suisse.

Le CESNUR fonctionne comme un trait d'union entre les sectes et l'extrême droite, à partir ses bases universitaires. · Lyon, mais aussi à Paris. Le président du CESNUR-France, Antoine Faivre, se trouve être professeur à l'Ecole pratique des hautes études en sciences religieuses, à la Sorbonne. Tout ce petit monde se connaît, se coopte, s'édite et s'entraide. Ainsi l'activiste Christian Bouchet est-il devenu docteur en ethnologie, en 1994, après avoir soutenu une thèse dirigée par Robert Amadou, professeur à Paris 7, chroniqueur dans l'Originel, une feuille ésotérique dans laquelle sévissent Introvigné et... Christian Bouchet. Régis Ladous est édité, entre autres, par Jean-François Mayer.

Nous n'avons pas pu obtenir de commentaires du professeur Ladous à ce sujet, mais son collègue lyonnais François Laplantine, coorganisateur du colloque de Lyon, nous a déclaré : " Nous avons cessé toute relation avec le CESNUR en 1992, quand on s'est aperçu, après coup, de leur orientation idéologique. Quand on a compris qui " ils " étaient, toute relation devenait impossible. " Dans un tel contexte, l'obtention d'une maîtrise par l'étudiant révisionniste Plantin peut difficilement être qualifiée de détail de l'histoire universitaire.

Serge Garde

1) Maurice Agulhon, Marc Ferro, Pierre-André Taguieff, etc.

L'HUMANITE - 27 Juin 2001 - SOCIETE

Racisme. La faculté de Lyon doit annuler la maîtrise à caractère révisionniste de l'éditeur.

Les diplômes et l'honneur perdus de Jean Plantin

Onze ans après lui avoir décerné la mention " très bien ", la fac de Lyon doit annuler, aujourd'hui, un diplôme révisionniste. De nouveaux liens apparaissent entre le monde universitaire, l'extrême droite et des sectes. Révélations.

Aujourd'hui, le professeur Régis Ladous doit désavouer l'attitude qui fut la sienne il y a onze ans, en attribuant la mention " très bien " à la maîtrise de l'éditeur révisionniste Jean Plantin (1). · la demande du ministère, le président de l'université Lyon 3, Gilles Guyot, reconvoque ce 27 juin le jury, présidé par Régis Ladous, qui avait accordé en 1990 ce premier label d'historien à Plantin, condamné deux fois depuis, pour l'édition de six numéros d'Akribeïa, une revue révisionniste au titre usurpé : " exactitude ", en grec !

Le chapitre Plantin alourdit la trop longue saga du révisionnisme à la lyonnaise, ouverte en 1978 avec Robert Faurisson, professeur à Lyon 2, qui reprend à son compte, dans le Monde, l'idée qu'" à Auchwitz on n'avait gazé que les poux ". Les efforts de ceux qui veulent gommer de l'Histoire les crimes nazis ont souvent trouvé, au sein des universités lyonnaises, des conditions étrangement favorables. Ainsi Jean Plantin qui décroche, en 1991, son passeport vers un doctorat, un DEA (diplôme d'études approfondi), à Lyon 2 dans des conditions scandaleuses. Le sujet ? Un thème central du révisionnisme : les épidémies de typhus dans les camps de concentration. Ce ne serait pas les nazis qui ont tué, mais les maladies provoquées par le manque d'hygiène des déportés ! Nous avions révélé que l'un des membres du jury ayant validé le DEA était... absent lors de la soutenance, et que le mémoire de Plantin avait disparu !

Refusant d'évoquer son contenu présumé révisionniste, Lyon 2 avait fini, après un an et demi de résistance, par annuler le DEA, le 3 novembre 2000, " en raison d'une irrégularité constatée : absence d'un des membres du jury ". Le professeur Yves Lequin, qui avait supervisé Plantin dans son travail, avait tout de même dû démissionner de la direction du DEA d'histoire contemporaine. Le professeur Lequin et la présidence de Lyon 2 avaient soutenu que le DEA n'était pas révisionniste, qu'" il était rare qu'on colle un étudiant " (sic) et qu'une mention passable interdisait que Plantin puisse soutenir une thèse.

A défaut du mémoire fantôme, nous avons retrouvé le procès-verbal du DEA. Il contredit formellement la version de Lyon 2 : Plantin a obtenu 11/20 et des conseils pour la suite de son cursus universitaire : " recherche bibliographique sérieuse... devrait, s'il poursuit.... "

Jean Plantin réagit en attaquant la justice. Malgré deux condamnations, de la prison avec sursis et de fortes amendes, il récidive avec l'édition d'une nouvelle revue : Etudes révisionnistes, volume 1. Et celle d'un opuscule intitulé le Déshonneur de trois magistrats lyonnais. Plantin livre à la vindicte de ses lecteurs les douze magistrats qui ont osé le juger. Avec leurs noms, prénoms, date et lieux de naissance, affublés pour certains de commentaires injurieux : " petit esprit tyrannique, avide de répression ", " fossoyeur des libertés ", etc. Les lecteurs sont invités à faire pression sur le Conseil supérieur de la magistrature pour obtenir " des sanctions exemplaires " à l'encontre de ces magistrats " à l'ignorance crasse " et " au service de la tyrannie. " Cette brochure se prétend " une sorte de citation à comparaître devant le tribunal de l'Histoire ", ciblant ces magistrats avec des menaces à peine voilées : " Nous nous en souviendrons " ou bien " l'Histoire s'en souviendra si toutefois elle n'est pas écrite par vos semblables ".

Il aura fallu onze ans pour que le scandale Plantin trouve son épilogue universitaire : l'annulation des diplômes qui ont permis à Plantin de se prétendre historien. Nous avons vainement tenté de joindre le professeur Régis Ladous, pour savoir s'il se rendrait, aujourd'hui, à la convocation du président de Lyon 3. C'est l'aboutissement d'une longue lutte engagée par plusieurs associations, dont Ras l'Front, SOS-Racisme, le Cercle Marc-Bloch et la Coordination de la vigilance contre l'extrême droite. Lesquelles s'interrogent toujours sur la mansuétude dont Plantin bénéficie, et sur l'origine des fonds qui permettent à cet étudiant chômeur insolvable d'être un éditeur stakhanoviste du révisionnisme. Derniers ouvrages commercialisés par Plantin : un livre sur l'" abâtardissement de la race allemande par les Alliés " et une biographie de Savitri Devi, " la prêtresse d'Hitler ".

Serge Garde

1) L'Humanité avait révélé l'affaire le 21 avril 1999. La maîtrise de Plantin célébrait la vie et l'ouvre de Paul Rassinier, ancien déporté qui, le premier, nia l'existence des chambres à gaz dans les camps de la mort nazis.






L'OTO et les pédonazis (Allemagne – France – Belgique)

Extrait d'un dossier spécial du Réseau Voltaire

L'un des principaux leaders néo-nazis contemporain et successeur reconnu du Führer, Michaël Kühnen (1956-1991), ne faisait pas mystère de son homosexualité. Alors qu'il était emprisonné dans le cadre de l'interdiction de l'ANS-SA et sans que sa participation personnelle aux crimes d'assassinat et de tortures ait pu être établie, il écrivit un mémoire intitulé " National-socialisme et homosexualité ". Il y développait une mystique paganiste des confréries masculines germaniques. Selon lui, les homosexuels " actifs " constituent une élite destinée à former des confréries guerrières au service de la horde ; tandis que les homosexuels " passifs " doivent être, selon l'antique loi germanique, noyés dans les marais. Par ailleurs Kühnen s'est livré à une réécriture de l'histoire de l'hitlérisme. Selon lui, l'échec du Reich serait imputable à l'erreur d'Hitler d'avoir brisé l'équilibre entre SA et SS en éliminant les premiers sous la pression de l'aristocratie militaire. La réhabilitation des SA serait donc un préalable au triomphe du nazisme.

Kühnen trouva également une autre expression pour sa volonté de puissance, son mysticisme et sa sexualité : il fonda en Allemagne une société secrète, la loge Thelema de l'Ordo Templi Orientis (OTO). Il s'agit d'une secte luciférienne qui semble avoir pratiqué (en Allemagne) des orgies comprenant des viols collectifs d'enfant et des sacrifices humains.

Michaël Kühnen (1956-1991), leader historique et Führer auto-proclamé du renouveau du nazisme en Europe, a interprété l'échec du III° Reich en fonction de "l'erreur" de la "nuit des longs couteaux". Il a reconstruit les avatars du NSDAP sur la ressurection des SA. Il était donc fondé à réconcilier homosexualité et nazisme. Il est mort du sida le 25 avril 1991, à l'âge de trente-cinq ans, à la clinique municipale de Kassel.

C'est avec Michel Caignet et Jürgen Mosler que Michaël Kühnen fonda l'Europaïsche Bewegung (Mouvement européen), une organisation internationale néonazie implantée en Allemagne, Belgique (avec le groupe L'ASSAUT), Danemark, France et Pays-Bas.

Michel Caignet ne fut pas seulement le zélateur en France et au Portugal des théories de Michaël Kühnen. Il participa à l'extension de l'Ordo Templi Orientis en France. Deux branches autonomes se développèrent, l'une à Nantes probablement autour du fondateur de Christian Bouchet - bien que celui-ci le nie -, et l'autre à Nice où Michel Caignet résida et où Jacques Médecin fut initié.

Nous avons recueilli le témoignage de plusieurs militants d'extrême droite qui ont rompu avec Michel Caignet et Christian Bouchet et refusent désormais tout contact avec eux. Ces militants assurent partager des conceptions politiques voisines mais être révulsés par les activités pédophiles et lucifériennes de ces leaders.

