Droits de réplique, polémiques et débats

De Jeune-Europe au PCN : histoire du
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de THIRIART


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Européen de Libération


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Droits de répliques polémiques et débats





___La vérité sur le FEL (revue RésistanceS - février 1999)
___La vérité sur le FEL en Belgique (revue flamande Militant - février 1999)
___La vérité sur "Nouvelle Résistance" (revue RésistanceS - février 1999)
___J.Y. Camus et M. Abramowicz : une approche idéologique du sionisme
___Réponse aux mensonges et aux analyses fallacieuses de M. Abramowicz
____-sur le Nationalisme-Révolutionnaire

___Réponse à J.Y. Camus : Quelle extrême droite !
___"Nouvelle Résistance " et l'affaire de Nice (Charlie-Hebdo, décembre 1999)
___"Nouvelle Résistance " et L'Humanité (décembre 1999)au quotidien "L'Humanité" (13 décembre 1999)



DROIT DE REPONSE DE L’ASSOCIATION-LOI DE 1901

"FRONT EUROPEEN DE LIBERATION"

A LA REVUE "RESISTANCES" (FEVRIER 1999)

 

Mise en cause de manière tendancieuse, inexacte et diffamatoire dans trois articles de la revue "Résistances", publiés dans le cadre de la rubrique "Les brèves", et intitulé " Ecoterrorisme anti-Mac Do " (numéro 5, Hiver 1998-1999), les deux autres sous les titres respectifs " Dans les coulisses de la Droite nationale " et " Front Européen de Libération " (n°5), l’Association-loi de 1901 "Front Européen de Libération" tient à apporter les rectificatifs suivants :

1° L'Association-loi de 1901 "Front Européen de Libération", personne morale de droit français, dont la personnalité juridique est internationalement reconnue, est la seule détentrice légale de sa dénomination statutaire et son Bureau est le seul à pouvoir parler en son nom.

Christian Bouchet, que vos articles évoque longuement, qui n’a jamais eu la moindre responsabilité au sein de la direction du FEL crée en 1993, dont il n’a jamais fait parti, ne peut en aucun cas prétendre parler au nom de celle-ci. Il fait pour ce chef l’objet de poursuites pénales devant les juridictions françaises pour utilisation illégale de la dénomination légalement protégée d'une association déposée en préfecture.

2° Un de vos articles laisse entendre à propos du "Front Européen de Libération" que " depuis 1997 ce groupuscules est la cheville ouvrière d’une des tendances radicales du Front National de J-M. Le Pen ". Ceci est également inexact. L’Association "Front Européen de Libération" est aujourd’hui association adhérente du "Front Noir Rouge Vert" du PCN. Ses cadres militent dans la structure européenne de ce parti et singulièrement au sein de la structure spécialisée du PCN de lutte contre l'extrême-droite, le Collectif "RESISTANCE EUROPEENNE - EUROPAISCHE WIDERSTAND", qui mène campagne pour la dissolution et l’interdiction du "Font National" aussi bien en France qu’en Belgique.

La section suisse du FEL unanime et une partie des adhérent(e)s espagnol(e)s, belges et italien(ne)s ont également rejoint les rangs du PCN.

 

 

Le Bureau de l'Association-Loi de1901 Front Européen de Libération (FEL)

Laurent BAUDOUX, président..






DROIT DE REPONSE DU "FRONT EUROPEEN DE LIBERATION"

à la revue flamande "MILITANT" (FEVRIER 1999)

Dans un article intitulé " VAN LAETHEN un citoyen au-dessus de tout soupçon ", publié dans l'édition de janvier 1999 du mensuel "Le Militant", l'Association-loi de 1901 française "Front Européen de Libération" est mise en cause et se voit attribuer comme "sections wallone et flamande" deux groupuscules néo-nazis, "l'Odal-Aktiekomitee" et le groupe "Devenir". Notre Association apporte donc les précisions et rectificatifs suivants :

1° L'Association-loi de 1901 " Front Européen de Libération", personne morale de droit français, dont la personnalité juridique est internationalement reconnue, est la seule détentrice légale de sa dénomination statutaire et son Bureau est le seul à pouvoir parler en son nom.

2° En septembre 1996, nous avons dans les formes statutaires procédé à l'exclusion d'un quarteron de membres au comportement politique douteux. Ceux-ci continuent à utiliser illégalement notre dénomination et travaillent notamment avec le susdit Hervé VAN LAETHEN mis en cause dans votre article. Ils font l’objet pour ce chef de plusieurs plaintes avec constitution de parties civiles, dont les instructions sont en cours devant plusieurs parquets français, pour abus de bien sociaux, escroqueries et utilisation illégale de la dénomination légalement protégée d'une association déposée en préfecture.

3° Les responsables de l' "Odal-Aktiekomitee" et du groupe "Devenir" dont VAN LAETHEN ont d'ailleurs reçu sommation de notre part de cesser toute utilisation de notre dénomination sous peine d'une action en dommages et intérêts devant les tribunaux belges.

4° Le "Front Européen de Libération" est une organisation progressiste dont les statuts prohibent toute discrimination, et qui est aujourd'hui association adhérente du "Front Noir-Rouge-Vert" du PCN-NCP. Dans le cadre des activités anti-nazies de ce parti européen transnational, nombre de nos militants français(es), suisses, et espagnol(e)s sont actifs dans la structure spécialisée du PCN de lutte contre l'extrême-droite, le Collectif "RESISTANCE EUROPEENNE-EUROPAISCHE WIDERSTAND".

5° Nous tenons enfin à préciser à vos lecteurs que pour le reste nous partageons votre indignation quand au sinistre personnage dénoncé par votre article.

 

Le Bureau de l'Association-Loi de1901 "Front Européen de Libération" (FEL)

Laurent BAUDOUX, président.






DROIT DE REPONSE DE L’ASSOCIATION-LOI DE 1901

"NOUVELLE RESISTANCE"

A LA REVUE "RESISTANCES" (FEVRIER 1999)

 

Mise en cause de manière tendancieuse, inexacte et diffamatoire dans trois articles de la revue "Résistances", les deux premiers publiés dans le cadre de la rubrique " Les brèves ", et intitulés " Ecoterrorisme anti-Mac Do " (numéro 5, Hiver 1998-99) et " Nouvelle Résistance servait les RG pour les informer sur l’extrême-droite… " (n°4), le troisième intitulé " Dans les coulisses de la Droite nationale " (n°5, hiver 1998-99), l’Association-loi de 1901 "Nouvelle Résistance" tient à apporter les rectificatifs suivants :

1° L'Association-loi de 1901 "Nouvelle Résistance", personne morale de droit français, dont la personnalité juridique est internationalement reconnue, est la seule détentrice légale de sa dénomination statutaire, et son Bureau est le seul à pouvoir parler en son nom.

Christian Bouchet, qui est évoqué dans vos articles a été exclu dans les formes légales par la majorité des membres de l’Association en septembre 1996, notamment pour certains des faits que vous évoquez mais que vous attribuez à tord à notre Association. Depuis cette date, il continue à prétendre parler au nom de celle-ci. Il fait pour ce chef l’objet de plusieurs plaintes avec constitutions de parties civiles, dont les instructions sont en cours devant plusieurs parquets français, pour abus de bien sociaux, escroqueries et utilisation illégale de la dénomination légalement protégée d'une association déposée en préfecture.

2° En juillet 1996, "Nouvelle Résistance" a été secouée par une première crise qui a vu la sortie du Mouvement de son " Aile progressiste " au Congrès d’Alençon. En septembre 1996, la majorité des membres du Bureau de NR a décidé d’exclure un quarteron de membre, dont Bouchet pour collaboration avec le "Front National".

Le Mouvement a en outre décidé de fusionner avec le réseau français du Parti Communautaire National-européen (PCN), dans lequel la plupart des Groupes de Bases et Fédérations de NR se sont intégrés. L’immense majorité des membres "NR" ont approuvé ce choix, qui implique une stratégie offensive contre l’extrême-droite en Europe comme en France.

3° L’Association-loi de 1901 "Nouvelle Résistance", qui poursuit ses activités, est organisation adhérente du "Front Noir-Rouge-Vert" du PCN.

4° "Nouvelle Résistance-Suisse", section suisse du "Front Européen de Libération", choisissait, elle, de s’auto-dissoudre en août 1997 pour former la nouvelle section régionale suisse romande du PCN.