 






NATION-EUROPE - N° 12 - Août 1998

LE P.C.N. FAIT JUGER

LES NEO-NAZIS SATANISTES...

ET LES TERRORISE !

"C'est bien beau de prétendre être Lord THULE de mes couilles mais tu n'as pas l'air plus satanique pour autant quand tu vas chercher cent balles à la caisse d'épargne ! "

(CRADLE OF FILTH, groupe de rock sataniste)

Le PCN est régulièrement la cible des attaques des néo-nazis et autres satanistes.

Début 1998, nous recevions sur notre site Internet un message d'insulte à caractère raciste, antisémite et scatologique, dont voici le contenu, révélateur de la pensée profonde de son auteur : "Salut bande d'enculés de sales communistes sionistes de merde. On va tous vous niquer la gueule bande d'enculés ! On vous fait pêter les veines du cul à grands coups de bouteilles de Smirnoff. Vous allez rôtir dans l'enfer capitaliste de Sir Simon Wisenthal le grand rabbin intergalactique de la fédération des planètes ! Sales enculés on va se retrouver bientôt au procès et le grand Betar-NR va vous foudroyer grâce à son pouvoir !! Allez suffit, pour terminer je vous chie une dernière fois dans la bouche, vous me faites de la peine bande de clodos paumés ! Toute votre vie vous ne serez que des sous-merdes petites bourgeoises en hacheleume de boukakes libyens !! AVE PETITS BOURGEOIS !! " (orthographe et syntaxe d'origine !).

Immédiatement, ne pratiquant pas le pardon des offenses, nous faisions identifier par notre Bureau de sécurité l'expéditeur qui avait utilisé un terminal de l'Université de Tours.

Après enquête menée par le Commissariat central de Tours sur plaintes de L'Université et du PCN, celui-ci se révélait avoir utilisé l'identité d'un autre étudiant et se nommer Christian PERRON. PERRON est un militant bien connu de la mouvance néo-nazie et sataniste française, proche notamment du réseau sectaire animé par Christian BOUCHET, chef de file d'une des branches de la secte OTO (Ordo Templi Orientis) et gravitant dans l'orbite du FRONT NATIONAL.

PERRON , qui diffuse K7 et revues satanistes sous le couvert des "Editions OCCULTES" (établies à 37270 Montlouis sur Loire), est notamment cité dans le rapport "LES SECTES SATANIQUES" (février 1998) de l'ADEFI, l'association de défense des victimes des sectes.

La Chambre correctionnelle collégiale du Tribunal de Grande instance de Tours a examiné au fond cette affaire le 16 juillet 1998 (affaire 98/30443). PERRON y était cité a comparaître par le Ministère public pour prise du nom d'un tiers pouvant déterminer des poursuites pénales contre lui et injure non publique en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion.

Le PCN se portait bien entendu partie civile à l'audience et obtenait le Franc symbolique à titre de réparation.

PERRON avait déjà été exclu de l'Université de Tours.

Il se voyait condamner en outre à de lourdes amendes et peine de prison avec sursis de 5 ans. Le tribunal se montra malheureusement trop indulgent avec ce genre d'individu, en raison notamment des hautes fonctions exercées dans la Gendarmerie par son père.

A l'audience l'avocat du délinquant devait déclarer qu'il s'agissait "d'une terrible épreuve" pour son client, précisant que celui-ci "était terrorisé physiquement par les militants du PCN venus de Belgique et présents dans la salle", ce qui amusa beaucoup notre délégation et nos camarades français et suisses présents.

Gageons qu'il s'agit là d'une première série de procès, où nous ferons triompher la justice et le droit. Et un avertissement à ceux qui se croient actuellement à l'abri de toutes poursuites !






Sectes et extrême-droite : les Editions du Chaos

Extraits de :

Nantes ou Les Charmes Secrets de La Belle Ligérienne

Philippe Marlin, juillet 1996 ©

A quelques kilomètres de Nantes, Château-Thébaud, en plein cœur du pays du muscadet. Mais il n’y a pas que des vignerons dans cette riante contrée....... Château-Thébaud est en effet de siège des sombres Editions du Chaos, dirigée par le sulfureux Christian Bouchet . Universitaire de talent, Christian consacre toutes ses énergies (ou presque !) à la diffusion de l’œuvre de son Maître, Aleister Crowley, dit la Grande Bête. Un magicien légendaire du début du siècle, qui défraya la chronique par une vie pour le moins agitée. Les Editions du Chaos publient le zine Thélèma et de nombreuses plaquettes reprenant les écrits de 666. Christian a de surcroît consacré une thèse à son auteur favori qui a le mérite d’analyser de façon exhaustive les différents aspects de son œuvre.
Mais Christian n’est pas un simple occultiste. Il est également versé dans la chose politique, se définissant tantôt comme un agitateur, tantôt comme un subversif. Pour moi, c’est indiscutablement un ésoterroriste !

(...) Le cocktail extrémisme politique et occultisme noir flirte volontiers avec le paganisme et les rites de magie sexuelle. Christian a d’ailleurs eu droit à un article dans l’Evénement du Jeudi mettant en exergue ses activités pour le moins dérangeantes !






Le retour des Barbouzes :

Provocateurs "rouge-bruns", sectes et réseaux pédo-nazis

NATION EUROPE HEBD0

N° 40-41 (2000)

˜ Dans nos éditions des 10 et 17 décembre 1999 et du 7 janvier 2000, nous démarions une sé-rie d’articles sur un réseau néo-nazi où se mêlent satanisme, sectes néo-templières, obédiences maçon-niques plus ou moins officielles ou offi-cieuses, barbouzes et provocateurs au ser-vice des polices politi-ques et des services spéciaux de l’OTAN.

Notre article consacré aux infiltrations néona-zies dans la mouvance maçonnique, à Nice no-tamment, où elle intrigue fort le procureur de Montgolfier, a fait du bruit et amené enfin la justice sur la bonne voie, comme l'indiquent de récentes perquisitions, à Nantes notamment dans la mouvance sataniste.

Nous publions dans ce numéro, la suite de notre enquête.

Celle-ci croise celle me-née par le " Réseau Voltaire " sur les pédo-nazis, dont nous publi-ons ici de larges extraits.

On y retrouve la secte néo-templière, Crow-leyenne et sataniste, " OTO " (Ordo Templi Orientis), des groupus-cules néonazis et des barbouzes bien connus de nos lecteurs, qui constituent avec la com-plicité bienveillante de la presse sioniste, la sulfu-reuse pseudo " interna-tionale rouge-brune ", pas du tout rouge mais très brune, ramassis des héritiers de l'Hitlérisme qui a assassiné et jeté dans les camps d'exter-mination les militants nationaux-bolcheviques et nationaux-révolution-naires allemands, qui ont porté l'étoile jaune et le triangle rouge et ani-mé les principaux ré-seaux de résistance au nazisme.

La suite dans une de nos prochaines éditions … ¢ L.M.

DE ERNST RÖHM A MICHAËL KÜHNEN : HOMOSEXUALITE ET NATIONAL-SOCIALISME,

UNE HISTOIRE FRANCO-BELGO-ALLEMANDE

C'est à tort que l'on oppose systèmatiquement nazisme et homosexualité en évoquant les "Triangles roses". La réalité est beaucoup plus complexe. L’organisateur premier du parti nazi, le NSDAP, n'est pas Adolf Hitler, mais Ernst Röhm. Celui-ci était publiquement homosexuel. Dans le contexte de l'opposition de la Reichswehr, et de la rivalité entre SA et SS, Adolf Hitler sacrifia les SA. Il les fit assassiner lors de "la nuit des longs couteaux". Pour justifier son crime, Hitler évoqua la sexualité "dégénérée" de Röhm. Par la suite, une campagne de castration puis d'extermination des homosexuels fut menée dans le grand Reich. Mais simultanément l'imaginaire nazi ne cessa de développer une esthétique homosexuelle, comme pour sublimer ces meurtres originels. Elle est particulièrement évidente dans la propagande des jeunesses hitlériennes, et dans la statuaire d'Arno Brecker.

Michaël Kühnen (1956-1991), leader historique et Führer auto-proclamé du renouveau du nazisme en Europe, a interprété l'échec du III° Reich en fonction de "l'erreur" de la "nuit des longs couteaux". Il a reconstruit les avatars du NSDAP sur la résurrection des SA. Il était donc fondé à réconcilier homosexualité et nazisme.

Michaël Kühnen a débuté ses activités criminelles à l'âge de 14 ans, en 1970. Engagé volontaire en 1977 dans la Bundeswehr, il en fut exclu en 1979, et condamné à quatre ans de prison, dont trois ans fermes, pour incitation à la haine raciale et apologie du nazisme. A sa libération en 1982, il fonda l' " Aktionfront Nationaler Sozialisten/Nationaler Aktivisten " (ANS-SA) à Hambourg. Cette organisation fut interdite en 1983, et il fut condamné à huit mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve. Ce sursis fut supprimé en 1984, et il s'enfuit en Suisse, puis en France. Les principaux membres de l'organisation clandestine furent arrêtés (ils étaient environ 260), y compris leur député, Arndt-Heinz Marx, dans le cadre d'une instruction pour torture et assassinat. Son camarade, Michel Caignet, le fit héberger en banlieue parisienne chez un ancien membre de la division Charlemagne. Expulsé de France vers la RFA, il fut condamné à trois ans et quatre mois de prison ferme en 1985. Libéré à nouveau en 1988, il structura son mouvement clandestin en Allemagne orientale, notamment après la chute du mur de Berlin. Le journaliste Michaël Schmidt lui consacra un film, La peste brune. Il est mort du sida le 25 avril 1991, à l'âge de trente-cinq ans, à la clinique municipale de Kassel.