5° Depuis octobre 1996, de nombreux militants de "Nouvelle Résistance" sont des cadres actifs de la structure spécialisée du PCN de lutte contre l'extrême-droite, le Collectif anti-nazi "RESISTANCE EUROPEENNE-EUROPAISCHE WIDERSTAND".

6° "Nouvelle Résistance" était animée par une direction collective. Christian Bouchet n’en était nullement le leader, pas plus que le "Secrétaire-général", fonction que nos statuts et notre organigramme ignorent totalement.

7° Bouchet et ses amis agissent d’ailleurs actuellement en politique sous le nom d’"Unité Radicale" (UR) et non pas de "Nouvelle Résistance", groupuscule dans lequel ils se sont acoquinés avec les débris de plusieurs mouvements néo-fascistes français.

La structure "Unité Radicale" n’est nullement la continuation quelconque de l’action organisationnelle ou idéologique de "Nouvelle Résistance".

8° Dans votre numéro 5, vous évoquez l’action du "Comité National Anti-Mac Donald’s" et du bulletin " Néfast’Food ". Vos lecteurs doivent savoir que ce comité n’était nullement animé par Bouchet mais bien par le Bureau de l’Association "Nouvelle Résistance". Ce Comité et le bulletin " Néfast’Food " n’ont pas disparu, comme vous le laissez croire. Il ont également rejoint la structure européenne du PCN et travaillent particulièrement actuellement avec l’Association de solidarité internationale " La Cause Des Peuples " et l’Association " Europe-Ecologie ", fraction radicale verte du PCN.

9° L’action qui est mené actuellement en Belgique, mais aussi aux Pays-Bas, contre un certains nombre de Fast’Food, si elle peut parfois attirer une certaine sympathie, n’en est pas moins considérés par nous comme dangereuse et n’apportant rien à notre combat.

10° Dans ce même article consacré à l’activisme anti-Mac Donald’s, vous écrivez que " ce groupuscule est la cheville ouvrière d’une des tendances radicales du Front National de Jean-Marie Le Pen ", évoquant "Nouvelle Résistance". Vos lecteurs doivent donc savoir que l’exclusion de Bouchet et de ses amis en septembre 1996 s’est justement décidée sur la question du "Front National", que ceux-ci voulaient rejoindre, en désaccord avec la ligne anti-fasciste de l’immense majorité des membres fondateurs de "Nouvelle Résistance", qui bien loin de soutenir le FN sont aujourd’hui à la pointe du combat contre lui.

Vos lecteurs doivent ainsi savoir que c’est un de nos adhérents qui a été candidat à l’élection législative partielle de Toulon du 26 avril 1998 contre Cendrine Le Chevallier, épouse du maire FN de la ville. L’intitulé de sa candidature était sans équivoque : " La jeunesse contre Le Pen et pour l’interdiction du Front National ", l’un des thèmes de sa campagne étant d’ailleurs " pour un vrai suffrage universel : j’y suis, j’y vote, mêmes droits et mêmes devoirs pour tous sans aucune discrimination ".

A plusieurs autres élections des membres de "Nouvelle Résistance" qui militent aujourd’hui au PCN ont défendu exactement le même programme.

11° Enfin, bien loin d’être un " groupuscule néofasciste ", "Nouvelle Résistance" fut fondé en 1991 sur une ligne anti Front National et de combat contre l’extrême-droite. Notre idéologie était –et reste- le National-bolchévisme, dans sa version paneuropéenne redéfinie au début des années 1980 par Jean Thiriart et le PCN, auxquels notre premier manifeste fondateur faisait directement référence.

12° La direction légale de "Nouvelle Résistance" est décidée à mettre un terme judiciaire à l’escroquerie intellectuelle et morale dont elle est victime de la part d’un quarteron d’agents provocateurs, avec la complicité de certains journalistes intellectuellement malhonnêtes.

 

Le Bureau de l'Association-Loi de1901 "Nouvelle Résistance" (NR)

Bruno GAYOT,

secrétaire.