C'est avec Michel Caignet et Jürgen Mosler que Michaël Kühnen fonda l' " Europaïsche Bewegung " (Mouvement européen), une organisation internationale néonazie implantée en Allemagne, Belgique, Danemark, France et Pays-Bas.

En Belgique, la section du " Mouvement européen " se transforma en groupe " L’Assaut " (avec un fanzine du même nom, le titre étant celui de la division SS Wallonie). Confronté à de nombreux procès pour ses actions violentes et traqué par le PCN, " L’Assaut " se saborda en 1995. Pour renaître quelques mois plus tard sous le nom de " Devenir " (avec de la suite dans les idées, c’était le titre du journal de la division SS Charlemagne), qui " représente " en Belgique le groupuscule " Unité Radicale ", lui aussi lié à la secte OTO et aux réseaux pédophiles. Le monde est bien petit. " Devenir " agit "politiquement" sous le nom du " Mouvement pour la Nation " depuis quelques mois. Celui-ci a lancé dans la perspective des procès de Marc Dutroux, le ravisseur des petites Julie et Mélissa, qui s’ouvre en Belgique, une campagne " Pendons les pédophiles ! ". Quand on connaît les origines de la direction du groupuscule, on s’attend non pas au pire mais au meilleur : une vague de suicide !

Michel Caignet a traduit en français les " Lettres de prison ", et l'opuscule " Homosexualité et national-socialisme " de Michaël Kühnen. Selon l'auteur, parce qu'ils sont rares les homosexuels actifs seraient destinés à former une élite guerrière au service de la horde. Les homosexuels passifs seraient, quant à eux, condamné, selon l'antique loi germanique, à être noyés dans les marais. (Ce qui implique que la sexualité des guerriers ne peut-être assouvie que par des masturbations mutuelles ou le viol des mâles étrangers). Néanmoins, le chef de la horde choisira comme bras droit un homosexuel passif, qu'il sauvera ainsi d'une mort certaine. Ce dernier ne pourra donc pas trahir son chef sans perdre la vie. Il sera chargé de l'exécution des basses oeuvres, et sera corvéable à merci, jusque et y compris pour l'assouvissement des besoins physiologiques du chef.

(D’après le " Projet Ornicar ", juillet/aout 1993,

" L'infiltration néofasciste et néonazie dans la minorité gay ").

 

" Les rouges-bruns ne sont pas des nationaux-bolcheviques : Ce sont les esclaves de l'impérialisme bourgeois ! "

Lorsqu'un petit con de lycéen imbibé de propagande libérale et petite-bourgeoise, lobo-tomisé par une organisation pro-impérialiste de défense du Systè-me bourgeois de type " Ras l'Front " rencontre une ordure na-zie antisémite et racialiste qui joue à l'anticapitalisme révolution-naire, les insultes fusent, et la première d'entre elle, bien apprise par les pseudos antifascistes du système, est immanquablement l'accusation terrible et définitive de " rouge-brun ". Piètre amalga-me idéologique, raccourci média-tique navrant, cette appellation d'origine impérialiste contrôlée, sert à regrouper tous les individus ou mouvements politiques que le nouvel ordre mondial désire dia-boliser, discréditer. Ce n'est rien d'autre, en fin de compte, que la dernière trouvaille des bour-geoisies capitalistes occidentales pour faire hurler au loup les trou-peaux serviles de la domination impérialiste. Zouganov en Rus-sie, Mirjana Markovic à Belgrade, le PCN sont évidemment du lot.

Pourtant, il existe bien des " rou-ges-bruns " autoproclamés et fiers de l'être. Téléguidés et mani-pulés par l'Occident, ce ne sont finalement que les mêmes néo-nazis que l'impérialisme a utilisé au cours de la Guerre Froide con-tre les mouvements et pays hos-tiles à la domination capitaliste internationale. L'URSS anéantie par le révisionnisme et les sépa-ratismes réactionnaires, il fallait bien que les troupes de choc du Nouvel ordre mondial, la chair à canon servile du terrorisme bour-geois, soit reconvertie et serve à nouveau. C'est là que les faux nationaux-bolcheviques, faux ré-volutionnaires hypocrites mais vrais nazillons des stades, pas rouges mais très bruns, sont ap-parus, bien utiles pour jeter un discrédit immédiat sur des idéolo-gies national-communistes et na-tional-bolcheviques sincères dont l'héritage est pourtant purement

léniniste et antifasciste.

Lorsque la direction nationale-révolutionnaire de " Nouvelle Ré-sistance " a expulsé en 1996 la minorité pro-extréme-droite, avec le soutien des principaux Grou-pes de Base, les néo-nazis anti-sémites et satanistes qui avaient infiltré ses rangs sont tous partis en ordre de bataille fonder leurs propres mouvements ouverte-ment racialistes et hitléristes. A Nantes, à Grenoble, ou encore à Aix-en-Provence, les bastions du satano-nazisme hystérique ont continué à se réclamer d'un va-gue héritage révolutionnaire bien plus proche de l'anticapitalisme antisémite national-socialiste que du Léninisme ou du Marxisme. Fascinés par l'extrême gauche et son incroyable efficacité militante et structurelle, ces vieux crânes rasés reconvertis sont demeurés des flics du système bourgeois, s'imbibant de bière, de Dark Me-tal crétin et de messes noires pleines de Ketchup, entre deux massages tantriques du bidon… et du reste de leur gourou, pour faire vivre une pseudo-idéologie savamment contrôlée par l'impé-rialisme occidental.

En Espagne, en Russie, en Fran-ce ou en Belgique, les vieux chauvins ont profité de ce cocktail poussif entre occultisme et nazis-me teinté d'anti-impérialisme fac-tice, pour se trouver une seconde jeunesse et maintenir en vie le mythe nauséabond de la " gran-de Europe blanche ". Ils sont de-venus les symboles d'une éniè-me tentative de récupération des thèmes et combats propres à l'extrême gauche léniniste, com-me avait pu le faire le brave Adolf à une autre époque.

Il a toujours existé des crétins pour croire à la propagande démagogique du na-zisme et à son caractère révolu-tionnaire, mythe entretenu à des-sein par les oligarchies capitalis-tes occidentale pressées de se détacher d'une idéologie qu'elles avaient elles-mêmes engendré. Le pseudo " national-bolchevis-me " de ces chiens du système est une arnaque, une bonne bla-gue, une hypocrisie qui n'aurait pas fait beaucoup de mal si elle n'avait été exploitée par la propa-gande capitaliste et ses relais principaux, les faux antifascistes hystériques.

Ces braves naïfs, qui ne sont pas plus antifascistes qu'un Hilter ou un Haider, incarnent les structu-res idéologiques par lesquelles la domination impérialiste occiden-tale reproduit ses mots d'ordre douteux, et jette régulièrement l'opprobre médiatique sur ses en-nemis les plus tenaces. Nous avons vu quel usage les oligar-chies européennes pouvaient fai-re du terme de " rouge-brun ". Par exemple contre le gouverne-ment populaire et progressiste national-communiste de Yougo-slavie. Nous avons vu, aussi, comment les braves troupes de l'antifascisme ras l'frontiste pou-vaient relayer et diffuser auprès de la jeunesse de tels menson-ges. La vieille confusion, dénon-cée par Lénine, entre chauvinis-me et patriotisme, est donc tou-jours d'actualité, et il se trouve toujours quelque porte-parole du système pour la perpétuer.

Bien entendu, les nazis pathéti-ques qui se réclament d'une rou-ge-brunite malsaine et incurable, inventée de toutes pièces à des fins instrumentales par le systè-me, se sont engouffrés dans la brèche à Paris ou à Bruxelles, gueulant à qui voulait l'entendre leur " soutien au président Milo-sevic ". Ils ont ainsi joué à fond leur rôle visant à discréditer le national-bolchevisme ainsi que tous ceux qui soutiennent le gouvernement Yougoslave pour ce qu'il est vraiment, un régime socialiste démocratique et multi-ethnique, et non pour ce que les nations impérialistes occidentales l'accusent d'être, un régime natio-naliste chauvin et xénophobe.

Et c'est là toute la contradiction des groupuscules qui tentent de discréditer les idéologies national-révolutionnaires et national-bol-cheviques en prétendant s'en ré-clamer pour en montrer une ima-ge grotesque et fausse. Ils ne font, en fin de compte, que défendre de pures créations mé-diatiques, comme l'introuvable Yougoslavie " raciste " livrée à la " purification ethnique " qu’ils glo-rifient, à l’instar de l’immonde Li-monov, l’ami de Le Pen et de Jirinoski, sorti des asiles soviéti-ques, expulsé vers l’Occident dé-cadent, et qui joue aujourd’hui au " rouge-brun " sur le registre le plus caricatural. Montagnes mé-diatiques issus de la propagande impérialiste la plus grossière et la moins subtile.

ILS NE SE BAT-TENT QUE POUR DES CAUSES DEFINIES PAR L'IMPERIALISME LUI-MEME !

Il ne reste plus ensuite à des Ca-mus ou des Monzat, seuls en Eu-rope chez les antifascistes "intel-lectuels" à croire encore (ou à fai-re croire) au mythe des " rouges-bruns " et de leur faux national-bolchevisme, à leur servir de re-lais et répéter inlassablement la propagande bourgeoise. Le dan-ger, pour nous autres, patriotes européens révolutionnaires, se si-tue à ce niveau idéologique. S'il ne s'agissait que d'éliminer physi-quement ou politiquement quel-ques satanistes maquillés et cou-verts de croix gammées ou chré-tiennes renversées, les " rouges-bruns " auraient disparu depuis longtemps. Mais, en tant qu'éma-nation du Système, ils participent, à leur faible niveau, à une logique de répression et de discrédit des révolutionnaires sincères qui, eux, menacent l’impérialisme.

Nous devons donc porter haut la bannière du National-bolchevis-me historique, et ne laisser ni les flics nazillons satanistes, ni leur reflet antifasciste hypocrite, ternir une pensée issue directement et ouvertement de la lutte contre Hitler et contre la bourgeoisie européenne de l'époque. Ernst Niekisch, fondateur du National-bolchevisme, est ressorti des camps de la mort nazis invalide, brisé (ce qui ne l'a pas empêché de participer à la création de la RDA national-communiste). Les Nôtres y ont porté le triangle rou-ge ou l’étoile jaune ou les deux en même temps. Ne laissons pas quelques rebuts de l'histoire im-périaliste tâcher notre héritage léniniste et patriotique avec leur propagande antisémite et bour-geoise !

Camarades et patriotes euro-péens, le Nouvel ordre mondial cherche à nous discréditer pour éliminer ses derniers ennemis sincères, et asservir l'Europe sous sa domination terroriste et ethnique !

Dans l'union des nationaux-ré-volutionnaires européens, et du monde entier, nous trouverons la force de lutter une fois encore contre les offensives réactionnai-re du système et de ses escla-ves !






Loges mixtes ?

Extrême-droite, secte et Francs-maçons à Nice

NATION EUROPE HEBD0

N° 17 (1999)

Nommé Procureur de la République à Nice, en mars dernier, Eric de Montgolfier y a découvert les curieuses pratiques de la justice locale. Et le bouillant magistrat, dont la réputation n'est plus à faire dans des dossiers de scandales politico-financiers retentissants (Bernard Tapie et l'OM-Valenciennes, entre autres), a vu rouge.

De Montgolfier met en cause des réseaux maçonniques

Dénonçant publiquement la dis-parition au greffe ou dans des commissariats de dossiers im-pliquant notamment des no-tables locaux dans des affaires financières.

Avec une interview au Nouvel Observateur, où il déclare "je suis procureur depuis 1985, et je n'ai jamis vu çà ! Autant de dos-siers disparus ... en sept mois seulement", De Montgolfier a mis le problème sur la place publique et a saisi la Chancellerie et le Garde des Sceaux, dont il a reçu l'appui.

Ne machant pas ses mots, le magistrat a mis directement en cause des réseaux d'influence liés à la Franc-maçonnerie, dé-clenchant à ce propos campagne de presse et débat sur celle-ci.

Que fait l'extrême-droite au milieu des maçons ?

Au milieu de ce débat sur la Ma-çonnerie, apparemment incongru, un autre dossier a disparu. Celui des exactions du GUD-Unité ra-dicale niçois, aujourd'hui lié au MNR mégretiste. Ce dossier a fait l'objet d'un long article de CHARLIE-HEBDO, intitulé "Ju-tice à Nice. Dossiers disparus : après la sciento, les fachos !", où malgré quelques grosses er-reurs, l'affaire est évoquée au tra-vers de ses protagonistes.

Parmi ceux-ci sont cités Christian BOUCHET, responsable du fanzine néonazi "RESISTANCE !" (1), uni au GUD dans

"Unité radicale", et son bras droit Fabrice ROBERT, conseiller municipal FN de La Courneuve et leader du groupe RIF "Fraction Hexagone".

CHARLIE fait erronément de BOUCHET l'"idéologue de NOU-VELLE RESISTANCE". Ce mouvement national-bolchevique a-vait été fondé en 1991 sur une l-gne antisystème révolutionnaire et anti FN. En septembre 1996, le Bureau politique de NR, soute-nu par la majorité des fédérations, excluait BOUCHET et RO-BERT pour leurs contacts avec la mouvance lepéniste et d'autres dossiers peu reluisants.

Mais aussi pour les activités de BOUCHET au sein de groupes sectaires, ayant contacts et amitiés au sein de ... la Maçonnerie et notamment du Grand Orient de France !!!

La clé de l'énigme

Car la disparition du dossier du GUD en compagnie de dossiers impliquant des francs-maçons ni-çois n'a rien d'incongru. Et elle ne surprend que des journalistes mal informés. A CHARLIE notam-ment.

BOUCHET, idéologue au rabais d'UNITE RADICALE, est en effet la clé de l'énigme.

La Maçonnerie est connue pour son hostilité à l'extrême-droite. Et à l'extrême-droite, dans la droite ligne du thème du "complot ju-déo-maçonnique" des années 1880-1945, on dévore du maçon à chaque petit-déjeuner.

En apparence. Car au GUD ou à RESISTANCE !, BOUCHET lui conjugue les deux apparte-nances.

Extrême-droite, sectes et affairisme

Dès le 4 novembre 1993, Serge FAUBERT, dans L'EVENEMENT DU JEUDI conscrait un dossier fouillié au "vrai visage des societés secrètes" sous le titre "Derrière la magie et l'irrationnel... l'extrême droi-te et l'affairisme. Enquête sur le mystérieux Groupe de Thèbes". Ce dernier est un groupe sectaire réunissant sous couvert d'étude de nombreux leader de sectes, dont BOUCHET et Remi BOYER, son fondateur.

De BOUCHET, l'EDJ précise ce qui suit : "Exégète de Crowley, Bouchet est également son disciple. Il est membre de l'Or-do templo orientis (OTO), l'obédience fondée par le ma-gicien anglais".

L' EDJ préente aussi particuliè-rement Jean-Pierre Giudicelli, un niçois, désigné comme le "se-cond pilier du groupe de Thèbes": "Giudicelli fait autorité dans les cercles ésotériques. Il est l'héritier de Bertrand de Cressac de la Bachelerie, un aristocrate fortuné de l'entre-deux-guerres féru de paganisme, autour duquel se pressaient quelques disciples re-crutés dans la bonne société. Il dirige la section française de la Myriam, une obédience lucifé-rienne dont l'enseignement fait appel aux pulsions sexuelles des adeptes. Ce Corse à la quaran-taine bien sonnée, sympathisant des indépendantistes du FLNC, est aussi un facho de toujours : ancien d'Ordre nouveau il a fait partie du groupe néofasciste Troisième Voie jusqu'à la fin des années 80. On l'a remarqué par-mi les assesseurs du Front Na-tional, à Nice, lors des législatives de 1986".

Les amitiés troubles du Grand Orient de France

Révélant les activiés sectaires de BOUCHET et ses amitiés maçonniques, FAUBERT dévoilait la face cachée des activités croi-sées de divers réseaux occultes mêlant faux templiers, satanistes, lucifériens, sectes diverses, mili-tants néofascistes et maçons.

FAUBERT évoquait longuement les contacts officiels du GROUPE DE THEBES et de ses animateurs avec notam-ment le GRAND ORIENT DE FRANCE, dans les locaux pari-siens duquel ils se réunissaient en 1992 et 1993. Evoquant la présence de BOUCHET en ces lieux, FAUBERT précise que "lors d'une première réunion te-nue également dans des locaux du GOF, il s'était manifesté par une brillante communication sur… la magie sexuelle".

Il ajoute : "Le groupe de Thèbes est aussi parvenu à gagner la confiance de certains responsables du Grand-Orient (...) Boyer a fait la connaissance du patron de l'Institut de recherche du Grand-Orient : André Combes. Celui-ci ignore tout des activités du groupe de Thèbes, Pour lui, il ne s'agit que d'une paisible société philosophique. Et puis Boyer lui est sympathique. Il veut utiliser les locaux du Grand-Orient pour réunir son groupe ? Pas de problème : Combes le parrainera. Et c'est ainsi que, deux années de suite, les magiciens de Thèbes se réuniront chez les frères de la rue Cadet".

La Loge Menphis-Misraim impliquée

Le GRAND ORIENT n'est pas la seule obédience maçonnique à être liée au GROUPE DE THE-BES et à BOUCHET et à ses amis.

FAUBERT évoque aussi la pré-sence de "Gérard Kloppel, le grand maître mondial de la loge Memphis Misraïm, une obédience maçonnique qui re-vendique 7000 membres – dont 1000 en France".

L'EDJ s'interroge au sujet de ce-lui-ci : "Quelqu'un aurait dû s'alarmer, protester (...)Et Gérard Kloppel, le patron des maçons de Memphis Misraïm ? " J'avais en-tendu parler de Bouchet, se dé-fend-il. Mais je ne l'ai jamais vraiment côtoyé. Et puis, je n'ai assisté qu'à une seule réunion du groupe de Thèbes, la première. " Pourtant, Bouchet se souvient avoir déjeuné avec lui à l'occa-sion d'autres rencontres du groupe. Et comment expliquer que le programme de la sixième session du groupe de Thèbes, tenue en mai dernier, annonce une conférence de Gérard Klop-pel ? Une attitude bien imprudente. Surtout de la part de quel-qu'un que l'on peut supposer a priori bien informé : Gérard Klop-pel se flatte, en effet, de compter parmi les responsables de Mem-phis Misraïm des " policiers de haut rang ". Certaines sources, internes au groupe de Thèbes, font même état de la présence d'un fonctionnaire de la DST parmi les dirigeants de Memphis Misraïm. Sans toutefois pouvoir préciser s'il est ou non en mission d'infiltration…"

L'explication, que ne peut apporter l'EDJ, se trouve dans un livre de Peter-R. KOENIG, intitulé "DAS OTO-PHAENOMEN" (2). KOENIG est l'un des leader d'une des nombreuses branches allemande de l'OTO, la secte fondée par CROWLEY et éclatée en de nombreuses banches rivales. Ses études sur CROWLEY et l'histoire mouvementée de l'OTO font autorité. Il y mentionne à plusieurs reprises BOUCHET, qu'il accuse notamment de plagiat.