J.Y. CAMUS et M. ABRAMOWICZ :

UNE APPROCHE IDEOLOGIQUE DU SIONISME

Dans son petit livre intitulé " L’EXTRÊME-DROITE AUJOURD’HUI " (Essentiels, Milan), Jean-Yves CAMUS donne la définition suivante de l’antisionisme : " Refus d’accepter l’existence de l’Etat d’Israël créé en 1948 et le droit des juifs à s’y installer ". A de nombreuses reprises dans cet opuscule et dans celui qu’il a consacré au " FRONT NATIONAL " dans la même collection, CAMUS commet souvent une confusion inacceptable entre l’antisémitisme et l’antisionisme dont il donne une version sujette à caution d’un point de vue idéologique.

Dans " EXTRÊME-DROITE ET ANTISEMITISME EN BELGIQUE ", Manuel ABRAMOVICZ assimile quant à lui antisémitisme et antisionisme et prétend en définir les " formes multiples " de la manière suivante : " antijudaïsme, judéophobie, antisionisme détourné, etc ". A notre sens, une liste inventaire de synonymes approximatifs ne constitue pas une définition.

Nos deux auteurs, qui sont liés à certains courants du Sionisme mondial - de notre point de vue, il s’agit une attitude politique comme une autre qui doit être débattue -, assimilent ainsi deux phénomènes totalement distincts pour délégitimer l’antisionisme en l’amalgamant à l’antisémitisme, dont on connaît la forme barbare et génocidaire. C’est oublier que le Sionisme est en fait une forme de l’impérialisme, liée depuis la fin de la seconde Guerre mondiale à l’impérialisme américain après que certaines de ses tendances se soient alliées au Fascisme ou au Nazisme.

L’antisémitisme constitue pour nous un racisme inacceptable; au contraire, l’antisionisme est un combat de libération contre l’impérialisme.

De nombreux Juifs combattent d’ailleurs le sionisme; ils dénoncent le nationalisme exacerbé et la xénophobie anti-arabe.

Faut-il encore rappeler que l’Organisation des Nations Unies, lors de sa 2400e réunion plénière du 10 novembre 1975, a voté une résolution selon laquelle " le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale ".

Il est d’ailleurs tout à l’honneur de la gauche progressiste israélienne, aujourd’hui soutenue par de larges franges de la population mais autrefois bien isolée, d’avoir dénoncé ce qui est inacceptable. Nous pensons particulièrement à Israël SHAHAK, le président de la Ligue israélienne des Droits de l’Homme qui, et à son livre retentissant publié dans les Années ‘70, " LE RACISME DE L’ETAT D’ISRAËL ".

La définition purement idéologique que donne CAMUS et ABRAMOWICZ du Sionisme ne tient pas compte de la réalité. Prenons le cas de notre Parti dans lequel des Juifs militent : nous ne sommes pas anti-israéliens, nous condamnons fermement le négationnisme et luttons contre toute résurgence du nazisme. Cela ne nous empêche pas de soutenir la juste cause du Peuple palestinien et son droit à disposer de son propre Etat, qui a été consacré par plusieurs décisions internationales et par la légitimité historique. Nous voulons que les Palestiniens, qui ont été refoulés dans des camps innommables depuis 1948, recouvrent leur terre et leur dignité.

Il faut d’ailleurs souligner qu’au sein même de la résistance palestinienne, l’antisionisme n’est nullement synonyme d’antijudaisme. Un mouvement radical comme le FPLP de Georges HABACHE, qui d’ailleurs est d’origine chrétienne, reconnaît le droit aux Juifs à vivre dans l’égalité et la dignité dans le futur Etat palestinien. Il existe même un " FRONT POPULAIRE DE LIBERATION DES JUIFS " antisioniste.

Antisionisme ne signifie pas " refus de l’existence de l’Etat d’Israël " comme le prétend CAMUS. Ainsi, dès le début des Années ‘80, Jean THIRIART et le PCN réclamaient le droit à l’existence d’un Etat d’Israël ramené dans ses frontières nationales reconnues de 1948 et vivant en bonne intelligence avec ses voisins arabes et palestiniens, sous la protection conjointe de l’Europe et de l’Union soviétique, ce qui impliquait bien entendu le départ de la VIe Flotte américaine de Méditerranée.

Luc MICHEL






REPONSE AUX MENSONGES ET

AUX ANALYSES FALLACIEUSES

DE M. ABRAMOWICZ :

DES COMMUNAUTARISTES EUROPEENS AU "FRONT NATIONAL" ?