Une accusation qu'il traine de-rière lui. En Belgique, en France et en Italie notamment, où fait l'objet de poursuites de la part des Editions MACHIAVEL pour le plagiat ou la contrefaçon de nombreux ouvrages. Le plagiat est également un des éléments du dossier à charge du GUD à Nice ...

KOENIG y évoque notamment les liens de BOUCHET avec une des branches espagnoles (la LAMPARTER) de l'OTO (dite Krumm-Heller, du nom des fon-dateurs de ses rites) et son intro-nisation (l'octroi d'une Charte par une obédience reconnue qui permet la création d'une nouvelle loge) par celle-ci à la direction d'un "Caliphat" (une loge de la secte) en France.

Il y révèle particulièrement l'appartenance de la Loge Lamparter à l'obédience Mem-phis-Misraim, ainsi que celle de Jean-Pierre GIUDICELLI à Nice.

Des convictions contradictoires et incompatibles

Dès lors, et à moins de croire à l'infiltration de l'appareil judiciaire niçois par un groupuscule agonisant, la disparition du dossier ni-çois du GUD, en compagnie d'autres impliquant des maçons, n'a rien d'étonnant au vu des ami-tiés et des appartenances maçonniques de BOUCHET.

Tout cela est évidemment bien connu des services de police spécialisés, notamment la DST et les Renseignements géné-raux. Qui ont peut-être fort négligemment oublié d'en avertir le Procureur De Montgolfier ....

Quant aux protagonistes de cette triste affaire, tant au GRAND ORIENT ou à la Loge Menphis-Misraim qu'au GUD, ils devraient sans aucun doute sinterroger sur la présence dans leurs rangs respectifs d'un personnage étrange aux convictions contra-dictoires et incompatbles.

NOTES

(1) Dans le dernier numéro de ce fanzine tiré en photocopies, on propose notamment sur six pages au lecteur un pélerinage sur les hauts lieux du Nazisme ...

(2) "Das OTO-Phaenomen" (An Agony in 22 fit by Peter-R. Koenig), ISBN 3-927890-14-6, Muenchen, Germany

Affaire à suivre ...

Dans ses prochains numéros, l' Hebdo communautariste poursuivra son enquête sur les réseaux occultes et sectaires évoqués dans ce premier article, notamment l' OTO (Ordo Templi Orientis), et sur leurs liens et amitiés politiques.






Nice , nazisme et ésotérisme : que sait on de Nice ?

RESPUBLICA N°75 (2000)

LE JOURNAL DE LA GAUCHE REPUBLICAINE, LAÏQUE, ECOLOGIQUE ET SOCIALE

Gouvernée par la mafia Médecin , elle est ensuite tombée dans les

mains de Jacques Peyrat membre du RPR et ancien ami de J.M Le Pen !

En changeant d'étiquette, Peyrat n' a pourtant pas mis de l'eau dans

son breuvage idéologique.

Une cellule des Jeunesses Communistes (si, si ça existe toujours)

démontre sur son site internet http://www.spasme.org la collusion

idéologique et organisationnel qui existe entre l'actuelle mairie de

Nice et le mouvement néo-nazi Unité Radicale-GUD.

Il est vrai que c'est de Nice que provient le groupe de Rock

Identitaire Français " Fraction Hexagone " dont le leader Fabrice

Robert (conseiller municipal de la Courneuve) est le bras droit du

furher d'Unité Radicale : Christian Bouchet.

Unité Radicale regroupe une poignée d'activistes qui utilise les

méthodes de déstabilisation psychologique sectaire instillée par leur

gourou. Ainsi à plusieurs reprises ce groupuscule a réussi à

provoquer l'émoi dans les mouvements anti-globalisation après avoir

annoncé sa venue à Millau et au contre sommet de Nice. Plus la

ficelle est grosse, plus elle a de chance de prendre !

Ces mouvements regroupés en une Coordination Nationaliste qui vise à

fédérer tous les déçus du tandem à l'arrêt Le Pen -Mégrêt ressorte du

plus grand bluff perpétuel malheureusement relayé par les médias en

mal de sensation.

Christian Bouchet est un grand spécialiste de l'esbroufe, après avoir

joué au plus rouge que les rouge au début des années 90, il s'est

politiquement mis sur le créneau folklore bavarois pour s'assurer une

survie politique et financière.

Bouchet est également réputé comme étant un spécialiste d'Aleister

Crowley. Il a d'ailleurs contribué à accroché la pensée de ce dernier

à l'extrême droite alors que les disciples authentiques du mage

anglais étaient plutôt orientés à gauche et nettement antifascistes

militants. L'ésotérisme est à la mode et c'est pourquoi Bouchet s'est

investi dans cette mouvance lui permettant de générer des fonds en

faveur de ses activités politiques nauséabondes.

L'OTO (Ordo Templi Orienti) est la structure ésotérique officielle

mondiale dénonce pourtant sans cesse les menées de Bouchet et de ses

acolytes .

Ainsi le site de l'OTO Russe http://www.oto.ru dans un texte traduit

en anglais sur l'histoire de leur mouvance dans leur pays explique

comment Christian Bouchet à la télévision russe en 1993 parla des

liens entre le nazisme et l'occultisme en indiquant d'ailleurs que

selon lui " ce qui s'était passé dans les camps de concentrations

allemands avait été largement surévalué ". Bouchet s'était alors

proclamé grand maître en France de l'OTO alors qu'en fait il en avait

été exclu depuis plusieurs années après n'avoir été initié qu'au

premier degré (Minerval).

 






Génération THIRIART !

Contre l’imposture et les mensonges des " nouveaux nationalistes ", seule la vérité est révolutionnaire…

Préface

En 1962, Jean THIRIART fondait son Organisation transnationale. En 1984, le PCN redonnait au " Communautarisme européen " une expression politique ouverte sous la direction de Luc MICHEL et avec l’aide de THIRIART.

Depuis 40 ans, de " Jeune-Europe " au " Parti Communautaire National-européen " en passant par le " Parti Communautaire Européen " et le Réseau THIRIART dans les années 70, une même Organisation poursuit le même combat et les mêmes buts au nom de la doctrine communautariste.

Dès les premiers combat des années 60, sans relâche, l’un de nos pires ennemis a toujours été l’extrême-droite, ancienne ou nouvelle. Sabotages, censure, détournements idéologiques, étouffement, celle-ci ne nous a jamais rien épargné. Depuis 10 ans, le PCN le lui a bien rendu avec intérêts et principal.

Depuis la mort de THIRIART en 1992, certains éléments droitiers n’en mènent pas moins une entreprise de récupération, où la pensée du fondateur du Communautarisme européen est détournée et travestie, déconsidérée et salie.

Les derniers jours de THIRIART furent assombri par les débuts de cette entreprise de démolition. A l’occasion de son voyage triomphal en Russie en août 1992 (1), où il reçut la reconnaissance politique qu’il méritait, THIRIART découvrait avec effarement la tentative de récupération dont il était victime de la part d’un quarteron d’agitateurs français et italiens. La confusion avec la " Nouvelle droite ", pour laquelle il avait un mépris profond, le mettait particulièrement en rage. Sa dernière activité politique fut de préparer avec Luc MICHEL la contre-offensive et d’adresser de nombreuses mises aux points et droits de réponse à la presse russe et française.

THIRIART insistait en permanence sur le respect de l’orthodoxie idéologique, à l’instar de Lénine qu’il admirait, il menait sans cesse le combat contre les déviations. Dès 1960, il devait mettre l’accent sur la nécessité de définir une orthodoxie doctrinale. Ce sera le " Manifeste à la Nation Européenne ", texte fondateur du Communautarisme européen, qui de 1962 à nos jours connaîtra six éditions réactualisées (2).

A la mort de Jean THIRIART en 1992, le PCN recueillait son héritage politique, comme il avait déjà en 1984 reçu celui de l’Organisation communautariste. La fidèle épouse de Jean THIRIART, Alice Thiriart-Thyssens, ancien cadre dirigeant de " Jeune-Europe ", remettait à sa mort à Luc MICHEL les archives de " Jeune Europe " et les archives politiques de THIRIART. En 1999, à la mort prématurée d’Alice, Luc MICHEL recevait de Frédérique Thiriart, sa fille, les archives privées de son père, sa volumineuse correspondance et sa bibliothèque politique (3).

Depuis 1992, nous assistons donc avec agacement au travestissement des idéaux de Jean THIRIART par quelques agitateurs français. Mais aujourd’hui, avec la publication du livre " Les Nouveaux Nationalistes " (4), trop c’est trop ! Dans ce livre, où THIRIART occupe une place centrale mais travestie, on refait l’histoire, à l'instar de la police de la pensée dans le "1984" d'Orwell. Celle de THIRIART, mais aussi celle du Nationalisme-Révolutionnaire en France et en Europe. Au cours d’une suite interminable de mensonges et de contre-vérités, Bouchet, qui a réécrit complètement son parcours politique pour les besoins de la cause, et quelques complices mentent, manipulent, tronquent, salissent.

On voit même Bouchet qui a rencontré THIRIART trois fois au début des années 90 – rencontres où il reçu une volée de bois vert de THIRIART pour ses positions politiques opportunistes et droitières (5) – se présenter comme un intime !