Dans l’introduction de son livre " LES RATS NOIRS ", Manuel ABRAMOWICZ place parmi les " théories socio-économiques et politiques " d’extrême-droite le Communautarisme européen, qu’il définit comme " nationaliste européen et laïque " et qu’il oppose au Solidarisme, défini par un " nationalisme étroit et profondément catholique ". ABRAMOWICZ ajoute que " des éléments du corpus doctrinal communautariste figurent en bonne place au sein de la ligne politique du "FRONT NATIONAL" ".

Les faits contredisent cette thèse audacieuse.

En effet, qu’est ce qui permet à Manuel ABRAMOWICZ d’avancer celle-ci, sinon la présence de quelques anciens de "JEUNE-EUROPE" dans les rangs du "FRONT NATIONAL" qui font parfois abusivement référence à Jean THIRIART (soit dit en passant, ce dernier fut l’un des plus virulents critiques du lepénisme, cfr nos documents) ? Peut-être prête-t-il aussi une oreille trop complaisante aux dires de Daniel FERET, petit escroc issu de la mouvance maurassienne et du PRL, leader du "FRONT NATIONAL" originel qui laisse entendre qu’il fut membre de "JEUNE-EUROPE".

Coupons les ailes à ce canard. Nous possédons les archives du mouvement et ses " communications ", l’organe de liaison interne du parti, dans lesquelles figurent nominativement l’ensemble de ses cadres et militants. Il n’ y a pas la moindre trace d’un FERET. En réalité, de 1960 à 1965, FERET résidait en France et militait dans la " RESTAURATION NATIONALE ", un groupe monarchiste maurassien. Notons qu’à cette époque, "JEUNE-EUROPE" était interdite en France (interdiction qui ne sera jamais levée) et le réseau français, limité à quelques cadres sûrs qui travaillaient dans l’ombre avec la centrale de Bruxelles sous l’étiquette du premier CEPSE (Centre d’Etudes Politique et Social Européen).

ABRAMOWICZ prétend que l’on trouverait " dans la doctrine économique du "FRONT NATIONAL" des éléments du Communautarisme ". La lecture des quelques feuillets qui tiennent lieu de programme au "FRONT NATIONAL" belge dissipe tout malentendu. Ce texte sans structure exalte le libéralisme et le darwinisme social. On n’y découvre aucune référence à une économie pluridimensionnelle, au planisme européen, ou encore à la société sans classe que prônent Jean THIRIART et le PCN.

ABRAMOWICZ ajoute que " les néonazis européens, pour leur part, estimaient que le père du Communautarisme était " le principal révisionniste du fascisme ". Cette thèse a fait l’objet d’une réfutation complète dans un numéro spécial de " CONSCIENCE EUROPEENNE " qu’ABRAMOWICZ possède, et qui a été publié en 1986 sous le titre " REVOLUTION EUROPEENNE OU TRADITION ", auquel nous renvoyons nos lecteurs.

ABRAMOWICZ précise que " le fil conducteur de la doctrine thiriartienne est la création d’un parti révolutionnaire européen dont la méthodologie, pour le structurer, est quant à elle directement puisée dans les expériences du type hyper-hiérarchisé du passé comme celle du NSDAP, du modèle léniniste d’organisation, ou celle en vigueur dans l’URSS de STALINE ".  " L’union soviétique était d’ailleurs un véritable modèle d’Etat totalitaire " ajoute-t-il.

La référence au parti léniniste est tout à fait exacte, que ce soit pour "JEUNE-EUROPE" ou le PCN. En revanche, l’évocation du NSDAP nous fait sourire. S’il est bien un parti qui a été tout sauf un parti léniniste et centralisé, ce fut le parti hitlérien, qui se caractérisait bien au contraire par une structure large, des centres de pouvoirs multiples (les historiens parlent à son sujet de " polycratie ") et une joyeuse anarchie que la personnalité velléitaire et bohème d’HITLER n’arrangeait pas. Le NSDAP, organisation de masse tentaculaire, a pris le contrôle de l’Allemagne par son poids, par le nombre de ses adhérents et surtout par la puissance de ses milices (environ 3 millions de SA à la fin de 1933). A l’opposé, le parti léniniste, le Parti bolchevique russe, était constitué d’une petite élite de cadres, véritables révolutionnaires professionnels et la prise de pouvoir par les bolcheviques en octobre 1917 est celle d’une minorité active. Il n’y a aucune commune mesure entre les deux phénomènes.