Le PCN a donc décidé de réagir publiquement. A cette réaction se sont associés des cadres dirigeants du Communautarisme européen, qui dans le passé ont été à la pointe du combat National-Révolutionnaire en France. Comme Bruno Gayot, cadres des GNR dès les années 70, fondateur du " Mouvement Nationaliste Révolutionnaire " (le MNR des années 80) puis de " Troisième Voie " et de " Nouvelle Résistance ", ou Laurent Baudoux, fondateur de " Nouvelle Résistance " et du " Front Européen de Libération ", qu’il préside depuis 1993.

Des anciens de " Jeune-Europe ", comme Jean-Pierre Vandersmissen, ont aussi choisi de témoigner pour défendre la mémoire de THIRIART. Luc MICHEL, président du PCN, collaborateur intime et éditeur de THIRIART de 1982 à sa disparition, a puisé dans ses archives politiques et privées (celles de THIRIART, du PCN et les siennes, mais aussi celles de l’OLP – l’Organisation Lutte du Peuple – qu’il détient) pour rétablir la vérité face à l’imposture.

Face au mensonge organisé, seule la vérité est révolutionnaire !

Cette réponse se veut un coup de balai idéologique. Un grand nettoyage qui vise à remettre les idées de THIRIART à leur place véritable, loin du marais fétide de l’extrême-droite, et à les faire connaître aux militants égarés qui se réclament des idées du fondateur du Communautarisme européen.

THIRIART qui, comme Staline, pensait avec justesse qu’un "Parti se renforce en s’épurant", avait lui-même à maintes reprises pratiqué de tels coups de balai contre les déviations de tous bords.

Nous voulons aussi éviter à une nouvelle génération de militants politiques, la Génération THIRIART, de se perdre dans le marais de l’extrême-droite où un quarteron de gourous auto-proclamés les a conduit. Car le fait central aujourd’hui est la place occupée par THIRIART au sein des milieux politiques du nationalisme radical. Il y a 10 ans, " Nouvelle Résistance " et le FEL regroupaient les Nationaux-Bolchéviques français autour des idées de THIRIART. Ils sont aujourd’hui et fort logiquement au PCN. En ce début du nouveau siècle, l’histoire se répète avec les Nationaux-Révolutionnaires.

Mais notre réponse est aussi un coup de projecteur qui va mettre en lumière un petit groupe de manipulateurs issu du monde nauséabond des sectes, où règne le mépris de l’homme et où certains rêvent d’appartenir à une race de seigneurs, glorifiant "  la loi du plus fort " (6) et préparent une société où " il y a le maître et l’esclave " (7) !

Car la technique du mensonge, de l’amalgame , du travestissement n’est pas ici un hasard. C’est l’application en politique de méthodes utilisées par des sectes comme la Scientologie (8). Et cela porte un nom : la " propagande noire " !

Car derrière ce petit groupe et les opérations qu’ils mènent depuis le milieu des années 80, au sein de l’extrême-droite ou de la Nouvelle Droite, puis des milieux NR, on retrouve l’ombre d’une secte néo-templière et para-maçonnique, à influence sataniste, l’OTO, l’Ordo Templi Orientis et ses multiples scissions, créée au début du XXeme siècle par le "mage" anglais Aleister Crowley (9).

En Allemagne, en France et en Belgique, autour du " Mouvement Européen " (Europaïsche Bewegung) et du groupe de skins " L’Assaut " (10). En France avec Christian Bouchet et certains cadres de " Synergies " (11). En Espagne, en Angleterre et en Italie encore. On retrouve aussi des membres de l'OTO au sein du MNR de Bruno Megret (12).

Cette secte influente (13), qui par ses côtés para-maçonniques a ses entrées au sein de la Franc-Maçonnerie officielle (14), où il apparait notamment sous les appellations de "Groupe de Thèbes" et de "Cercle d'Alexandrie", y trouve complicité et impunité. L’affaire de Nice (15), c'est-à-dire la disparition au Tribunal de Grande Instance de dossiers pénaux, de notables maçons mais aussi du GUD, lancée par le procureur De Mongolfier, apporte quelques lumières sur ces complicités (16). Elle a aussi ses entrées dans une certaine mouvance universitaire qui tient lieu de syndicat d’intérêt (17).

Ce monde de l’ombre est aussi celui des milieux barbouzards où se complaisait déjà Crowley lui-même (18) et où se mêlent néo-templiers et polices politiques (19). Ombre dans l’ombre, on y débouche aussi sur la mouvance sataniste, celle d’un certain Hard-Rock dévoyé (20), d'un ésotérisme de Bazard (21), des pratiques sexuelles déjantées (22)(23) et des amateurs de cimetières, fascinés par le sang et la mort.

Mais qu’attendre d’autre d’une pensée pseudo-aristocratique qui annonce à ses adeptes : " Vous êtes contre le peuple, ô mes élus " (24).

Tout cela est bien loin de THIRIART, socialiste, matérialiste athée, partisan intransigeant de la laïcité au niveau de la politique, de l’Etat et de la Société.

Tout cela est bien loin aussi du Nationalisme-Révolutionnaire ou du National-Bolchévisme. Nous ne sommes pas pour les pauvres et les titres " (25), nous n’avons rien à voir avec les proscrits et les incapables : laissez les mourir dans leur misère (…) écrasez le misérable et le faible, c’est la loi des forts, c’est notre loi… " (26) écrivait Crowley, le maître à penser de l’OTO.

C’est exactement l’inverse du combat de Lénine et du Che, de THIRIART et de tous ceux qui combattent pour la cause des peuples et la Révolution européenne !

Notes et renvois :

(1)

Jean THIRIART avait conduit en août 1992 en Russie, une délégation franco-belge, représentant l'opposition nationale-communiste et socialiste communautaire, y avait développé de nombreux contacts avec l'opposition communiste et nationale-communiste Russe, et avait servi de conseiller écouté lors des travaux qui ont conduit à la création du FRONT DU SALUT NATIONAL, plate-forme commune de l'opposition nationale patriotique en Russie. Au cours de ce voyage d'une dizaine de jours, de nombreux entretiens et des contacts très utiles ont été noués avec les principaux dirigeants des forces patriotiques d'opposition russes. La télévision russe et le grand quotidien KOMSOMOLSKAIA (diffusion :16 millions d'exemplaires) ont rendu compte de cette réunion. La délégation franco-belge a également été reçue à la "Maison Blanche" de Moscou et y a rencontré plusieurs députés du Soviet suprême et du Parlement russe.

Le voyage de Thiriart suivait une visite de Alain de Benoist et coincidait avec celles de militants italiens. Thiriart fut souvent confondus avec les uns et les autres, dans la presse russe, mais aussi dans "Le Monde Diplomatique", à sa grande colère.

(2) Trois éditions sont dues à THIRIART en 1962, 1965 et 1967. Les 4e (1984) et 5e éditions furent cosignées par THIRIART et MICHEL. La dernière a été publiée en 1996.

(3) Le tout est regroupé dans les Fonds d’Archive Jeune-Europe et Jean THIRIART du PCN.

(4) Christian Bouchet, " Les Nouveaux Nationalistes ", Editions Déterna, 2001.

(5) On trouve dans les numéros de " Lutte du Peuple ", alors dirigée par Bouchet, de 1991 et 1992, l’écho de ces désaccords. THIRIART devait publier en 1991, sous le titre " Contre l’Europe des tribus ", un article retentissant contre les positions de Bouchet et de ses amis.

(6) Alester Crowley, " Liber Legis " (le Livre de la Loi), AL N, 21.

(7) Alester Crowley, " Magick without tears ", Thelema Publishing Co., New Jersey, 1954, p. 303.

(8) L’ Eglise de Scientologie est féconde en " propagande noire ". Le principe est que le mensonge affirmé laisse les mêmes traces que la vérité. Le but : discréditer l’adversaire ou le concurrent, changer le passé pour influer sur le présent.

Lafayette Ron Hubard, le fondateur de la Scientologie, fut membre de l’OTO en 1945-46. Dans le numéro de juin 1983 de la revue " Penthouse ", le fils de Ron Hubard précisait que les idées de Crowley eurent une influence importante sur son père.

(9) L'ouvrage le plus complet sur Crowley, ses disciples et l'OTO est allemand : il s'agit de "Ein Leben fuer die Rose (Arnoldo Krumm-Heller)" de Peter-Robert Koenig (lui-même disciple de Crowley mais dans une tendance non liée à la politique et au néo-nazisme (ISBN 3-927890-21-9 - ARW, box 500 107, D-80971 Muenchen, Germany).

Koenig y donne de nombreuses précisions sur Bouchet, ses initiations au rite de Menphis-Miphraim en Espagne, qui contredisent, documents à l'appui, les dénégations de Bouchet sur ses appartenances sectaires. Koenig y dévoile aussi ses impostures dans le domaine ésotérique et dénonce ses multiples plagiats et vols de textes. Dans l'édition anglaise de son livre, il précise ce qui suit à propos du "French Order-enthusiast and collector Christian Bouchet, a member of the French section of the 'Caliphate'" : "Bouchet had received an MM Charter from Lamparter on June 24th 1991, which was apparently intended to "Fuck the Caliphate" in copyright matters. Consequently Bouchet now proclaimed the National French Grand Lodge of the Krumm-Hellerian O.T.O., disregarding the fact that his Charter from Lamparter was wholly inadequate for this purpose, as it conferred no O.T.O. titles. As Lamparter had first got hold of the Memphis-Misraim degrees in the autumn of 1991, the MM degrees Bouchet provided him with were null and void. Bouchet also seems to have been mixed up in the murky world of neo-fascism ..." (Chapitre 18).