Loin d’être un modèle, l’Union soviétique, qu’il voulait réformer, était l’objet des critiques de THIRIART. Les travaux publiés de 1983 à 1990 par Jean THIRIART, Luc MICHEL et Jose QUADRADO COSTA, les représentants de ce qu’on appelait à l’époque " l’école euro-soviétique ", visent à une critique positive de l’URSS, dont ils dissèquent les dysfonctionnements et annoncent la paralysie.

Enfin, faut-il souligner que le PCN est le fer de lance en Belgique de la lutte contre le "FRONT NATIONAL" à qui il a porté des coups décisifs et qu’il a engagé un combat de même nature en France.

Luc MICHEL






Réponse à J.Y. CAMUS :

QUELLE EXTRÊME-DROITE !

Dans son essai " L’EXTRÊME-DROITE AUJOURD’HUI ", CAMUS présente ainsi son sujet : " Les opinions qu’elle défend sont l’inégalité des droits des individus en fonction de leur race ou de leur nationalité, le culte de la nation au-dessus des Droits de l’Homme, la nécessité de moins venir en aide aux citoyens les plus démunis, le refus de la démocratie ". Dans ce qu’il appelle un " essai de définition ", CAMUS définit ainsi l’extrémisme de droite : " L’extrême-droite s’oppose à la démocratie représentative et, en France, aux institutions républicaines. Elle souhaite un régime autoritaire mais pas forcément dictatorial et une organisation sociale fondée sur l’inégalité naturelle des individus. Elle détourne le patriotisme, sentiment lui-même honorable, pour le transformer en un nationalisme intolérant qui limite le droit des étrangers et substitue le droit du sang au droit du sol. Pour elle, la plupart des étrangers d’origine non européenne sont suspectés de ne pouvoir devenir réellement français et il existerait une hiérarchie naturelle entre les groupes ethniques, la " race blanche " étant évidemment supérieure par essence. A l’égard des fascismes, elle porte généralement un jugement positif... L’antisémitisme est une composante constante de son idéologie, comme la remise en question de l’histoire avérée de la Seconde Guerre mondiale, avec pour objectif de minorer les crimes des nazis et de leurs alliés ". Il ajoute que " toutes les composantes des droites radicales se retrouvent pour lutter contre leur ennemi commun. Avant la chute du communisme en Europe de l’Est en 1989, cet ennemi était prioritairement le marxisme. Depuis, c’est en premier lieu le matérialisme capitaliste symbolisé par les Etats-Unis. "

Nous sommes en accord avec cette définition qui s’applique parfaitement au Lepénisme et à ses avatars européens. Mais, en ce cas, nous nous posons une question : pourquoi CAMUS a-t-il fait figurer le PCN dans son petit livre ?

En effet, quel est le programme du PCN :

1) Nous nous battons pour une société sans classe, dans laquelle il n’y aura plus aucun privilège dû à la naissance ou à la fortune, une société où l’arrogance du capital et l’horreur économique n’auront plus cours.

2) Le PCN veut construire la Nationalité européenne (à laquelle le national-européen de notre sigle fait référence) sur base d’une citoyenneté européenne élargie aux deux rives de la Méditerranée et basée sur une égalité de droits et de devoir, sans aucune distinction d’origine sociale, raciale, linguistique, ethnique ou autre (Nous sommes à ce sujet, en Belgique comme en France, le parti qui a le programme le plus avancé).

3) Le PCN se prononce pour la poursuite du combat pour l’extension du suffrage universel fondée sur le principe du " J’y suis, j’y vote ".

4) Le PCN est fondamentalement antiraciste et antixénophobe, le parti comprend des militants venus des quatre coins de l’Europe ou d’Afrique.

5) Précisons qu’au sein du Parti, l’accession aux postes de responsabilités est définie sur des critères de compétences ou d’ancienneté mais exclut toutes discriminations raciales, linguistiques, sociales, ethniques ou religieuses.

6) La lutte contre l’exclusion sociale est un des points d’orgue de notre programme. En France, nos militants sont très actifs au sein des comités de chômeurs.