(10) Fondateur de l’ " Europaïsche Bewegung ", un groupe néonazi dont " L’Assaut " était la section belge, Michaël Kuhnen était aussi grand maître d’une branche allemande de l’OTO.

"Kühnen trouva également une autre expression pour sa volonté de puissance, son mysticisme et sa sexualité : il fonda en Allemagne une société secrète, la loge Thelema de l'Ordo Templi Orientis (OTO). Il s'agit d'une secte luciférienne qui semble avoir pratiqué (en Allemagne) des orgies comprenant des viols collectifs d'enfant et des sacrifices humains", note le Réseau Voltaire, qui ajoute que "C'est avec Michel Caignet et Jürgen Mosler que Michaël Kühnen fonda l'Europaïsche Bewegung (Mouvement européen), une organisation internationale néonazie implantée en Allemagne, Belgique (avec le groupe L'ASSAUT), Danemark, France et Pays-Bas. Michel Caignet ne fut pas seulement le zélateur en France et au Portugal des théories de Michaël Kühnen. Il participa à l'extension de l'Ordo Templi Orientis en France. Deux branches autonomes se développèrent, l'une à Nantes probablement autour du fondateur de Christian Bouchet - bien que celui-ci le nie -, et l'autre à Nice où Michel Caignet résida et où Jacques Médecin fut initié".

(11) Comme Philippe Pissier ou Robert Cousty. En octobre 1992, " Vouloir ", la revue du groupe publiera un dossier sur Crowley (n°94-95-96) avec notamment un article apologétique de Bouchet intitulé " Alester Crowley révolutionnaire-conservateur inconnu " (sic).

(12) Bientôt de retour, avec de nouveaux ajouts, notre revue de presse sur l'OTO une secte au coeur de l'extrême-droite et des nouvelles sur les gesticulations affolées de certains individus qui essayent en vain de manipuler maladroitement le droit pour faire disparaître les traces de leurs vrais visages. Effet boomerang garanti !

(13) Serge Faubert, spécialiste des sectes, révélera l'existence de la mouvance sectaire en 1993 dans "L'Événement du jeudi" du 04/11/1993. Le Réseau Voltaire en donne le résumé qui suit : "En 1992, Massimo Introvigne et le leader de Nouvelle Résistance, Christian Bouchet (cf. L'Express 18/07/96, RV 97/0056 et 97/0099), participaient au "Cercle d'Alexandrie ", structure ouverte placée sous l'autorité du très secret " Groupe de Thèbes". Ce dernier est un groupe de contact des dirigeants de diverses organisations ésotériques, qui se réunissait dans des locaux du Grand Orient de France à Paris (...) et se reformérent ultérieurement à l'abri de la GNLF" (note 98/0345).

Consulter aussi "Un Bonheur mortel" par Bernard Fillaire, Stock éd., 1996.

(14) La Maçonnerie est connue pour son hostilité à l'extrême-droite. Et à l'extrême-droite, dans la droite ligne du thème du "complot judéo-maçonnique" des années 1880-1945, on dévore du maçon à chaque petit-déjeuner. En apparence. Car au GUD ou à UR, BOUCHET lui conjugue les deux appartenances. Dès le 4 novembre 1993, Serge FAUBERT, dans L'EVENEMENT DU JEUDI conscrait un dossier fouillié au "vrai visage des societés secrètes" sous le titre "Derrière la magie et l'irrationnel... l'extrême droi-te et l'affairisme. Enquête sur le mystérieux Groupe de Thèbes". Ce dernier est un groupe sectaire réunissant sous couvert d'étude de nombreux leader de sectes, dont BOUCHET et Remi BOYER, son fondateur.

Faubert y dévoile Les amitiés troubles du Grand Orient de France. Révélant les activiés sectaires de BOUCHET et ses amitiés maçonniques, FAUBERT découvrait la face cachée des activités croisées de divers réseaux occultes mêlant faux templiers, satanistes, lucifériens, sectes diverses, militants néofascistes et maçons. FAUBERT évoquait longuement les contacts officiels du GROUPE DE THEBES et de ses animateurs avec notamment le GRAND ORIENT DE FRANCE, dans les locaux parisiens duquel ils se réunissaient en 1992 et 1993. Evoquant la présence de BOUCHET en ces lieux, FAUBERT précise que "lors d'une première réunion tenue également dans des locaux du GOF, il s'était manifesté par une brillante communication sur… la magie sexuelle". Il ajoute : "Le groupe de Thèbes est aussi parvenu à gagner la confiance de certains responsables du Grand-Orient (...) Et c'est ainsi que, deux années de suite, les magiciens de Thèbes se réuniront chez les frères de la rue Cadet".

La Loge Menphis-Misraim est aussi impliquée. Le GRAND ORIENT n'est pas la seule obédience maçonnique à être liée au GROUPE DE THEBES et à BOUCHET et à ses amis. FAUBERT évoque aussi la présence de "Gérard Kloppel, le grand maître mondial de la loge Memphis Misraïm, une obédience maçonnique qui revendique 7000 membres – dont 1000 en France". L'EDJ s'interroge au sujet de celui-ci : "Quelqu'un aurait dû s'alarmer, protester (...)Et Gérard Kloppel, le patron des maçons de Memphis Misraïm ? " J'avais entendu parler de Bouchet, se dé-fend-il. Mais je ne l'ai jamais vraiment côtoyé. Et puis, je n'ai assisté qu'à une seule réunion du groupe de Thèbes, la première." Pourtant, Bouchet se souvient avoir déjeuné avec lui à l'occasion d'autres rencontres du groupe. Et comment expliquer que le programme de la sixième session du groupe de Thèbes, tenue en mai dernier, annonce une conférence de Gérard Kloppel ? Une attitude bien imprudente. Surtout de la part de quelqu'un que l'on peut supposer a priori bien informé : Gérard Kloppel se flatte, en effet, de compter parmi les responsables de Memphis Misraïm des " policiers de haut rang ". Certaines sources, internes au groupe de Thèbes, font même état de la présence d'un fonctionnaire de la DST parmi les dirigeants de Memphis Misraïm. Sans toutefois pouvoir préciser s'il est ou non en mission d'infiltration…".

L'explication, que ne peut apporter l'EDJ, se trouve dans le livre de Peter-R. KOENIG "DAS OTO-PHAENOMEN" (opus cit). KOENIG y évoque notamment les liens de BOUCHET avec une des branches espagnoles (la LAMPARTER) de l'OTO (dite Krumm-Heller, du nom des fondateurs de ses rites) et son intronisation (l'octroi d'une Charte par une obédience reconnue qui permet la création d'une nouvelle loge) par celle-ci à la direction d'un "Caliphat" (une loge de la secte) en France. Il y révèle particulièrement l'appartenance de la Loge Lamparter à l'obédience Memphis-Misraim, ainsi que celle de Jean-Pierre GIUDICELLI à Nice (Chapitre 18).

(15) Le Webzine RESPUBLICA titre dans son n° 75 (janvier 2001) "Nice , nazisme et ésotérisme : que sait on de Nice ?" et résume de façon percutante les dessous cachés de l'affaire : "Gouvernée par la mafia Médecin , elle est ensuite tombée dans les mains de Jacques Peyrat membre du RPR et ancien ami de J.M Le Pen ! En changeant d'étiquette, Peyrat n' a pourtant pas mis de l'eau dans son breuvage idéologique. Une cellule des Jeunesses Communistes (si, si ça existe toujours) démontre sur son site internet http://www.spasme.org la collusion idéologique et organisationnel qui existe entre l'actuelle mairie de Nice et le mouvement néo-nazi Unité Radicale-GUD.

Il est vrai que c'est de Nice que provient le groupe de Rock Identitaire Français " Fraction Hexagone" dont le leader Fabrice Robert (conseiller municipal de la Courneuve) est le bras droit du furher d'Unité Radicale : Christian Bouchet. Unité Radicale regroupe une poignée d'activistes qui utilise les méthodes de déstabilisation psychologique sectaire instillée par leur gourou. Ainsi à plusieurs reprises ce groupuscule a réussi à provoquer l'émoi dans les mouvements anti-globalisation après avoir annoncé sa venue à Millau et au contre sommet de Nice. Plus la ficelle est grosse, plus elle a de chance de prendre ! Ces mouvements regroupés en une Coordination Nationaliste qui vise à fédérer tous les déçus du tandem à l'arrêt Le Pen -Mégrêt ressorte du plus grand bluff perpétuel malheureusement relayé par les médias en mal de sensation. Christian Bouchet est un grand spécialiste de l'esbroufe, après avoir joué au plus rouge que les rouge au début des années 90, il s'est politiquement mis sur le créneau folklore bavarois pour s'assurer une survie politique et financière.

Bouchet est également réputé comme étant un spécialiste d'Aleister Crowley. Il a d'ailleurs contribué à accroché la pensée de ce dernier à l'extrême droite alors que les disciples authentiques du mage anglais étaient plutôt orientés à gauche et nettement antifascistes militants. L'ésotérisme est à la mode et c'est pourquoi Bouchet s'est investi dans cette mouvance lui permettant de générer des fonds en

faveur de ses activités politiques nauséabondes. L'OTO (Ordo Templi Orienti) est la structure ésotérique officielle mondiale dénonce pourtant sans cesse les menées de Bouchet et de ses acolytes . Ainsi le site de l'OTO Russe http://www.oto.ru dans un texte traduit en anglais sur l'histoire de leur mouvance dans leur pays explique comment Christian Bouchet à la télévision russe en 1993 parla des liens entre le nazisme et l'occultisme en indiquant d'ailleurs que selon lui "ce qui s'était passé dans les camps de concentrations allemands avait été largement surévalué ". Bouchet s'était alors proclamé grand maître en France de l'OTO alors qu'en fait il en avait été exclu depuis plusieurs années après n'avoir été initié qu'au premier degré (Minerval)".