7) Le PCN ne refuse pas la démocratie, mais bien sa caricature qu’est la ploutocratie parlementaire, c’est-à-dire la confiscation du processus électoral par les puissances d’argent. Nous aspirons à une démocratie réelle, une démocratie directe donnant un large pouvoir à la population, notamment par l’outil du référendum d’initiative populaire.

8) Le PCN prône un nationalisme révolutionnaire de libération européen et une lutte quadricontinentale contre l’impérialisme, en liaison avec les forces progressistes des quatre continents. Notre conception ouverte de la nationalité est évidemment opposée aussi bien aux notions de droit du sang que du droit du sol, elle fait reposer la nationalité sur une libre adhésion à une communauté de destin.

9) Héritier des mouvements national-bolchevique et national-révolutionnaire allemands des Années ‘20 et ‘30, le PCN combat résolument le nazisme et ses résurgences, avec un succès certain.

10) Bien loin de voir dans le Communisme en Europe de l’Est et dans le marxisme un " ennemi prioritaire ", le communautarisme se veut depuis sa fondation en 1984 l’héritier de ces courants.

La classification de notre Parti par CAMUS dans ce qu’il appelle l’" ultra-droite " est donc abusive, injustifiée et diffamatoire.

Luc MICHEL






DROIT DE REPONSE DE L’ASSOCIATION-LOI DE 1901

"NOUVELLE RESISTANCE" (NR)

A "CHARLIE-HEBDO" (13 DECEMBRE 1999)

 

Mise en cause de manière inexacte et diffamatoire dans un article de "Charlie Hebdo" intitulé " Justice à Nice. Dossier disparus : après la sciento, les fachos ! " (N° 382 du mercredi 13 octobre 1999), l’Association-loi de 1901 "Nouvelle Résistance" tient à apporter les rectificatifs suivants :

1° L'Association-loi de 1901 "Nouvelle Résistance", personne morale de droit français est la seule détentrice légale de sa dénomination statutaire, et son Bureau est le seul à pouvoir parler en son nom.

Christian Bouchet et Fabrice ROBERT, qui sont évoqués dans votre article, ont été exclus dans les formes légales par la majorité des membres de l’Association en septembre 1996.

Vos lecteurs doivent donc savoir que l’exclusion de Bouchet et de ses amis en septembre 1996 s’est décidée sur la question du "Front National", que ceux-ci voulaient rejoindre, en désaccord avec la ligne anti-fasciste de l’immense majorité des membres fondateurs de "Nouvelle Résistance", qui bien loin de soutenir le FN ou l’extrême-droite sont aujourd’hui à la pointe du combat contre eux.

Depuis cette date, BOUCHET continue, dans un but de provocation et avec l’aide intéressée de journalistes malhonnêtes à prétendre parler au nom de celle-ci. Il fait pour ce chef l’objet de plusieurs actions en Justice.

2° En juillet 1996, "Nouvelle Résistance" a décidé de fusionner avec le réseau français du "Parti Communautaire National-européen" (PCN), présent actuellement dans 5 pays européens, dans lequel la plupart des Groupes de Bases et Fédérations de NR se sont intégrés. Ce choix impliquant une stratégie offensive contre l’extrême-droite en Europe comme en France.

3° L’Association-loi de 1901 "Nouvelle Résistance", qui poursuit ses activités, est organisation adhérente du "Front Noir-Rouge-Vert" du PCN qui regroupe nationaux-révolutionnaires, nationaux-communistes et écologistes radicaux.

Depuis octobre 1996, de nombreux militants de "Nouvelle Résistance" sont des cadres actifs de la structure spécialisée du PCN de lutte contre l'extrême-droite, le Collectif anti-nazi "RESISTANCE EUROPEENNE-EUROPAISCHE WIDERSTAND".

4° Bouchet et ses amis agissent d’ailleurs actuellement en politique sous le nom d’"Unité Radicale" (UR) et non pas de "Nouvelle Résistance", groupuscule dans lequel ils se sont acoquinés avec les débris de plusieurs mouvements néo-fascistes et néo-nazis français.

5° Vos lecteurs doivent aussi savoir que j’ai été personnellement candidat pour le PCN à l’élection législative partielle de Toulon du 26 avril 1998 contre Cendrine Le Chevallier, épouse du maire FN de la ville. L’intitulé de ma candidature était sans équivoque : " La jeunesse contre Le Pen et pour l’interdiction du Front National ", l’un des thèmes de ma campagne étant d’ailleurs " pour un vrai suffrage universel : j’y suis, j’y vote, mêmes droits et mêmes devoirs pour tous sans aucune discrimination ".

A plusieurs autres élections des membres de "Nouvelle Résistance", qui militent au PCN ont défendu exactement le même programme.

6° Sur le fond de votre article, nous tenons à préciser que dans le cadre de nos actions en Justice à l’encontre des intéressés, nous rencontrons les mêmes " lenteurs et dysfonctionnements ".

 

Pour le Bureau de l'Association-Loi de 1901 "Nouvelle Résistance" (NR)

 

 

Fabrice BEAUR,

Président.






DROIT DE REPONSE DE L’ASSOCIATION-LOI DE 1901

"NOUVELLE RESISTANCE" (NR)

AU QUOTIDIEN "L’HUMANITE" (13 decembre 1999)

 

Mise en cause de manière tendancieuse, inexacte et diffamatoire dans un article publié par " L’Humanité " dans son édition du 03 décembre 1999, sous le titre " Espagne. Des néonazis investissent dans l’immobilier ", sous la signature de Naoual Hamdi, l’Association-loi de 1901 "Nouvelle Résistance" tient à apporter les rectificatifs suivants :

1° L'Association-loi de 1901 "Nouvelle Résistance", personne morale de droit français, dont la personnalité juridique est internationalement reconnue, est la seule détentrice légale de sa dénomination statutaire, et son Bureau est le seul à pouvoir parler en son nom. A aucun moment nous n’avons participé à une réunion à Londres, en septembre ou à un autre moment, avec des membres des partis fascistes FPÖ, International Third Position ou encore Fiamma Tricolore, dont nous combattons l’idéologie réactionnaire et raciste.

2° En septembre 1996, "Nouvelle Résistance" décidé de fusionner avec le réseau français du "Parti Communautaire National-européen" (PCN), présent dans 5 pays européens, dans lequel la plupart des Groupes de Bases et Fédérations de NR se sont intégrés. Ce choix impliquant une stratégie offensive contre l’extrême-droite en Europe comme en France.

3° L’Association-loi de 1901 "Nouvelle Résistance" est organisation adhérente du "Front Noir-Rouge-Vert" du PCN qui regroupe nationaux-communistes, écologistes radicaux et nationaux-révolutionnaires.

Depuis octobre 1996, de nombreux militants de "Nouvelle Résistance" sont des cadres actifs de la structure spécialisée du PCN de lutte contre l'extrême-droite, le Collectif anti-nazi "RESISTANCE EUROPEENNE-EUROPAISCHE WIDERSTAND".

4° Vos lecteurs doivent aussi savoir que j’ai été personnellement candidat pour le PCN à l’élection législative partielle de Toulon du 26 avril 1998 contre Cendrine Le Chevallier, épouse du maire FN de la ville. L’intitulé de ma candidature était sans équivoque : " La jeunesse contre Le Pen et pour l’interdiction du Front National ", l’un des thèmes de ma campagne étant d’ailleurs " pour un vrai suffrage universel : j’y suis, j’y vote, mêmes droits et mêmes devoirs pour tous sans aucune discrimination ".

A plusieurs autres élections des membres de "Nouvelle Résistance", qui militent au PCN ont défendu exactement le même programme. Bien avant que la question ne devienne d’actualité.

5° Votre article, enfin, nous associe à des mouvements dont vous précisez qu’ils " haissent les arabes ". Ce qui va exactement à l’encontre de nos positions en faveur de l’amitié euro-arabe et de l’intégration des deux rives de la Méditerranée dans un espace politique et économique unitaire.

Je suis personnellement Coordinateur-général pour l’Espace francophone du "Mouvement International pour la Démocratie Directe" (MIDD – Comités Révolutionnaires), association internationale dont le siège est établi à Tripoli (Jamahiriya libyenne), où je milite avec des camarades arabes et africains.

 

Pour le Bureau de l'Association-Loi de 1901 "Nouvelle Résistance" (NR)

 

 

Fabrice BEAUR,

Président.