(16) L'affaire de Nice a fait l'objet d'un long article de CHARLIE-HEBDO, intitulé "Justice à Nice. Dossiers disparus : après la sciento, les fachos !", où malgré quelques grosses erreurs, l'affaire est évoquée au travers de ses protagonistes.

Le dossier le plus complet sur la question a été publié en 1999 dans NATION-EUROPE Hebdo (n° 17), sous le titre "Loges mixtes ? Extrême-droite, secte et Francs-maçons à Nice". Les conclusions de l'article méritent d'être lues : "la disparition du dossier du GUD en compagnie de dossiers impliquant des francs-maçons niçois n'a rien d'incongru. Et elle ne surprend que des journalistes mal informés. A CHARLIE notamment. BOUCHET, idéologue au rabais d'UNITE RADICALE, est en effet la clé de l'énigme. Dès lors, et à moins de croire à l'infiltration de l'appareil judiciaire niçois par un groupuscule agonisant, la disparition du dossier niçois du GUD, en compagnie d'autres impliquant des maçons, n'a rien d'étonnant au vu des amitiés et des appartenances maçonniques de BOUCHET. Tout celà est évidemment bien connu des services de police spécialisés, notamment la DST et les Renseignements généraux. Qui ont peut-être fort négligemment oublié d'en avertir le Procureur De Montgolfier .... Quant aux protagonistes de cette triste affaire, tant au GRAND ORIENT ou à la Loge Menphis-Misraim qu'au GUD, ils devraient sans aucun doute s' interroger sur la présence dans leurs rangs respectifs d'un personnage étrange aux convictions contradictoires et incompatbles".

(17) Serge Gardes dans L'HUMANITE du 27 Juin 2001 titre "Les liaisons dangereuses des universités lyonnaises". Il y met en cause une mafia universitaire sectaire et les diplômes que ses membres se confèrent : "Lorsque le scandale Plantin éclate à Lyon, en avril 1999, plusieurs professeurs sont accusés de complaisances avec l'extrême droite. Parmi eux, Régis Ladous, directeur de la maîtrise de Jean Plantin (...) Ladous est l'un des responsables du CESNUR (Centre d'études des nouvelles religions), passerelle entre les sectes les plus dangereuses et les droites extrêmes dans le monde (...) Pour le CESNUR, les sectes ne sont que de " nouveaux mouvements religieux " qu'il convient de protéger contre les méfaits du laïcisme et des législations qui limitent leur pouvoir de nuisance. Au moment où Plantin débutait sa carrière d'éditeur révisionniste, Lyon accueillait, du 6 au 8 avril 1992, " Le défi magique ", un colloque coorganisé par l'université Lyon 2 et... le CESNUR. Régis n'y est pas intervenu en tant que dirigeant du CESNUR, mais en qualité de professeur à Lyon 3. Parmi les autres intervenants, l'inévitable Massimo Introvigne, Bruno Gelas, président de Lyon 3, et plusieurs figures emblématiques du CESNUR. Parmi elles, Christian Bouchet, figure notoire de l'extrême droite paganiste et néonazie, pilier de l'Ordre du Temple d'Orient, une secte tournée vers le satanisme, la magie sexuelle et le fascisme, par haine du judéo-christianisme. Bouchet a fondé, en 1998, Unité radicale, fusion de groupuscules fascisants (dont le GUD et Jeune Résistance) qui prônait un soutien actif au Front national. Bouchet est aussi le promoteur des groupes musicaux qui polluent, par leurs idées pro-nazies, le hard-rock (...) Le CESNUR fonctionne comme un trait d'union entre les sectes et l'extrême droite, à partir ses bases universitaires, à Lyon, mais aussi à Paris. Le président du CESNUR-France, Antoine Faivre, se trouve être professeur à l'Ecole pratique des hautes études en sciences religieuses, à la Sorbonne. Tout ce petit monde se connaît, se coopte, s'édite et s'entraide. Ainsi l'activiste Christian Bouchet est-il devenu docteur en ethnologie, en 1994, après avoir soutenu une thèse dirigée par Robert Amadou, professeur à Paris 7, chroniqueur dans l'Originel, une feuille ésotérique dans laquelle sévissent Introvigné et... Christian Bouchet".

Il est à noter que Koenig dans "Ein leben fuer die Rose" (opus cit.), largement diffusé sur le Net en plusieurs langues, porte des accusations semblables contre bouchet, qui auraient du depuis longtemps attirer l'attention des autorités académiques : "Bouchet hat fuer seine Doktorarbeit mit falschen Versprechungen Material vom Herausgeber bekommen. Anstatt versprochene Unterlagen im Austausch zu schicken, verlangte Bouchet sogar noch einen Happen Geld fuer eine fotokopierte Fruehversion seines Manuskripts, das zu diesem Zeitpunkt noch wie Pro-pagandamaterial des "Caliphats" wirkte" (Chapitre 18, Note 421). Le "Caliphat" est une des structures de l'OTO.

(18) Crowley fut lui-même lié aux services d’espionnage britannique et allemand (et soupçonné d’être un agent double) entre 1914 et 1918.

(19) TF1 consacra en 1998 à cette mouvance un reportage au titre évocateur : " Les Templiers de l’OTAN "…

(20) Bouchet est notamment l’inspirateur de la revue " Napalm Rock ", où se mêlent musique, satanisme et politique et qui fut mise en cause à plusieurs reprise dans le cadre de profanations de cimetières.

"Les profanateurs sont d'extrême droite" titre L'EXPRESS du 18 juillet 1996 qui ajoute, citant nomément "Napalm Rock", que "Depuis la violation d'une tombe par quatre adolescents, au début de juin, L'Express a découvert des éléments troublants où se mêlent paganisme macabre et apologie de la race aryenne. Le tout sur fond de black metal, le hard rock le plus dur".

(21) Dans "Nantes ou Les Charmes Secrets de La Belle Ligérienne", diffusé sur le Net, Philippe Marlin, en juillet 1996, donnait avec une ironie mordante d'intéressantes précisions sur les activités "extrapolitiques" de Bouchet : "A quelques kilomètres de Nantes, Château-Thébaud, en plein cœur du pays du muscadet. Mais il n’y a pas que des vignerons dans cette riante contrée....... Château-Thébaud est en effet de siège des sombres Editions du Chaos, dirigée par le sulfureux Christian Bouchet (...) Christian consacre toutes ses énergies (ou presque !) à la diffusion de l’œuvre de son Maître, Aleister Crowley, dit la Grande Bête. Un magicien légendaire du début du siècle, qui défraya la chronique par une vie pour le moins agitée. Les Editions du Chaos publient le zine Thélèma et de nombreuses plaquettes reprenant les écrits de 666. Christian a de surcroît consacré une thèse à son auteur favori qui a le mérite d’analyser de façon exhaustive les différents aspects de son œuvre. Mais Christian n’est pas un simple occultiste. Il est également versé dans la chose politique, se définissant tantôt comme un agitateur, tantôt comme un subversif. Pour moi, c’est indiscutablement un ésoterroriste ! (...) Le cocktail extrémisme politique et occultisme noir flirte volontiers avec le paganisme et les rites de magie sexuelle. Christian a d’ailleurs eu droit à un article dans l’Evénement du Jeudi mettant en exergue ses activités pour le moins dérangeantes ! ".

(22) Michaël Kuhnen, décédé en 1991, leader néonazi et chef de l’OTO, est le théoricien des pédo-nazis, où se mêlent apologie des SA de Röhm, homosexualité et sadisme. Caignet, leader de l’ " Europaïsche Bewegung " en France et lui aussi grand-maître d’une branche française de l’OTO, a été condamné dans plusieurs affaires retentissantes de pédophilie. Il en a été de même pour plusieurs responsables de l’OTO allemande. La direction belge de "Synergie" collaborait à la presse de Caignet qui éditait la revue "PALESTRE", sous-titrée "les chemins du saint-ordre mâle" et y traduisait des textes de Hans Bühler de tendance pédophile (cfr le n° 1).

Théoricien des confréries mâles dans les Années 20 et 30, Buhler développait des théories proches de celles de Kuhnen. Auteur de intitulé "National-socialisme et homosexualité", Kuhnen "y développait une mystique paganiste des confréries masculines germaniques", précise encore le Réseau Voltaire.

(23) Consulter : Chritophe Bourseiller, "LES FORCENES DU DESIR", Denoël, Paris, 2001. De Paris à New York en passant par la vieille Europe, aucun groupuscule, aucune tribu, n'a échappé au regard de Christophe Bourseiller. Néofétichistes, sadomasochistes extrêmes, adeptes de cultes érotiques, cyborgs, vampyres, émules du cybersexe, néoféministes, body-artistes, sexe-performeurs, échangistes, mélangistes ou polyamoureux : toutes les figures emblématiques de cette nébuleuse du sexe sont rassemblées ici dans la singularité de leurs pratiques. Auteur de plusieurs ouvrages consacrés aux extrémismes politiques et religieux, Christophe Bourseiller traque ici les lieux secrets, les usages et les codes étranges de ces forcenés du désir.

(24) Alester Crowley, " Liber CCXX, le livre de la loi ", Publications 93, South Stukely, sans date, II, 25, p.28.

(25) Ibid, II, 18, p.26.

(26) Ibid, II, 21, p.27.